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Une jeune ornithologue arrive sur l'île de Jersey avec pour but de retracer l'enfance de son père, placé dans un orphelinat lorsqu'il était enfant. Pour lui, sa jeunesse dans ce lieu lugubre et violent était absente de sa mémoire. Mais un jour une crise d'angoisse le ramène 60 ans en arrière et un seul souvenir l'obsède : Lily. Qui est cette jeune enfant? Que lui est-il arrivé lorsque l'orphelinat a fermé suite à plusieurs plaintes pour violence et une enquête qui durera jusqu'en 2017? Quels sont les secrets enfouis dans la mémoire des habitants de cette île?

1959, Lily, nous la découvrons entre les murs de cet orphelinat. Frappée, humiliée, malmenée, enfermée dans la cave, elle survit comme elle peut en prenant sous son aile le Petit, en s'évadant dans la forêt le temps d'un après-midi, en écoutant le chant des oiseaux et en se liant d'amitié avec Alphonse, un ermite fuyant la dureté de l'homme. Là, elle s'apaise, et reprend des forces en côtoyant,la nature, personnage à part entière de ce roman, qui protège et adoucit les maux. Derrière la forêt tout est douceur, sensibilité et couleurs : l'herbe couleur de miel, l'eau cristalline qui devient turquoise, les galets beiges, le chant du rouge-gorge qui atténue les souffrances.

Ce roman est magnifique, tout comme l'était le premier roman de @maudsimonnot, Les heures célestes (qui sort en poche le 26/08!).
Avec des mots doux, l'autrice relate un fait avéré, la maltraitance des enfants dans un orphelinat de l'île de Jersey en romançant l'histoire de Lily et le Petit. L'écriture est tendre et délicate, la nature est une consolation face à la méchanceté des hommes, la différence s'efface pour n'être qu'amour.
C'est un énorme coup de coeur pour moi. J'ai aimé retrouver la jolie plume de l'autrice, ces moments en suspens dans la nature, tout en étant bouleversée par la noirceur de certaines pages, le malheur de ces deux enfants perdus dans cet enfer qu'est cet orphelinat. Les thèmes de l'enfance, des traumatismes qui y sont liés, l'apaisement par la nature sont des thèmes chers à l'autrice, et elle a su me toucher.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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L'heure des oiseaux de Maud Simonnot
Editions De l'observatoire


« La mémoire se conforme à ce que nous croyons nous rappeler, on ne peut pas davantage se fier à nos souvenirs qu'à notre imagination. »

Jersey, île anglo-normande bucolique, ces cottages cossus sis entre terre et mer, paradis des oiseaux et de ceux qui les aiment. Il y a pourtant une tache indélébile que tous, sur l'île semblent vouloir oublier : l'orphelinat.
L'orphelinat de la honte ou enfants malchanceux et malheureux subirent la faim, la soif et pire encore la maltraitance physique, une violence manifeste à l'abri des regards.
Il y a soixante ans de cela, Simon y fut pensionnaire. Il n'avait pas quatre ans. Aujourd'hui il est vieux et pourtant ses souvenirs affluent, envahissants. Il doit savoir, comprendre.
La fille revient à Jersey sur les traces du père, de ce que fut sa vie et son expérience dans cet orphelinat dont tous, parlent à demi-mots. La jeune femme se fait enquêtrice et viens heurter la mémoire collective de ce microcosme. de l'affaire qui ébranla l'île en 1959, personne ne souhaite parler.
Pour Simon, la narratrice va exhumer la vie de Lily, la trop libre Lily qui va payer sa différence, Lily qui a tant veillé sur Simon « le Petit », Lily qui comprenait le chant des oiseaux.
Ce livre écrit comme une enquête est une ode à la nature et aux liens qui traversent nos mémoires.
C'est un livre sur l'enfance qui jamais ne nous quitte.
Un livre qui vous happe par sa poésie et sa violence.
C'est un coup de coeur et aussi ma première lecture de l'auteure Maud Simonnot, dont L'enfant Céleste a eu tant de succès et que j'ai hâte de lire ...
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L'histoire d'une jeune ornithologue en quête de vérité sur l'île de Jersey, où de terribles sévices ont été infligés aux enfants d'un orphelinat soixante ans plus tôt. Une terrible affaire qui a fait fureur dans les médias, mais qui a vite été étouffée pour des histoires d'argent...
En 1959, nous rencontrons Lily, jeune enfant de l'orphelinat qui s'évade dans la forêt en compagnie des oiseaux et des fleurs pour échapper à la violence de son quotidien. Les vieux secrets vont enfin être révélés et permettre aux survivants de mettre des mots sur ce qu'il s'est réellement passé sur l'île de Jersey.
Un très beau roman emplit de tendresse, sur la passion des oiseaux et une enquête familiale bouleversante.
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Ile de Jersey 1959, enfermée dans cet orphelinat, Lily survit à l'enfer aidée par son amour du Petit puis grâce à l'amitié d'un ermite rencontré en cachette au fond des bois. le chant et la vue des oiseaux l'apaisent.
Soixante ans plus tard, une jeune femme enquête sur le passé de son père dans cet orphelinat. Mais à Jersey tout le monde se tait.
C'est un roman sensible, poétique.
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"C'est son heure préférée, celle où la forêt devenue bleue renait. Cette heure merveilleuse, suspendue avant l'aube, où tous les chagrins s'effacent, où tous les espoirs semblent permis. L'heure des oiseaux."

Après L'enfant céleste, tellement aimé en 2020, j'ai retrouvé avec bonheur la plume de Maud Simonnot. Cette fois encore, elle nous convie sur une île et nous parle d' enfants.

Deux temporalités alternent en courts chapitres.

De nos jours une jeune femme ornithologue se rend sur l'île de Jersey pour tenir une promesse faite à son père. Ses questions se heurtent à un mur de silence.
"Sous les banques et les tapis de primevères  dirent le sang, les larmes et les anciennes peurs.  L'île aux fleurs cache la mort dans ses entrailles."

Soixante ans auparavant, on suit l'histoire de Lily et du Petit, pensionnaires de l'orphelinat de Jersey. Lily, une fillette différente, d'une beauté sauvage mue par une liberté qui dérange et l'amour inconditionnel de la nature et des oiseaux. Amour qui lui donne la force de résister à la cruauté de la vie ...
Ces chapitres sont d'une beauté et d'une poésie infinies.

Après avoir lu ce roman,  j'ai regardé le documentaire d'Arte, "Jersey, l'orphelinat de la honte"qui m'a révoltée et mise très en colère.  L'omerta du silence pour protéger  des intérêts financiers est scandaleuse. Ce film fait partie des nombreuses sources sur lesquelles a travaillé l'autrice pour écrire ce roman. Et j'ai été encore plus admirative de son travail. Qu'elle ait réussi à écrire un roman aussi beau et lumineux sur ce sujet sordide relève du grand art.
"Le Petit oublie ses larmes [...] Lily a transformé l'atmosphère autour d'eux  avec cette manière si particulière des enfants souverains,  capables de réenchanter l'endroit le plus sordide et de créer un monde plus heureux. Un instant."

Connaissez-vous Maud Simonnot?
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Irrémédiablement attirée par la couverture j'ai plongé dans l'histoire de cet orphelinat sur l'île de Jersey.

En 1959, Lily tente de survivre aux mauvais traitements infligés à l'orphelinat. Elle protège le Petit et tire un certain réconfort à étudier et écouter le chant des oiseaux. Dès qu'elle le peut, elle s'enfuit dans l'île pour retrouver une certaine sérénité et finit par se lier avec un vieil ermite installé dans les bois.

Avec des mots doux, et une jolie poésie, Maud Simmonot conte l'histoire de cette effroyable orphelinat. Elle rend hommage à tous ces enfants maltraités oubliés. L'affaire de l'île de Jersey m'a interpellé. J'ai creusé sur la Toile pour en savoir plus et c'est honteux comment les locaux ont voulu enterré cette histoire sordide.
L'heure des oiseaux c'est se souvenir. C'est se balader dans la forêt, capter l'instant présent, résister et lutter.

J'ai mis quelques jours à me remettre de cette lecture car derrière tout ça, se cacher l'effroyable, le réel, la cruauté.
Une belle lecture même si mon coeur a été malmené dans la course…
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Voici un énième titre que j'ai choisi dans le cadre de la Rentrée littéraire, grâce à la bibliothèque virtuelle belge francophone « Lirtuel », que je remercie une fois de plus pour sa mise à disposition (gratuite !) de si nombreux livres intéressants en ce début d'année scolaire !
J'ai choisi celui-ci sans trop savoir de quoi il s'agissait, en survolant à peine le résumé (ce qui est très rare de ma part !), mais séduite d'emblée par ce joli titre bien un peu énigmatique, alors que, par ailleurs, je n'aime pas vraiment la couverture, très sombre… mais on se rendra compte plus tard à quel point elle « colle » bien à l'histoire !

Ayant dit cela, je me félicite aussi (pour une fois !) de ne pas avoir lu à l'avance, comme j'ai trop souvent tendance à faire, les quelques commentaires déjà existants sur cette histoire, car je remarque avec horreur qu'un grand nombre d'entre eux sont divulgâchants dès les premières lignes !
En effet, nous avons là une double histoire : on devine d'emblée qu'elles vont se rejoindre, on peut vaguement imaginer comment (je ne vais pas dire que j'ai été surprise, mais en effet je n'avais pas tout à fait deviné), mais ce ne sera révélé qu'après le premier tiers du livre.
Or, tant de commentaires livrent la clé de ce « détail » dès leur toute première ligne, quel dommage !
Parce que cette incertitude autour du lien qui peut exister entre ces deux histoires participe à créer et entretenir une certaine tension, qui ajoute bien évidemment au drame qu'on sent se profiler.

A vrai dire, ce livre entre directement dans le vif du sujet, dans l'histoire de Lily à la fin des années 1950. La fillette a été confiée, par sa mère malade et trop pauvre dont elle garde quelques souvenirs, à un orphelinat, que l'on devine catholique, que l'on devine particulièrement sombre et recourant à des pratiques inadmissibles pour « redresser » ces enfants dont personne n'a voulu… Lily est différente : avec ses cheveux blonds-roux, et sa façon de défier l'autorité qui ne parvient pas à avoir prise sur elle, elle s'échappe dès qu'elle peut pour aller écouter les oiseaux. Par ailleurs, en tout temps, envers et contre tout et tous, elle veille farouchement sur « le Petit »…
De nos jours, dans une alternance de chapitres régulière comme un métronome, c'est la narratrice qui nous conte son histoire : elle arrive sur cette île de Jersey où l'orphelinat est désormais à l'abandon, après avoir fait l'objet de diverses enquêtes sur les exactions qui y ont été commises, mais dont les conclusions ont été étouffées par les pouvoirs locaux, histoire de ménager cette île magnifique, paradis des fleurs... et des évasions fiscales ! Mais cela n'arrête pas la narratrice, en véritable quête qu'elle ne cache même pas derrière son métier d'ornithologue pour qui cette île est pourtant magnifique : elle cherche ce qui s'est passé exactement, pour que cet orphelinat ferme aussi abruptement, autrefois…

Ainsi, dans une histoire qui vire peu à peu au drame, l'autrice aborde des sujets très « à la mode » aujourd'hui – malheureusement ! – et inspirée de cette terrible histoire connue désormais comme « L'orphelinat de la honte » (voir https://www.arte.tv/fr/videos/093031-000-A/jersey-l-orphelinat-de-la-honte/ ), que l'autrice ne cite cependant pas dans son récit, mais elle donne plusieurs références en fin de volume.
Ce sont essentiellement les abus psychologiques et sexuels pratiqués par les autorités, souvent religieuses, envers les enfants qui leur étaient confiés au milieu du 20e siècle – ici ça semble aggravé par le contexte d'une île (qui est, de fait, une « prison » au milieu des flots) par ailleurs paradisiaque, où jusqu'à nos jours, les autorités préfèrent la quiétude, quel qu'en soit le prix, à la vérité. Mais c'est aussi la différence, ici pleinement assumée, d'une enfant, et toutes les conséquences que cela peut avoir ! et ce, malgré une surenchère très « moderne » qui, à mon sens n'a rien à faire dans ce livre, et qui dès lors casse un peu l'enchantement général.

On peut reprocher la quête un peu trop « facile », parfois un peu fade aussi, de la narratrice, qui va se heurter à bien des portes, mais finalement quand même trouver des tas de réponses presque par hasard grâce à un seul personnage secondaire bien sympathique – mais qui va indirectement ouvrir la porte à un autre sujet : peut-on jamais pardonner à ceux qui ont commis, ou même « seulement » participé à de telles exactions ?

Au final, on retiendra surtout l'écriture toute en contraste, qui finit donc par créer, dans un effet paradoxal sans doute voulu, un véritable enchantement ! Dans toutes les parties qui racontent les aventures de Lily, on est réellement aux côté de la fillette, dans son émerveillement face à toutes les beautés de cette île encore bien sauvage – surtout les oiseaux, on l'aura compris ! -, comme on est avec elle et on sent son coeur glacé d'effroi à chaque nouvelle punition, qui semble glisser sur elle (du moins aux yeux de ceux qui sévissent) mais qui s'imprime si profondément en elle… La narratrice quant à elle, dans sa quête d'adulte, est sans aucun doute moins attachante, mais permet au lecteur de réordonner les pièces du puzzle qui lui sont ainsi données au compte-gouttes, et entrer ainsi de plain-pied dans toute l'horreur de cet orphelinat, à travers l'histoire de deux enfants innocents en particulier ; une horreur qui ne cesse de s'inscrire dans un cadre magnifique, qu'on ne sait plus trop si on peut continuer à l'admirer, ou si on doit désormais boycotter une île qui, pour des raisons économiques surtout, a choisi d'étouffer une vérité qui dérange, mais dont la beauté ne cesse d'enchanter...
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Au large des côtes françaises se trouve la petite île de Jersey, connue pour être un paradis de surfeurs et de riches investisseurs en quête d'évasion fiscale. Mais cette île, sous ces dehors idylliques, cache de noirs secrets, que nous raconte ici Maud Simonnot, en revenant sur la fermeture d'un orphelinat à la fin des années 80 suite à un scandale vite étouffé ayant révélé des maltraitantes sur les enfants. Dans ce récit, c'est la fille d'un ancien pensionnaire, Simon, qui vient sur l'île pour tenter de comprendre ce qui est arrivé à son père, ce qu'il avait vécu à l'orphelinat et comment il avait réussi à en sortir.

Alternant les points de vue et les époques, Maud Simonnot raconte tour à tour le quotidien de Lily et Simon à l'orphelinat et l'enquête menée par la fille de ce dernier, créant une tension palpable tout au long du récit. Quelques bribes nous sont dévoilées petit à petit, nous amenant à nous questionner en permanence sur ce qui a bien pu se passer, jusqu'à ce que toutes les pièces du puzzle nous soient finalement dévoilées. le récit nous maintient en haleine, aussi bien grâce à l'ambiance pesante, à laquelle s'accorde bien le paysage sans pitié de l'île, que grâce au style précis et sans fioritures de l'autrice, qui mêle habilement le ton tranchant des passages difficiles à la musicalité du chant des oiseaux.

Sous ses dehors d'enquête presque policière, c'est avant tout une histoire qui permet d'évoquer les violences et aggressions subies par les enfants en toute impunité dans plusieurs cadres, et notamment celui des institutions, éducatives ou religieuses. C'est la noirceur de l'homme dans sa plus simple expression, mais aussi la honte collective à vouloir cacher ces horreurs pour préserver le statut du paradis fiscal, que l'autrice dénonce, à l'aide d'une histoire qui, pour autant, ne manque pas de poésie.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Un des avantages du club de lecture de Dinard (et ce n'est le seul) c'est de chercher des titres dans les romans français, enfin surtout pour les nouveautés et cela me change un peu des auteurs étrangers.
Ce livre est un petit bijou tout en délicatesse et pourtant … Pourtant il traite d'un des sujets qui me révolte le plus, et je ne dois pas être la seule ! Les souffrances infligées aux enfants dans des institutions censées les protéger. Dans le genre le Canada doit être en première ligne avec le sort réservé aux enfants indiens arrachés à leurs familles pour les ré« éduquer » dans dans des maisons qui ont été pour nombre d'entre eux l'antichambre du cimetière. L'Irlande n'est pas mal non plus et voilà que nous sommes dans un endroit que j'adore : Jersey et les îles anglo-normandes. D'ailleurs on y parle de Serk et des Écrehous qui sont parmi les plus jolies îles que j'ai vues. Mais loin de ce tourisme ou de l'évasion fiscal, Jersey a eu son orphelinat à la tête duquel un directeur pervers à régner. le malheur pour ces enfants c'est que l'île est loin de tout et qu'il a fallu bien du temps pour que les langues se délient. D'ailleurs les habitants de l'île ne veulent toujours pas parler de cette affaire bien réelle hélas ! La romancière a imaginé des personnages qui semblent tellement vrais, si eux n'ont pas existé leurs sosies ont bien souffert de tous les maux qu'elle nous décrit. Lily est une petite fille de 8 ans, et elle arrive à survivre dans cet enfer car elle aime les oiseaux et la nature mais le petit qu'elle protège (je peux dire sans divulgâcher que c'est son petit frère) lui n'a que quatre ans et ne peut pas se protéger. La fin est tragique, je vous laisse deviner. La narratrice du roman est une femme de 60 ans qui veut faire toute la lumière sur ce qui s'est passé car cela la concerne de près. Il y a aussi un personnage qui lui a existé : il vivait un peu en marge de la société et a été accusé de crimes à connotation sexuelle, il était innocent et on découvrira plus tard que le vrai coupable était employé à l'orphelinat c'est lui en particulier qui faisait le père Noël … Cet homme dégouté par ses concitoyens se réfugiera au Écrehous et se déclarera roi de ces îles. Vous pourrez vous renseigner sur lui dans cet article ce fait divers n'est vraiment pas à la gloire des habitants de l'île, c'est le moins qu'on puisse dire ! !
La si belle île de Jersey s'est refermée sur son silence et la narratrice n'apprendra pas grand chose d'autre que ce que l'enquête officielle n'avait découvert.
Comme je le disais au début un livre d'une délicatesse étonnante pour un sujet sordide . Bravo Maud Simonnot !
Lien : https://luocine.fr/?p=15775
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L'heure des oiseaux oscille entre une fable et un fait historique réel sur la maltraitance dans les orphelinats. Une jeune femme essaie de retracer le passé de son père, orphelin de naissance et placé dans un établissement, en partant dans son pays d'origine afin de mener l'enquête sur une grande partie de son enfance dont il n'a plus aucun souvenir. D'un autre côté, le point de vue de son père et la fille qui l'a aidé - enfants - est écrit sous nos yeux, et toute la souffrance qui en découle. Une écriture sublime qui traite un sujet sensible sur lequel peu d'écrits ont été réalisés.
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