Triste tigre

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 257 pages sur ma liseuse.
Sujet difficile les viols d'enfants livre autobiographique. Sujet très grave car on ne touche pas aux enfants. Inceste.viol déjà traité à plusieurs reprises hélas sur triste tigre je n'ai pas aimé l'écriture qui me semble décousue,mélangée. Bien sur il y a le questionnement personnel sur ce qu'a subit Neige c'est horrible je le conçoit mais je suis désolé je n'ai pas accroché.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

[Rentrée littéraire 2023 n°8]

Lecture fort intéressante mais très éprouvante.
Lecture coup de poing.
J'ai connu, et j'ai reconnu.

J'ai aimé la relation avec sa fille.
J'ai aimé, ce que je savais déjà, la théorie comme quoi
le trauma fait sa route
dans L ADN.

Par contre, je n'ai pas aimé le sordide.
Est-ce bien nécessaire de raconter par le menu, avec
force détails, la fellation, cracher ou pas,
les légumes comme godemichés pour
préparer à une sodomie ?
Est-ce bien nécessaire tous ces mots et ces idées
qui partent dans tous les sens, avec redites et redites
encore et encore ?
J'ai eu l'impression de regarder par le trou de la serrure.
Limite voyeuriste.

J'ai beaucoup aimé par contre le voyage dans l'est de Christine Angot, dont j'ai fait la critique. Texte beaucoup plus structuré, construit. Il m'a touché contrairement à Triste tigre.


Une chose incroyable ; elle n'a fait ni psychanalyse, ni psychothérapie.
Comment s'en sortir alors ?

J'ai du respect pour cette personne.
Mais je n'ai pas aimé ni le livre,
ni la lecture.

C'est mon droit.

Je sais que je suis totalement à contre-courant des critiques élogieuses, aussi bien sur des sites de critiques de lectures, comme Babélio,ou bien dans la presse.

J'ai connu et reconnu.
C'est sans doute pour cela.

L'inceste, sujet grave et dévastateur à propos duquel les victimes libèrent de plus en plus leur parole. Ce livre est l'histoire de Neige...
J'ai tout de suite peu aimé l'écriture: décousue (on va, on vient entre faits et analyses), introspective ( dans l'intime, dans la tête du violeur), intellectualisée (références aux auteurs classiques ayant traité le sujet).
Une impression de malaise m'a gagnée et un manque d'intérêt aussi trop baladée entre ces éléments.
J'ai du respect pour les victimes qui passent par des moments terribles et je regrette de ne pas avoir trouvé la clé pour m'ouvrir à ce livre si plébiscité.
Une centaine de pages ont suffit, j'ai refermé le livre, terminé pour moi.

inceste- viol- enfance.
C'est plus un essai qu'un roman autobiographique, l'auteur relate l'horreur de sa jeunesse avec des précisions qui peuvent déranger, et elle en fait plus un essai en plaçant de nombreuses références de livres et explication de texte: Lolita de Nabokov, le voyage dans l'est de Christine Angot.
Elle parle aussi de pourcentage.
Je n'ai pas adhéré malgré un sujet ultra douloureux mais l'écriture n'est pas fluide, ça part dans tous les sens. J'ai eu la sensation qu'il fallait que l'auteur crache l'horreur de sa jeunesse mais cela ne suffira pas pour panser sa plaie ce que je conçois complétement. Une vie gâchée, sans reconstruction possible.
Dérangeant et triste.

Véritable engouement de cette rentrée littéraire 2023, promis aux plus grands prix, Triste Tigre est avant tout un ovni littéraire,
une confession de son autrice Neige Sinno et de l'inceste vécu de ses 9 à 13 ans de la part de son beau père. En refermant ce livre d'une écriture simple mais poignante, je me suis demandée si le succès du livre ne tenait pas davantage à son sujet malheureusement vendeur, au courage de Neige Sinno d'avoir oser parler sans se censurer ou d'éluder l'abject de ce qu'elle a vécu, plutôt qu'à l'intérêt littéraire. Il y a une certaine forme de voyeurisme dans cet ouvrage, que l'autrice satisfait pleinement en n'éludant jamais le sordide d'un viol d'enfant et prend le lecteur à partie.
Bien sûr, la littérature peut nous interroger, nous mettre mal à l'aise voire nous choquer, mais lorsque le malaise et le choc sont vains, et n'interrogent pas le lecteur, il ne s'agit alors que d'une confession et non plus d'une oeuvre littéraire à proprement parler. Faut il lire Triste Tigre pour se représenter l'abject? Je vous laisse répondre à cette question…

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Plusieurs prix dont le prestigieux Femina.
On m'a offert ce livre que j'ai terminé avec peine. S'il y a indéniablement des réflexions très intéressantes, cependant l'autrice se répète énormément et l'écriture est confuse.
Bien sûr le sujet de l'inceste est très grave mais il y a un effet de mode. Déçue

Ce livre est passé tellement de fois ces derniers mois, avec de telles éloges que cela a éveillé ma curiosité.
Autobiographie de cette auteure ayant vécu l'inceste de son beau père, sujet difficile et dérangeant.Je n' ai pas apprécié la lecture et ne le conseillerais pas. Difficulté avec le style que j'ai trouvé souvent brouillon, les faits se mélangent, les analyses de textes littéraires afférents à l'inceste/pedophilie façons fiches de lecture ne m'ont rien apporté.
Je peux comprendre la brutalité, la dureté de certains propos mais donner des détails sordides m'ont mise mal à l'aise à la limite du voyeurisme., qui n'apportent rien au récit. J'ai en revanche apprécié les passages sur la relation, la révélation à sa mère.
J'avais lu sur le registre de la pedophilie Mon père de Grégoire Delacourt, ce livre a été une vraie claque, une pudeur et d'une sensibilité remarquable, avec Triste Tigre je crois malheureusement retenir que le malaise ressenti pendant cette pesante lecture.

Tous ces Prix ! Comment trouver un avis impartial, neutre des récompenses et des influences d'un tel plébiscite ? Triste Tigre n'est pas un roman. C'est un témoignage… Mais pas que car Neige Sinno étudie la littérature et son témoignage écrit, récit personnel d'un fait divers effroyable (pourtant tellement courant), son témoignage, elle l'inscrit dans l'analyse cathartique de l'écriture en poussant le curseur du subjectif au minimum.

Triste Tigre est cet objet littéraire trouble avec son histoire d'abus sexuel sur mineur raconté par le menu et les détails. Mais Triste Tigre, c'est aussi cette analyse froide de la restitution par écrit, des années après, de ce que la victime se souvient, de la possibilité de la résilience (ou non) par l'exposition des faits. Les parti-pris mérite la curiosité mais…

Durant toute la lecture de Triste Tigre, une chose m'a déplu, celle de ne pas être plus en empathie avec cette petite victime. Neige Sinno se veut tellement juste dans les souvenirs qu'elle évoque que la possibilité de se tromper est presque une excuse à son tortionnaire et cela gèle toute émotion. Dans ce type de lecture, j'ai envie de ressentir du dégoût, de la colère, de la haine, ressentir quelque chose. de l'amour, de la tendresse, mais là, rien.

C'est peut-être bien, peut-être pas. C'est intelligent, réfléchit, digéré, neutre. Je ne m'y suis senti qu'en opposition avec la manière et je ne suis pas le seul. Si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé ?
Lien : http://livrepoche.fr/triste-..

Intimiste, c'est le moins que l'on puisse dire. Peut-être trop pour moi. Je n'ai pas réussi à trouver d'espoir dans ce livre mais que de la noirceur qui revient page après page.
J'ai beaucoup de compassion pour Neige SINNO et son histoire affreuse mais je ne parviens pas à extérioriser. Désolé, je passe mon tour

Sujet difficile. Lecture choisie pour son prix : Goncourt des lycéens 2023. Je suis assez surprise qu'il ait autant plu. Ce n'est pas un roman, c'est plutôt un témoignage, une étude de références et pistes de lecture pour ce thème si délicat.
Ce qui m'a plu : Ce n'est pas une narration d'agressions subies et d'un procès comme bon nombre d'ouvrages abordant ce thème.