Keila la Rouge

règle une : respect à un prix Nobel de littérature.
Ensuite toute l'oeuvre n'a sans doute pas la même valeur car je me suis beaucoup ennuyé à la lecture de cet opus picaresque de I B Singer.
Le quatrième de couverture annonçait pourtant "le conteur malicieux de la rue Krochmalna, le magicien des synagogues et des bordels ressuscite le monde disparu de la culture Yiddish, un monde de couleur vives qui devint après la guerre un monde gris de cendre".
Si la résurrection littéraire a bien lieu encore faut il que le roman vive et malheureusement ce n'est pas le cas.
A oublier

Un roman qui va au plus profond de la culture juive, de son lien avec la religion et les traditions qui entraine un écartèlement avec la vie quotidienne. Des personnages toujours aussi bien décrits. On retrouve tout l'univers d'Isaac Bashevis Singer.

Un roman que j'espérais intéressant et où finalement je me suis pas mal ennuyée…
Cette peinture de la communauté hassidique varsovienne pendant la domination russe m'a semblée caricaturale, et le personnage de Keila trop outré pour m'y attacher… dommage !