Les Timour, tome 10 : Le cavalier sans visage

La saga des Timour, j'en avais lu quelques-uns lorsque j'étais gamine et à cette époque-là, j'aimais bien cette série qui me faisait voyager dans l'Histoire, me faisait vivre des aventures folles et où tout se terminait toujours plus ou moins bien, notamment pour le héros.

Timour voyageait dans le temps… Enfin non, il ne voyageait pas, mais il avait une famille où on donnait le prénom de Timour à tous les garçons et chaque membre d'une génération était mis en scène dans une histoire. Il y avait un Timour préhistorique, un Timour égyptien, un Timour romain, un Timour grec...

Cette saga, c'étaient des aventures folles à travers les âges et les pays. le tout en restant le cul dans le divan. Lorsqu'on est gosse, c'est génial !

En retrouvant cet album dans ma biblio, la belle couverture m'a fait titiller les yeux (un beau cheval noir, un cavalier masqué) et je n'ai pas pu m'empêcher de le relire, en vitesse.

Bonne nouvelle, il se déroule en Espagne, juste ce qu'il fallait pour le Mois Espagnol & Sud-Américain du mois de mai !

Cela me permettrait aussi de vérifier si cette bédé avait bien ou mal vieilli… Publiée en 1961 en album (aventure publiée dans les Spirou N°1093 à 1119, en 1959), je me doutais que cela n'allait pas casser trois pattes à un Arabe envahissant l'Espagne.

Ah pardon, j'oubliais de vous donner le résumé de l'album : "un peuple de guerriers s'est levé du fond de l'Arabie et, après avoir occupé l'Afrique du Nord, se jette, dans un élan irrésistible, sur l'Espagne".

Effectivement, la bédé a mal vieilli, mais pas trop mal… Sirius, l'auteur, n'a pas transformé les envahisseurs maures en bêtes sanguinaires ou en fous, puisque leur chef a de la jugeote et que Timour pourra parler avec lui. le méchant sera le second du grand chef…

Les Bons seront les Espagnols, retranchés dans la forteresse et qui ne voudront pas tirer des flèches sur les pauvres paysans du coin, obligés par les Arabes à déposer des fagots aux pieds des murs afin d'y foutre le feu… Les soldats ne voulaient pas tuer des gens de leur religion... C'est gentil... Mais ça les condamnait à périr par le feu.

Beaucoup de combats, d'héroïsme, de sauvetages réalisés par Timour, de poursuites folles, d'escarmouches et de gentillesse entre les soldats espagnols de la forteresse…

En 2023, ça fait un peu "too much", effectivement, mais je vais être indulgente, pour une fois en lui attribuant la moyenne. Il m'a diverti, c'est déjà ça et puis, en souvenir de mes jeunes années où cette série, appartenant à mon père, me faisait voyager (mince, je lui aurais chipé cet album, alors?? oups).

Mais ça ne me donnera pas envie de relire cette vieille série, j'ai grandi, j'ai pris de l'âge et ce qui me faisait kiffer à 8 ans ne fonctionne plus trop passé 40...