Vindicta

Jusque-là spécialiste de polars et d'histoires empreintes de fantastique, Cédric Sire se lance depuis quelques temps dans le thriller pur et dur.

Dans « Vindicta », pas de préliminaires, le récit démarre sur les chapeaux de roues avec un braquage qui tourne au désastre. le réalisme de cette première scène crée une extrême tension emportant le lecteur dans son sillage. A cet instant, on sent que l'on ne pourra pas lâcher le livre. L'auteur confirme donc son savoir-faire en termes de narration. Les chapitres très courts donnent un rythme effréné à l'action. Les séquences cinématographiques passent d'un personnage à un autre afin de nous dresser le tableau complet de cette aventure. Sans vraiment s'attarder sur l'exploration des protagonistes, on les suit dans leurs péripéties et on découvre le rôle qu'ils jouent dans la tragédie.

Seulement, au fur et à mesure que l'intrigue se dénoue, l'auteur introduit des évènements rocambolesques. Cette succession d'invraisemblances vient entacher la crédibilité du propos. le texte reste dynamique mais devient beaucoup moins croyable. de plus, afin de rendre son aventure plus puissante, l'écrivain pousse les scènes de violence à leur paroxysme. Je ne crains pas ces moments gores et sanguinolentes, mais je trouve qu'ils n'ont pas d'utilité dans le déroulement de l'affaire. C'est gratuit donc facultatif !

Ceci étant dit, je me suis laissé embarqué par ce scénario simple et polarisé sur l'efficacité. La plume de Cédric Sire est facile d'accès et donne un tempo enflammé qui ne faiblit pas jusqu'à la fin. Je n'ai pas vu passer ce pavé pourtant imposant et c'est finalement tout ce qu'on lui demande. La lecture de ce livre se fait sans prise de tête. Si vous ne craignez pas les os brisés, les têtes coupées, les coeurs arrachés, vous vous amuserez de ce divertissement brut et brutal !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..

Je ne connaissais Cédric Sire que de nom et encore plutôt sous son ancien pseudo : Sire Cédric. Jamais lu aucun de ses livres et sinon qu'une amie m'a prêté Vindicta, je n'aurais peut-être jamais sauté le pas.
L'histoire est certes conventionnelle en soi et déjà vue : jeunes braqueurs inexpérimentés, cité sous tension, misère sociale, avocat véreux, vétérinaire tout aussi véreux, soldats en stress post-traumatique. Les meurtres commis sont sanguinaires et les âmes sensibles ne résisteront pas à certaines descriptions. Certains dialogues et certaines scènes sont à la limite du grand guignol …mais malgré tout j'ai trouvé VIndicta addictif.
Cédric Sire sait retenir l'attention de son lecteur par son écriture cinématographique, la preuve j'en parle comme d'un film…et j'ai vu des films plus décevants que la lecture de ce livre qui n'est pas désagréable.

Un jeune soldat découvre l'horreur de la guerre au sein d'un commando spécial. 4 jeunes un peu paumés, dans des familles quelque peu bancales se lancent dans un braquage de bijouterie, mais celle-ci est sous la surveillance des policiers pour une toute autre affaire. Soldat et jeunes gens vont bien sur se croiser. le braquage, tourne mal, [la mort d'une petite fille], et un vengeur, va alors surgir et tuer les protagonistes connus et cachés. L'histoire démarre bien, les jeunes sont bien sentis, sans excès ni caricature, l'auteur ne tombe pas trop dans les clichés des jeunes de banlieue.
Je ne peux pas en dire autant des autres personnages. le flic Olivier Sala dépressif et retors, le collègue ripou, les soldats immondes, la guerre des polices......Tout y est. Personnellement je trouve que c'est un peu trop et c'est dommage. C'est bien écrit, il y a du suspens mais même la fin je l'ai trouvé un peu too much, limite irréaliste. Je vais quand même tenter d'autres livres de cet auteur, l'écriture est chouette.

Un casse qui tourne mal , une innocente victime et des meurtres , beaucoup de meurtres , une vengeance qui tourne au massacre ,
des tortures , du sang en quantité , une intrigue totalement invraisemblable , pas mal de scènes où il faut avoir
le coeur bien accroché ....
"Vindicta" ne m'a pas emporté et je n'ai ressenti d'empathie
pour aucun personnage .
Chapitres courts et péripéties nombreuses donnent du rythme
et les 790 pages défilent rapidement .
Certes , je ne me suis pas ennuyé mais ce roman n'est pas le meilleur
de Cédric Sire .

Un thriller rythmé et efficace qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

On part sur un truc tout simple, un braquage qui tourne mal, et puis l'engrenage se lance, et l'ambiance monte crescendo. Des morts qui s'accumulent. Peut-être un peu trop dans la surenchère même parfois !

Une histoire de vengeance bien menée dans l'ensemble. En fait, ça se laisse lire, le page turner fait son boulot.

Mais bon, loin du coup de coeur pour ma part. Parce que pour moi, ça manque de consistance dans ce qui importe vraiment : à savoir les personnages, ce qu'ils ressentent. La crédibilité, ce genre de choses. Et finalement, c'est un peu comme un blockbuster. C'est agréable à lire/voir, mais bon, c'est un peu tiré par les cheveux. Et c'est un peu...trop.

D'autant que l'originalité n'est pas vraiment au rendez-vous, ça reste finalement assez classique.

Pour l'essentiel, ce roman est l'histoire d'un braquage qui tourne mal et d'emblée, on sent que les choses ne vont se passer comme prévu.Vindicta c'est surtout l'histoire d'une vengeance à l'atmosphère aussi oppressante que sanglante,aussi violente qu'amère. L'intrigue est conçue sur plusieurs niveaux d'espace et de temps évoquant,en filigrane,de nombreux sujets,tels que « les assassins de la république »,les dérives de la jeunesse des banlieues,les carences de la justice ou les problématiques de rivalité et de performance des forces de police.Des thèmes classiques et au demeurant banals servis par des personnages stéréotypés dont le destin est tracé d'avance.Une petite déception concernant l'inventivité.Cédric Sire pousse la violence,à son paroxysme décrivant explicitement les tortures endurées par les victimes une surenchère dans le gore,notamment rapport aux animaux,pas toujours justifiée,Le twist final,à l'image de l'évolution du récit n'est ni étonnant ni inattendu,juste logique. Si il fait montre de complaisance,au vu des sévices infligés,concernant Audrey et Damien,le final est explosif et sauvage mais sans surprises,personne ne sortira indemne de cette descente aux enfers.
Même si l'auteur a délaissé la dimension fantastique pour se cantonner au thriller classique,son style reste inchangé, vif,nerveux et intéressant.L'histoire n'est pas des plus originale,si on excepte l'aspect hors-norme d'Uriel, mais elle est cohérente et bien pensé.C'est bien écrit, attrayant et parfaitement structuré.

Cédric Sire change de registre avec Vindicta. C'est un vrai policier sans aucune référence paranormale. Et cela plaira nettement aux plus cartésiens d'entre nous. On y trouve tous les ressorts du policier classique. le flic en perte de repères qui s'éloigne de plus en plus de la ligne rouge à ne jamais franchir. L'équipe dans laquelle il ne peut s'intégrer. le travail de bureau ennuyeux. Les sorties en solo parce que son instinct lui dicte sa conduite. C'est un peu gros. C'est un peu comme dans le cinéma du début des années 80 quand Les ripoux sont sortis en salle. Mais c'est du Cédric Sire et côté efficacité de narration, il n'y a rien à redire. C'est un maître. Alors l'intrigue se laisse porter et les 578 pages s'avalent sans (trop de) difficulté.
Lien : https://branchesculture.com/..

Un retour qui pourrait s'appeler "pourquoi je préfère Sire Cédric à Cédric Sire".

De cet auteur, je connaissais deux volets de la série Eva Svärta. Et j'avais adoré l'originalité de ces livres tant par le côté fantastique que par les personnages d'Eva et Alexandre.

J'avais également vu passer beaucoup de très bons retours sur Vindicta… J'ai donc commencé ma lecture confiante dans le fait que j'allais être scotchée !

Et, j'en ressors mitigée. Un bon moment de lecture. Ce thriller est efficace et rythmé. Mais :
- je n'ai trouvé aucun personnage avec une épaisseur suffisante pour m'y attacher,
- pas de twist pour moi, car le dénouement est celui que j'ai envisagé assez tôt dans ma lecture,
- une surenchère dans le gore, qui ne m'a pas toujours parue justifiée, et surtout
- des thrillers dans ce genre, il y en a déjà beaucoup. Un vrai regret que Cédric Sire ai gommé dans Vindicta ce qui, à mes yeux, fait la singularité des livres de Sire Cédric.

4e de couverture : UN BRAQUAGE SOUS HAUTE TENSION - " On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. " Leur plan est sans risque. le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d'origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s'imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes.
UN FLIC EN CHUTE LIBRE - Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver.
UNE TRAQUE HALETANTE SECOUÉE DE FAUSSES PISTES - Pur instrument de torture et de mort, il n'a pas de nom, pas de visage, l'habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci pour lui : c'est personnel.
Dans ce thriller crépusculaire, Cédric Sire joue comme jamais avec les nerfs du lecteur jusqu'à l'effroyable twist final et confirme son entrée tonitruante parmi les maîtres du thriller français.

J'ai fait connaissance avec Cédric Sire il y a quelque temps, en tout cas à une époque où il se faisait encore appeler Sire Cédric.

Cette première rencontre fut à la lecture de "Du feu de l'enfer", un livre assez gore se déroulant dans une atmosphère sectaire et satanique. Eh je dois dire que malgré un final assez prévisible, j'avais grandement apprécié ce livre.

Qu'en est-il avec "Vindicta"?, me demanderez-vous alors.

Je ne sais pas si c'est son changement de pseudonyme ou simplement une envie de changer de style (temporaire ou définitive), mais je dois dire que cet opus m'a beaucoup moins séduit. Attention, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit ! Je suis allé jusqu'au bout de ma lecture car bien entendu, Cédric Sire a toujours une plume qui vous donne envie de tourner et tourner et tourner et ... les pages de ses romans. Toutefois, j'ai trouvé cette fois que le récit était de facture beaucoup plus classique et qu'il m'a moins enthousiasmé.

Autant avec "Du feu de l'enfer", j'avais l'impression de me retrouver dans l'atmosphère de "Hell.com" de Patrick Senécal, autant ici, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un polar somme toute assez classique, avec un policier en proie à ses démons intérieurs.

J'espère donc que le changement de pseudonyme de cet auteur ne va pas marquer un virage à 180° dans son écriture et plus précisément dans la noirceur des thèmes qu'il va aborder car j'appréciais tout particulièrement l'ancien !

Habituée aux livres de Cédric dont je raffole, j'avais hâte de lire ce dernier opus, qui semblait marquer un changement. J'avoue avoir été un peu... déroutée.

J'ai eu une lecture en dents de scie : lorsque j'étais dans les passages concernant le tueur, j'étais au top de ma lecture pour ensuite redescendre en pression dès que l'on passait à l'enquête. Je n'aime pas être comme cela dans l'expectative.

Je suis donc restée accrochée à l'histoire mais en demi teinte. Les chapitres, courts, donnent de la vitesse et donc envie de continuer. En outre la fin s'accélère tant sur le tueur que sur l'enquête. Au final j'ai découvert assez vite l'identité du tueur et reste une grande fan de Cédric.

Âmes sensibles, il y a des scènes difficiles à supporter