Le Pays des autres, tome 2 : Regardez-nous danser

il faut éviter les suites, comme auteur et donc comme lecteur. Certes, après un succès, la suite risque d'intéresser, mais combien ce sont laissés piéger pour fournir une pâle copie de l'original ? Leila slimani nous offre un bon livre, mais sans souffle, sans l'originalité de son précédent et c'est bien dommage, car jusqu'ici elle nous avait offert le meilleur… Ça se laisse lire, mais on attend mieux d'elle. les seuls bon passage pour corroborer ma critique, sont ceux concernant un nouveau personnage, Mehdi, mais c'est peu !

Leïla Slimani s'est lancée dans une trilogie sur l'évolution d'une famille issue de l'union d'une strasbourgeoise (Mathilde) avec un beau soldat marocain, Amine . de retour au Maroc, ils vont exploiter une ferme et s'engager dans une vie familiale, avec deux enfants Aïcha et Selim, mais aussi toute la famille d'Amine. Ça c'était « le pays des autres ».
J'attendais avec impatience son « regardez-vous danser ». Aïcha fait ses études de médecine à Strasbourg, la ferme familiale est florissante et le centre de soin ouvert par Mathilde remplit son office. Les premiers mouvements grondent cependant dans le Pays.
L'écriture est toujours liée, vive et douce, une sorte d'évidence. On se promène entre Ville et campagne, entre vie embourgeoisée, et angoisse de tout perdre…on sent, on sait que tout peut basculer. On perçoit mieux les cachoteries des personnages, leurs secrets. On est pris par cette nonchalance orientale, la moiteur de cette chaleur qui engourdit, agace et exacerbe les sens.
On attend en vain que cette tension débouche sur une intrigue, un événement…on restera néanmoins sur notre faim.
Une belle lecture , mais pour le dernier tome on attend plus….on sait de quoi est capable cette auteure….

Autant j'ai aimé le premier opus du "Pays des autres", autant j'ai été déçue par le deuxième. Certes, on retrouve l'écriture fluide et vivante de Leïla Slimani, la famille d'Amine et Mathilde, cette fois c'est le destin des enfants qui grandissent dans le Maroc des années 60 & 70. Les personnages des enfants sont au premier plan, à travers eux, le contexte politico social du Maroc est esquissé... mais justement, c'est là que je suis demeurée un peu sur ma faim... Cela reste malgré tout un livre à lire.

Une suite indispensable au "Pays des Autres"... La famille s'est embourgeoisée après l'indépendance. Leila Slimani nous fait ingurgiter beaucoup de cours de sciences politiques et de sociologie ..mais c'est nécessaire en fait pour comprendre cette période de l'Histoire du Maroc. Les enfants du couple sont d'ailleurs des "prototypes" de cette première génération de marocains vivant entre deux continents... J'ai lu avec plaisir ce Tome 2 ... mais j'ai moins "dansé"que dans le premier roman ... j'attendais peut-être trop!

Ce livre m a encore été prêté par ma belle soeur. Je l avais laissé sur ma pile n ayant pas eu début percuté que c était la suite du pays des autres que j avais pourtant beaucoup aimé alors que c c'était écrit dessus !

Plusieurs d entre vous disent qu on se lasse.. moi j'ai apprécié ce mélange historique qui rappelle quelques tristes souvenirs de cette période mais aussi l histoire de cette jeunesse qui se cherche...

Comment être soi tiraillé par le poids des traditions de la famille et ce monde qui évolue plus vite...
Comment trouvé sa place quand on est ni tout à fait Alsacienne... ni tout à fait Marocaine..

Amine et Matilde sont-ils plus heureux d avoir réussi..

Selma et Selim abandonnés nous montrent à quel point la reconnaissance et l amour des autres est important dans notre construction..

Qu adviendra-t-il de chacun dans la suite?

... j ai envie de le savoir !

La magie n'a pas opéré cette fois! Nous suivons la seconde génération du Pays des autres et j'ai eu le sentiments que cela partait trop dans tous les sens, que ce soit au niveau des personnages ou des époques. Et à part à la toute dernière page, je n'ai pas retrouvé la sensibilité pleine de pudeur qui unit Mathilde et Amine. Au demeurant, ce roman reste un tableau précieux du Maroc lors de sa prise d'indépendance...