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4,31

sur 1440 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Afin de vous aider à entrevoir la teneur de ce roman, je vais vous expliquer dans quel état d'esprit je me suis retrouvée à chaque fois que j'ai ouvert ce livre et durant un bon nombre de pages pas très relaxantes. Je dois d'abord vous expliquer que, fréquemment, lorsque je lis, j'ai une fâcheuse tendance à piquer du nez. Hors de question avec le thriller que nous a concocté l'auteur, yeux grands ouverts, dents serrées, perles de sueur sur le front, forte agitation intérieure propre à vous priver de sommeil pour le reste de la nuit.


Dans l'histoire, deux héros, un bon et un méchant. le méchant c'est un genre de super héros élastique, super héros côté obscur je m'entends ! Elastique donc, qui a dû être un chat dans une vie antérieure parce prompt à jouer avec ses proies, capable de se déplacer sans bruit, de se fondre dans le décor, de se tapir pour mieux bondir par surprise. Aucune chance d'échapper à sa vindicte si on est visé. Aucune chance de s'en sortir si on se fait alpaguer. Individu de terrain, intelligent et compétent dans son domaine.



C'est dans ce contexte que se démène notre deuxième héros, un flic mis au placard qui se débat et déploie de l'énergie, qui brave les interdits pour tenter de rétablir la sécurité, se débattant au sein d'une police divisée en services qui passent leur temps en réunion, se renvoyant le bébé, composée d'individus se tirant dans les pattes, mais ça énerve !!!



Je suis donc passablement mitigée : des thrillers, j'en ai quand même lu quelques-uns, certains biens gratinés, mais là, je trouve que Cédric Sire puisque tel est son nom désormais, pousse un peu loin la violence, décrivant avec force détail les tortures subies par les victimes, à vous mettre mal à l'aise. S'il y a subtilité, ce n'est pas dans la description, ni dans la façon de tourmenter du psychopathe c'est on nage dans l'hémoglobine et la cervelle, et que l'on ressent fortement la souffrance morale comme physique des suppliciés !


Je me suis demandé, aux deux tiers du livre si je refermais… et puis non, happée que j'étais par l'histoire et dominée par l'envie d'en connaître la fin, une fin pas plus reposante que le reste, une sorte de bouquet final qui vous amène à abandonner toute idée de zénitude après une telle lecture. Âmes sensibles, s'abstenir !


Le roman est malgré tout très bien pensé et structuré, un page-turner qui se lit facilement du fait de ses chapitres brefs et d'un récit constitué de phrases courtes.
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Captivant et dynamique !
Un roman dans lequel action, meurtres et poursuites sont au rendez-vous.

En voyant l'épaisseur du roman, certains pourraient y aller à reculons. Mais ne vous fiez pas à cet aspect car une fois commencé, on est emporté par ce livre.
Même si j'ai mis un certain temps pour venir à bout de cette lecture, je ne me suis aucunement ennuyée, bien au contraire.

C'est l'histoire d'un braquage qui ne se passe pas comme prévu. Les événements vont alors s'enchaîner très vite et sans relâche.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Olivier Salva qui m'a fait penser au flic dans Tréfonds de Thomas Clearlake. On retrouve le même style de personnage à la dérive, qui brave tous les dangers pour aller jusqu'au bout de la vérité.
Mais c'est surtout une histoire de vengeance. J'ai trouvé que l'auteur faisait bien transparaître les différents sentiments d'amour et de haine à travers ses personnages.

L'histoire est prenante, avec un rythme très soutenu. Les pages se tournent très vite et l'action est toujours présente.
L'auteur est connu pour ses petites touches fantastiques et paranormales, mais ici il décide de rester dans du thriller classique.
Il y a cependant le côté légendaire de son personnage vengeur qui apporte une pointe d'excentricité au récit.
J'ai aimé l'alternance avec les quelques chapitres relatants des missions militaires.
On se doute qu'un lien va se former avec l'histoire principale.

On est embarqué dans une double traque : celle des braqueurs avec les policiers d'un côté, et de l'autre la personne qui cherche à se venger.
Les scènes de violence sont assez récurrentes et très souvent accompagnées de détails macabres.
Vers la fin, le récit prend une tournure à laquelle je ne m'attendais pas.
Même si j'ai beaucoup apprécié cette lecture, je m'attendais tout de même à plus d'originalité de la part de cet auteur. Hormis l'aspect hors-norme du vengeur, le reste se retrouve assez fréquemment dans d'autres thrillers.

Un bon page-turner qui fait passer un agréable moment, mais qui ne marquera pas mes souvenirs de lecture très longtemps.
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Léger changement de patronyme, prénom – nom. Sire Cédric devient Cédric Sire. Ça peut paraître anodin pour le lecteur mais le glissement ne s'arrête pas là.

Vindicta ancre définitivement l'écrivain dans le réel ; l'encre toujours aussi noire, mais définitivement éloignée de la fantasmagorie. Glissement vers le réel, sans aucun faux dérapage, les deux pieds fermement arrimés au sol. Seul reste le lecteur qui va faire un énorme vol plané, façon encaissement d'uppercut.

Vindicta est un pavé (575 pages) tellement nerveux qu'on y reste accroché, à vibrer au rythme de l'action et d'une narration entêtante. Construit solidement et fiévreusement. Émotionnellement aussi. Black revenge.

Cédric Sire suit son évolution naturelle, comme un poisson dans l'eau maintenant dans ce milieu du thriller « matérialiste ». Parce que de la matière, il y en a dans ce roman (et je ne parle pas seulement de matières organiques). C'est du thriller 2.0, qui est fidèle aux codes du genre, tout en lorgnant vers le polar, et en étant ancré dans notre siècle. Modernité de l'intrigue comme de la narration, en restant attaché aux racines du style.

Ça pulse, ça change de trajectoires comme une balle qui ricoche sur un mur, ça saigne, ça surprend, ça régale. Oui, une régalade pour les fans de thrillers survitaminés.

Moi qui le suis à la trace depuis un moment, je trouve que c'est le roman le plus réussi de l'auteur. de manière très affirmative. Celui qui va lui faire passer un nouveau palier. Même s'il y a quelques passages un brin trop gore pour moi (mais rien d'insurmontable), j'ai palpité au diapason de son intrigue et de ses personnages. Happé par ce labyrinthe qui se termine en carnage.

Ce roman est fun, il est prenant au possible. Vindicta est une belle réussite et Cédric Sire y fait preuve d'une nouvelle maturité tout en restant lui-même. La théorie de l'évolution adaptée au roman noir.

Sous ce « nouveau » pseudo, l'avenir s'annonce radieusement noir pour Cédric Sire, j'en mets ma main à couper (on n'est plus à une près).
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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La première raison pour lequel j'ai souhaité lire un roman de Cédric Sire, c'est que je le trouve mignon… avec son style Hard-Rock (ses cheveux longs, son regard noir…) Toute ma jeunesse…
Est-ce une bonne raison ?
Non je ne pense pas !
Mais peu importe ! Je voulais découvrir son univers son écriture, cela est fait ma foi !

Une chose est sûre, j'ai vite était prise par l'engrenage de ces courts chapitres.
Une histoire palpitante, des intrigues inattendues, un auteur à suivre (et à regarder, enfin pour ma part… À embrasser, à fantasmer… enfin… bref ! Vous aurez compris !) trêve de plaisanterie, j'ai aimé son style, cette tension permanente, ce dénouement.

PS : Gros bisous Cédric ! Mouha !

Bonne lecture !
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Mes premières chroniques remontent au milieu des années 1990.
A une époque où l'avènement d'internet n'avait pas encore eu lieu, et où les blogs n'existaient pas plus que Babelio.
Les informations circulaient donc encore majoritairement sous format papier, que ce soient des magazines ou même des fanzines.
Un ami chroniquait des démos de groupes de metal underground, réalisait quelques interviews, et il avait également reçu quelques nouvelles fantastiques, quelques poèmes macabres, qu'il allait intégrer dans une rubrique réservée à la littérature sombre.
Mais comme c'était moi le plus littéraire de notre petit groupe de chevelus amateurs de bière et de musique tonitruante, les cinq ou six textes m'ont été confiés.
En majorité, ils ne volaient pas très haut et sentaient l'amateurisme, ne dégageaient pas le moindre talent.
A deux exceptions près.
L'une d'elle était une nouvelle d'inspiration lovecraftienne et était signée Sire Cédric.
Un pseudo original, un peu pompeux, tel celui d'un adolescent gothique attiré par le vampirisme. Ce qu'il était peut-être alors, du haut de ses vingt ans. Facile à retenir en tout cas.

Je suis passé totalement à côté de ses premiers recueils de nouvelles ( Religere, Muses, Melancholia, Necromantisme ) mais en 2006 je n'ai pas été si surpris de trouver Déchirures dans une librairie parisienne, aux éditions Nuit d'avril, toujours sous ce pseudonyme aussi reconnaissable. Ont suivi, chez le même éditeur, un premier roman fantastique et gothique ( Angemort ) et un second recueil de nouvelles : Dreamworld.
Je me les suis tous procurés.
Mais l'aventure pour le metalleux toulousain ne faisait que commencer. Et c'est avec L'enfant des cimetières, roman d'horreur à l'inspiration anglo-saxonne, le premier publié aux éditions du pré aux clercs, qu'il a réellement commencé à percer et à se faire connaître auprès d'un plus large public.
L'écrivain qui quinze ans plus tôt envoyait ses textes à des fanzines de metal n'a ensuite cessé de progresser, de se démarquer, proposant des romans de plus en plus aboutis ( le jeu de l'ombre, La mort en tête, Avec ses yeux ).
Dans les salons du polar, il attire désormais autant le public que des auteurs comme Franck Thilliez ou Karine Giébel.
C'est d'ailleurs étonnant qu'un écrivain bénéficiant aujourd'hui d'une telle notoriété ait besoin d'une phrase d'accroche de l'auteur de Sharko pour faire vendre.

Ne cessant de progresser, il a aujourd'hui délaissé son ancien pseudonyme par une simple inversion, changé une nouvelle fois d'éditeur pour rejoindre Metropolis ( Frédéric Mars, Solène Bakowski ), abandonné le surnaturel comme il l'avait déjà fait auparavant avec du feu de l'enfer.
Et pourtant.
Plus que jamais j'ai eu l'impression de lire du Sire Cédric.
Les petites allusions à la culture metal sont toujours aussi présentes que dans les romans précédents : Deicide, Kreator, Motörhead, Alice Cooper.
Un très grand moment également que cette mise à mort spectaculaire avec en arrière-fond sonore les paroles de la chanson culte de Judas Priest, Painkiller.
"Les gens qui aiment pas le metal, ils aiment pas la vie et puis c'est tout."

Qui dit absence de surnaturel ne veut surtout pas dire que l'auteur a renoncé à l'horreur et de nombreux passages choc, des meurtres on ne peut plus atroces, parsèment Vindicta : décapitations, éventrations, démembrements et énucléations ( et bien plus gore et inimaginable encore ) viennent ponctuer ce roman haletant, au suspense croissant, impossible à lâcher si on a le coeur bien accroché face à toutes ces visions d'horreur.
"La peau de ses joues se déchire comme un torchon humide. L'os est emporté en entier, suivi de filaments de chair, des nerfs maxillaires et trijumeaux, d'une partie de la langue."
"Et là, des cadavres de chiens décapités auxquels on a adjoint des têtes de jeunes filles."

Ils sont quatre. Quatre jeunes adultes prêts à tout pour avoir une vie meilleure que celle que leur offrira la banlieue où ils ont grandi jusqu'ici. Trois garçons et une fille, Audrey, qui a fui son domicile familial, victime de maltraitances. Ils vont se lancer dans un braquage de bijouterie. Ils ont eu un tuyau. La somme qu'ils vont récupérer leur offrira à eux comme à leur famille une vie meilleure, le futur s'annonce sous de meilleurs auspices.
"On risque que dalle. On va faire ça les doigts dans le nez."
Encore des gosses, pas forcément très responsables, pas forcément conscients non plus des risques. Ils ne sont pas foncièrement méchants, ils sont même attachants pour la majorité d'entre eux, en particulier Audrey qu'on aurait envie de protéger malgré certaines circonstances.
La seule qui se comportera comme une adulte après le fiasco.
Parce que le braquage ne va évidemment pas se dérouler comme ils l'avaient anticipé.
Et qu'ils devront gérer plus d'imprévus qu'il n'y a de doigts sur une main.

Olivier Salva est quant à lui un flic affecté à la surveillance pour l'instant, suite à sa mise au placard. Il est soupçonné d'avoir volé des scellés dans son ancien service et doit faire profil bas.
"Un être dénué d'importance, qui ne peut que se faire broyer par la vie."
Olivier, c'est un peu un Jack Bauer qui serait très amateur de joints. Totalement incapable de respecter les consignes de sa hiérarchie, il fonctionne à l'instinct et à l'adrénaline, et il sait toujours mieux que tout le monde ce qu'il convient de faire, quelles décisions prendre.
Franc-tireur agaçant parfois, à lui seul ou presque il démêlera tout un écheveau d'affaires criminelles imbriquées les unes dans les autres.
Mais fera également des erreurs, qui contrebalancent un peu son côté too much, seul contre tous qui à la longue pouvait être un peu irritant.

La belle Marie Drevoski, maman de la petite Valentine, est écrivain pour la jeunesse. C'est pour ses beaux yeux plus particulièrement qu'Olivier sera capable de dépasser toutes ses limites. Comme un début de romance interdite à laquelle il est difficile d'adhérer totalement.

Et puis le monstre. le fantôme. le spectre.
Celui qui va mener une vendetta personnelle et qu'il faut arrêter à tout prix.
Celui que l'on aperçoit quand il est déjà trop tard, qui se fond dans les ombres, qui entre par la fenêtre n'importe où, quel que soit l'étage.
Qui va exercer sa vindicte, son châtiment.
Torturer, arracher, dépecer, tuer dans un bain d'hémoglobine.
Jusqu'à avoir accompli son ultime mission.
"Un fantôme indétectable. Une arme impossible à localiser parce que son existence même n'est plus qu'une légende."

Tout ce petit monde, ainsi que quelques autres personnages secondaires, va entrer en collision.
Inexorablement.

Ce que le roman perd parfois en réalisme, il le gagne en intensité. Sire Cédric maîtrise à la perfection tous les codes du thriller, en se les appropriant en une histoire nerveuse et sanglante qui jamais ne ralentit tout au long de ses six cent pages.
Action, enquêtes, rebondissements et horreur.
La psychologie n'est cependant pas en reste puisque le Toulousain prend le temps de développer la vie et le caractère de ses personnages les plus importants, leur donnant du relief, humanisant des actions qui auraient pu provoquer le dégoût en d'autres circonstances.
Il crée des affinités entre le lecteur et les principaux protagonistes.
Ce qui rend d'ailleurs certaines scènes d'autant plus insupportables.

S'il ne fallait retenir qu'un thème, ce serait celui de la fuite.
A commencer par le délit de fuite et la volonté, pour certains, d'échapper à toute responsabilité.
La fuite éperdue, plus concrète, quand il s'agit d'échapper à la police ou à un tueur assoiffé de vengeance. Un jeu du chat et de la souris mortel est engagé entre le spectre et ses proies, entre les policiers et les malfaiteurs. Qui sera le plus malin ?
Et puis il y a la fuite de soi. A l'instar de Salva ou d'Elie qui tous deux sont de gros consommateurs de drogues douces. Qui peut aussi être une fuite par le travail, par la musique, par un déménagement.
La fuite des conversations conflictuelles en éteignant son portable pour être en paix ou ne pas être influencé dans ses choix.
La fuite du passé, qui concerne tant Salva qui malgré sa mise au placard a un besoin quasiment irrépressible de reprendre sa vie en main, de foncer, d'agir, de se mettre en danger, ignorant comment fonctionner autrement qu'à l'adrénaline et à l'instinct.
Marie Drevoski également semble fuir son passé, et plus spécifiquement le père de Valentine autour duquel semble se cacher un lourd secret.

Par ailleurs, Sire Cédric ( je ne peux m'empêcher de l'appeler ainsi ) dénonce particulièrement dans son roman le manque de coopération entre les différents services de police du pays, chacun cherchant à ramener la couverture à soi.
"Le système est tellement abîmé que plus rien ne fonctionne."
Les secrets militaires resteront au sein du ministère des armées et ne sont dissimulés uniquement au grand public. L'indépendance du ministère de l'Intérieur et de celui de la Justice permet les remises en liberté de coupables pour des vices de forme ou de procédure. Les information ne sont pas échangées, le travail des uns est détruit par les autres.
Avec des exemples concrets parfaitement insérées dans son intrigue, Sire Cédric dénonce un système de répartition des pouvoirs archaïque qui aboutit à des non sens, à des pertes de temps qui se calculent en tragédies humaines qui auraient pu être évitées.
Grand nombre de puzzles criminels ne peuvent être résolus rapidement que si chaque service collabore au mieux plutôt que de ne gérer que des statistiques ou des promotions personnelles.
"Toujours pieds et poings liés par la politique des résultats."

Mais Vindicta reste avant tout un pur divertissement, accomplissant parfaitement son office, surprenant et faisant frissonner le lecteur. On peut toujours reprocher le manque de crédibilité de certains passages ou l'utilisation de ficelles un peu faciles par endroits, mais il faut savoir passer outre et juste profiter, se laisser entraîner par les méandres d'une intrigue qui reste extrêmement bien ficelée.
Toutes ces enquêtes, qu'elles soient de service ou menées individuellement, finissent par se rejoindre par différents chemins en une parfaite synchronisation, ce qui contribue également grandement au plaisir de la lecture.
Enfilez un maillot de bain et plongez dans ce nouveau bain de sang.
Et retenez votre souffle, vous aurez bien du mal à le reposer une fois entamé.

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Quand on est jeune, on peut être con.
On peut être très con, voire même très très con.
Abreuvés de séries TV et de jeux vidéo ils pensent tout connaître, toutes les ficelles, rien ne peut leur arriver.
Audrey, Damien, Elie et Driss sont de ceux-là.
Ils vont monter au braquage.
Ils ont tout prévu. Ne soyez pas inquiet.
Les cagoules, les guns, la voiture... p***** c'est presque trop facile.
Finie la galère...
Enfin... Cédric Sire va vite les refroidir.
Vindicta c'est leur histoire.
C'est, quand ça dérape... gare à la chute.
Et là ils vont tomber de haut.
Et nous avec.
Parce qu'ils nous entraînent avec eux ces cons.
Ils sont piégés ces pseudos héros.
Ils ont déconné grave ça peut leur coûter cher.
Il y a bien ce flic, mais c'est qui ? Un allié ? Un ennemi ?
Il a plutôt l'air d'un loser.  Même sa hiérarchie ne croit plus en lui, d'ailleurs même lui a des doutes sur ses capacités à mener une enquête.
Et puis, il y a...un fantôme. Un monstre.
Quand la bête chasse....
La traque commence.
Je vous promets de l'émotion. Je vous promets  la peur. Je vous promets l'horreur. Je vous promets que ce bouquin, quand vous l'aurez dans les mains, vous ne le lâcherez plus.
Des chapitres courts, terriblement addictifs.
Un thriller incroyable.
Je crois que depuis un certain "purgatoire..." je n'avais pas été autant secoué.
Bon, il y a juste un bémol, de taille diront certains.
Le sang.
Vindicta c'est violent, je vous préviens.
C'est gore même parfois.
Ça coupe, ça déchire, ça perfore, bref, ça saigne. Énormément.
Peut-être qu'à cause de ça, Sire perd des lecteurs, c'est dommage. Mais je suis sûr qu'il en gagne aussi... je connais des lecteurs(rices) qui raffolent de ce genre de roman.
Il est vrai que quand on reste dans la fiction on peut laisser libre cours à tous nos fantasmes.
Mais... aimeriez-vous tomber dans les griffes du Slender Man ?



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Un pavé qui se lit très vite puisqu'il y a peu de temps mort dans cette histoire de braquage qui tourne mal. Il est ici question de vengeance, une vengeance implacable et un peu gore il faut le dire ! Je regrette juste qu'il manque un peu de suspens car on connait très vite l'identité de l'assassin. Reste à savoir comment il en est arrivé là et c'est à l'occasion de flashback que l'on est éclairé à ce sujet.
C'est une histoire menée tambour battant mais avec des personnages que je n'ai pas trouvé attachants, excepté peut-être Audrey, dont les sentiments paraissent si justes.
C'est ma deuxième incursion dans l'univers de l'auteur et je lirai ses autres romans avec plaisir.
Challenge Mauvais genres 2023
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Vindicta (Cédric Sire Metropolis, 2021) débute par le braquage d'une bijouterie qui finit mal. Les quatre jeunes cambrioleurs, contraints de prendre la fuite sans le butin, sont la cible des balles du bijoutier qui les poursuit.

Au cours de leur fuite précipitée, la jeune fille de la bande, au volant du véhicule, renverse une enfant de dix ans, Valentine, qui meurt sur la table d'opération.


Au même moment, Olivier Salva, inspecteur d'une espèce d'électron libre, relégué à des missions de surveillance pour avoir subtilisé de la drogue dans les scellés du commissariat, « planque » aux abords de la bijouterie. le bijoutier doit remettre à un avocat véreux un collier volé en échange de l'argent qui est, précisément, l'objet du braquage, ce qu'ignorait Olivier.

Mais sur les injections de son collègue et de sa hiérarchie, Salva ne doit pas intervenir afin de ne pas empêcher le braquage, seul le collier doit demeurer sa priorité. Une fois de plus Olivier désobéit, mais trop tard, il n'a pas eu le temps d'empêcher ni la tentative de cambriolage ni la mort collatérale de l'enfant.

Animé d'un sentiment de culpabilité qui ne le quittera pas, et malgré les injonctions de sa hiérarchie, il s'introduit dans l'enquête, rencontre Marie, la mère de l'enfant avec laquelle il nouera, progressivement et institue une relation intime contraire à la déontologie.


Enfin, l'auteur, sans que l'on saisisse la connexion avec ce qui précède, intercale certains chapitres relatifs à la description d'exactions en terres ennemies, d'une sauvagerie et d'une cruauté extrêmes, d'un groupe de militaires français des forces d'interventions spéciales, sous le commandement « légitime », à l'encontre de terroristes en territoire étranger.


Ce dernier point n'est pas dérangeant, en tant que tel, il est la signature de l'auteur. Cependant, on peut reprocher à celui-ci, dans cet ouvrage en tout cas, une fréquence inefficace n'apportant aucune plus-value au roman.


Est-ce à dire que celui-ci est mauvais : absolument pas : les personnages, les dialogues sont assurément bien travaillés ; l'intrigue, les paysages et les décors également. le suspense est parfaitement bien traité : l'écriture et le style sont très honorables.


Cédric Sire est un auteur qui mérite de poursuivre son ascension dans le monde littéraire du roman policier au sens large.


Je recommande son livre qui est particulièrement la promesse de bons moments d'évasions.


Bonne lecture.


Michel.




Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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La couverture indique "une histoire à cent à l'heure, un suspense addictif", écrit par Franck Thilliez, cela implique un grand compliment, et tout est vrai. le scénario est monté de manière démoniaque, les personnages nous font réagir par des sentiments variés selon leurs personnalités: on ressent de la haine, du dégoût, un sentiment de vengeance. les scènes de cruautés sont difficilement imaginables plus atroces, du bon cru de cet auteur.
8e roman que je lis de Sire Cédric, ou plutôt, de son vrai nom, comme lui même l'admet Cédric Sire. Celui ci pourrait être noté 5* en écourtant l'histoire avant le flashback sur les périodes à l'armée et en Afghanistan car cela nous déconcentre de l'histoire originale, qui a suffisamment de personnages.
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Un très bon moment de lecture que ce Vindicta de Cédric Sire. Violent et haletant, rythmé de très courts chapitres, ce roman vous prendra aux tripes (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), et accomplira avec brio son taux de divertissement. Je recommande à tous les fans de thrillers policiers qui aiment l'hémoglobine à foison.
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