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sur 201 notes
Partant du principe que l'on est jamais mieux servi que par soi même, l'inspecteur Léon Sadorski a décidé de forcer le destin. Pour mettre plus rapidement dans son lit sa voisine juive de quinze ans Julie, il a dénoncé sa mère en ajoutant la mention "communiste" à sa fiche. Raïssa Odwak n'est pas prête de sortir de la prison des Tourelles. Jacques Odwak étant déjà interné à Pithiviers, la voie est libre.
Pour l'inspecteur Sadorski, la vie suit donc son cours. Remis de ses blessures (voir L'affaire Léon Sadorski), le chef de brigade de voie publique à la 3e section de la direction générale des Renseignements généraux et des Jeux alias "Le Caïd du Rayon juif " enquête sur un attentat survenu Boulevard du Palais Il a bon espoir de résoudre l'affaire, de passer Inspecteur principal et de gâter son épouse Yvette qu'il aime tendrement. Dégainant à tout bout de champ sa carte de police pour obtenir des passe-droits, de la nourriture, violer des femmes, et susciter la terreur, il n'a que deux buts dans la vie. Purifier la France et être bien noté par ses supérieurs. Soignant son réseau d'informateurs, Sadorski a toujours les sens en éveil. Véritable chien de chasse à l'affût des comportements suspects, des mots lâchés à la va-vite contre la politique du maréchal et les forces de l'ordre il remplit sans scrupule ses fiches, et ne dédaigne pas à l'occasion rédiger des lettres de dénonciation pour faire avancer ses petites affaires. La découverte fortuite du cadavre d'une femme à Sucy-en-Brie au cours d'une promenade champêtre va faire saliver Sadorski et lui permettre de faire ce qu'il maîtrise le mieux, secouer l'arbre pour voir ce qu'il en tombe, dénoncer, arrêter, torturer et obtenir la promotion tant convoitée. Qui plus est, nous sommes au printemps 42 et le « vent printanier » s'apprête à souffler sur la France.

Romain Slocombe a donné naissance à une des pires ordures de papier de la littérature française, même s'il s'inspire très largement des parcours de Louis Sadosky et d'autres policiers des Brigades spéciales. Difficile de trouver la moindre étincelle d'humanité chez l'inspecteur qui, dans L'Affaire, comme dans L'Etoile jaune, agit en roue libre en plein bourbier. Pas besoin d'aller chez Ellroy pour trouver des ordures fascinantes et mettre le nez dans la fange. Slocombe est toujours aussi efficace, et travaille la matière historique au corps pour nous offrir un nouveau grand roman noir, une brillante et sordide variation sur la France occupée, le rôle de la police française, les attentats perpétrés contre l'occupant, l'abnégation des résistants, ainsi que les exécutions commises par les communistes sur les traîtres au parti.
ll y a chez Slocombe une clairvoyance qui fait froid dans le dos, un refus du manichéisme, un don pour dépeintre les nuances et les subtilités qui font les individus. Ses romans sont des miroirs désagréables de la vie, qui heureusement nous présentent des portraits de femmes extraordinaires par leur courage et leur obstination. Le plus difficile finalement pour le lecteur est de constater que dans cette Etoile jaune de l'inspecteur Sadorski, tout se joue sans la présence des Allemands. Les boches ne sont que des uniformes qui passent. Il n'y a que des Français comme si cette Occupation était en fait un chèque en blanc pour concrétiser toutes les bassesses et les desseins les plus déguelasses de l'humanité. Un blanc- seing pour se débarrasser d'une ex-femme, d'un rival en affaire, ou d'un voisin. Il suffit d'investir dans une feuille, une enveloppe et un timbre.
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Après l'affaire Léon Sadorski, ce deuxième ouvrage me tendait les bras. Et j'ai reçu une claque!!

Paris sous l'occupation en 1942, est formidablement restitué. L'inspecteur Sadorski est un salaud de la pire espèce; odieux, agressif, opportuniste, pervers, violent et j'en passe, antisémite par nature et policier par vocation, sans scrupules, puisqu'il ne fait «qu'obéir aux ordres!!!!» cette phrase que l'on entendra dans la bouche des tortionnaires de tout poil à la libération. les nazis ont trouvé en lui (et en beaucoup d'autres) le relai parfait de leur politique d'extermination.

Ce livre démontre une fois de plus la responsabilité de la France (l'Etat Français) dans la Shoah.La politique de collaboration a permis à des individus tels que Sadorski de commettre des atrocités sous «couvert» de la loi....

L'auteur a fait un travail d'historien et de mémoire remarquable, c'est très documenté (notamment tout ce qui concerne la rafle du Vél d'Hiv.), la police française sous l'occupation n'en sort pas grandi, une partie de la population non plus...

Ce livre est très «agréable» à lire (malgré le contexte) et superbement écrit. Merci M.Slocombe
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Second volet consacré, par Romain Slocombe, à  l'inspecteur Sadorski. Sinistre personnage, policier zélé, affecté aux Renseignements Généraux dans Paris occupé. 
Ouvertement antisémites,  farouchement anticommuniste,  et, accessoirement,....obsédé sexuel.
Chargé, par sa hiérarchie, d'enquêter sur un attentat commis dans un bistrot où se réunissent ses collègues,  et sur l'assassinat d'une jeune femme dont il a découvert lui-même le cadavre, Sadorski, sous la plume de l'auteur, nous livre une vision criante de vérité sur l'un des épisodes les plus sombres de notre histoire.
Slocombe nous jette à la face cette vérité historique que beaucoup feignent d'ignorer encore de nos jours. Il évoque,  ici, la vie des Juifs sous l'occupation , obligés de porter l'étoile jaune,  persécutés , surveillés, contrôlés,  arrêtés  arbitrairement, les terribles journées de la rafle du Vel' d'Hiv, sous l'oeil d'une population souvent complice par adhésion aux idées nazies,  par intérêt,  par peur, par lâcheté même, rarement révolté. Une complicité que l'on retrouve dans la police sous couvert, comme le dit l'inspecteur lui-même, du "bien faire son métier"...Chez les politiques bien évidemment avec le gouvernement de Vichy, chez les journalistes, toujours prompts à alimenter la propagande. On vit ces heures sombres le ventre noué.
Derrière ce portrait d'un policier aux ordres, chez qui on pense parfois déceler une once d'humanité,  Romain Slocombe nous pousse à réfléchir. Il est trop tard pour faire le procès de ces gens-là, certains furent jugés en leur temps. Mais le lecteur, qui au fil des pages croise tous ces personnages (qui, pour la plupart et y compris ce policier, ont réellement existé) doit se poser des questions :
- Comment une partie de la population en est-elle venue à haïr des hommes, des femmes et des enfants avec qui elle vivait en parfaite harmonie jusqu'à l'arrivée de l'envahisseur ?
 - Et moi, qu'aurai-je fait à leur place ? Ce flic qui est finalement un salaud à nos yeux, à notre regard d'aujourd'hui, l'était-il plus que tous ces gens qui fermaient les yeux et se bouchaient les oreilles ?
Après avoir lu L'affaire Sadorski, jamais je ne pensais lire la suite. Cet ignoble individu me hantait. Et puis j'ai rencontré l'écrivain,  un entretien riche et instructif, sur son travail, ses recherches,  ses motivations. Si le devoir de mémoire doit passer par le roman, je vous le dis, amis lecteurs, L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski en est une parfaite illustration.
Tout au long de ma lecture de L'affaire Sadorski,  j'ai eu des envies de tuer ce personnage, dans les premières pages de L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski,  cette obsession est revenue, mais au fil de ma lecture, mon regard a changé, non pas que j'éprouve une quelconque empathie pour lui, mais parce que, par son écriture,  Romain Slocombe m'a plongé dans la Grande histoire et m'a fait comprendre que son flic n'est qu'un pion sur l'échiquier.
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Paris. 1942.

Après un passage par la Gestapo à Berlin, où il a connu des heures, des jours, difficiles, l'inspecteur Sadorski est de retour à Paris, toujours aussi désireux de débarrasser la France des juifs à qui il reproche tout et n'importe quoi… Comme beaucoup de « bons »et « vrais » Français à la même époque…
Il déteste tous les juifs, mais pas nécessairement toutes les juives lorsqu'elles sont jeunes et jolies. Tenez, par exemple, notre « brave » policier est obsédé par sa jeune voisine juive, Julie Odwak, une lycéenne dont il a fait interner la mère pour balayer les obstacles qui pourraient l'empêcher de la glisser dans son lit. Quant au père, cela fait un bail qu'il a été déporté. Pourtant, Sadorski est marié et se livre matin et soir à des parties de jambes en l'air avec sa charmante épouse. Qu'à cela ne tienne, il faut que Julie vienne habiter chez lui sous prétexte d'échapper aux rafles… auxquelles Sadorski participe en manifestant beaucoup de zèle.

Le 29 mai 1942 explose une bombe dans un café assidument fréquenté par les Brigades spéciales. Voilà qui ne saurait rester impuni. Sadorski, en bon flic, va suivre l'affaire de très près.
Prenant un congé, dans un cadre bucolique en compagnie de son épouse, notre poulet va tomber sur le cadavre d'une femme complètement dépouillée, assassinée par balles. Notre fin limier tient à résoudre cette énigme…

Critique :

Toujours aussi bien documenté, Romain Slocombe entraîne le lecteur de suspense en suspense, se basant sur des faits historiques dont il donne les sources à la fin de l'ouvrage. Il dépeint une société française largement antisémite, où seul un petit nombre de citoyens, de policiers et de gendarmes montre de la compassion pour ces femmes, ces hommes et ces enfants juifs traités de façon innommable par les autorités françaises, aux ordres de Pétain, Laval et Bousquet, qui vont bien au-delà des exigences allemandes.
L'inhumanité des traitements subis par les juifs, mais aussi par les résistants, est décrite de façon qui pourrait paraître excessive à certains et qui, pourtant, est corroborée par bien des témoignages de survivants. Les pulsions sadiques de crapules patentées officiant dans les « forces de l'ordre » en viennent même parfois à dégoûter un Léon Sadorski qui n'a rien d'un enfant de coeur.
L'écrivain nous donne à voir un être des plus odieux à qui il arrive quelquefois de se montrer compatissant. le lecteur en viendrait presque à éprouver de la sympathie pour cet infâme cloporte qu'est Léon Sadorski. J'ai dit presque ! Car très vite notre inspecteur principal nous prouve à quel point il est haïssable, toujours prêt à commettre les actes les plus vils pour satisfaire ses pulsions, tout en faisant preuve d'une hypocrisie digne des plus grands faux-culs. Remarquez qu'une confession suivie de quelques « Pater noster » et « Ave Maria » suffisent à apaiser sa conscience.
La description que Romain Slocombe donne du Vél' d'Hiv est bien plus réaliste que les images dont on dispose.
Le rôle du parti communiste français est aussi bien évoqué rappelant qu'il a fait ami-ami avec les Nazis au début de la guerre jusqu'à ce que l'Allemagne envahisse l'URSS… Des rivalités qui n'avaient pas grand-chose à voir avec la politique ont aussi amené des « camarades » à commettre des actes détestables… entre eux !
Un immense roman qui donne un excellent aperçu de ce que pouvait être la vie à Paris en 1942, année où l'on compte encore beaucoup d'admirateurs français de Monsieur Hitler et des Nazis.
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Par un second opus sur le détestable inspecteur Léon Sadorski, Romain Slocombe nous immerge à nouveau dans les bas-fonds de l'Occupation, mettant en lumière le rôle de l'administration française sous gouvernement allemand.

L'auteur se fait conteur de ces temps difficiles (très sombre année 42 avec la rafle du Vel' d'Hiv') et sa description sociale est factuelle et sans jugement. Elle est particulièrement documentée comme dans le précédent livre (L'affaire Léon Sadorski). C'est une véritable radiographie des événements, qui laisse une impression de malaise palpable devant ce qu'une certaine France pouvait être: antisémite, nationaliste, pétainiste, anticommuniste et résolument collaboratrice. Quand des individus se compromettaient dans ces mouvances, en y ajoutant des travers comme l'opportunisme, la délation et l'autosatisfaction, l'abject était à son comble.

Si je salue un livre original par la thématique historique très travaillée, je n'ai, encore une fois, pas adhéré à l'écriture, trop lourde, trop appuyée de détails. On risque la noyade dans des pages trop explicatives, alors que le propos est entendu et compris. Je suis d'ailleurs surprise de ce ressenti car certains anciens livres de l'auteur étaient plutôt minimalistes et pour autant tout aussi percutants.

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A la lecture de ce " roman noir " je me suis remémoré les ouvrages de Maurice Rajsfus ( " Je n'aime pas la police de mon pays " et La rafle du Vel d'Hiv " ) . Si il est vrai que quelques policiers français se sont abstenus d'une franche collaboration avec l'occupant allemand , la majorité d'entre eux ont agi comme des voyous .

Slocombe et Rajsfus , tous deux d'origine juive montrent ici à voir la malfaisance de cette police française qui alla souvent au devant de ce qu'exigeaient les allemands .

La lecture de cette " fiction " qui colle d'assez près à l'histoire vraie est souvent insoutenable et permet aussi de comprendre le manque d'état d'âme de ces policiers qui ont embarqué de force des étrangers dans des vols affrétés par le gouvernement français dans une époque plus proche de la nôtre . Autre temps , même méthodes barbares !
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C'est en se basant sur l'histoire vraie de l'inspecteur principal adjoint Louis Sadosky que Romain Slocombe nous offre un roman historique très bien documenté (la bibliographie est d'ailleurs impressionnante).
L'auteur brosse un portrait réaliste de ce qu'était la France sous l'Occupation : traque des communistes et des juifs avec notamment le malheureux épisode du Vel d'Hiv, collaboration, histoire interne du parti communiste, mode de vie, etc...
L'inspecteur représente bien une certaine frange de la police, avec toutes ses compromissions et sa collaboration intensive avec l'occupant nazi.
Par ailleurs, je regrette un peu le nombre d'épisodes à caractère sexuel. Cela ne me gêne pas en soi mais ça n'apporte rien au récit.
L'écriture est agréable bien que certains épisodes soient un peu trop riches en détails.
Je ne savais pas qu'il s'agit de la suite de L'affaire Léon Sadorsky mais ça ne m'a pas gênée dans ma lecture. Je compte d'ailleurs le lire aussi prochainement.
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Où l'on retrouve l'IPA Sadorski, qui donne de plus en plus envie de vomir (si cela était encore possible après l'Affaire Sadorski) au fur et à mesure que la furie et la folie se déchaînent contre les Juifs et contre les communistes. On assiste à toute l'horreur de la rafle du Vel' d'Hiv' et aux premiers départs massifs de femmes et d'enfants vers les camps de concentration et la mort assurée.
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Il m'aura fallu du temps pour lire ce second opus, les longues nuits d'hiver approchant j'ai envie de lire plus de pavés et de romans historiques, ce livre était donc parfait pour moi. J'ai gardé de plus un plutôt bon souvenir de l'écriture de l'auteur et surtout de conteur de Romain Slocombe.

Ce qui m'a frappé ici c'est la facilité avec laquelle l'auteur nous restitue cette période de la seconde guerre mondiale, de mon côté en tout cas je n'ai jamais été autant imprégné dans cette sombre période et de plus avec un personnage aussi détestable que l'inspecteur Sadorski.

Ici il va devoir enquêter sur un attentat et sur un meurtre d'une jeune femme en banlieue parisienne, certains lieux décrits me parle beaucoup car c'est la ou j'ai vécu durant mon adolescence et j'ai vraiment retrouvé un certains nombres de lieux.

De plus la période historique est plus que chargé, l'auteur nous raconte le port de l'étoile jaune qui devient obligatoire pour les juifs, la rafle du Vel d'Hiv, il est également question des différents camp tel que Drancy ou la mère de Julie Odwak se trouve sur la dénonciation de Sadorski.

Un récit sur la période très sombre de l'occupation durant la seconde guerre mondiale mais je trouve le style de l'auteur agréable à lire, je n'enchainerai pas tout de suite le troisième opus car les sujets évoqués sont lourds et j'ai besoin de lecture plus légère pour le moment. Cependant j'ai bien noté les autres opus qui me permettront de mieux connaitre cette période et véritablement de me plonger dans celle-ci.
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Ce deuxième opus des aventures de l'inspecteur Sadorski n'a d'égal que le premier.
Rappelons que le personnage principal est un abominable policier parisien exerçant pendant l'occupation : profiteur, antisémite, violent, obsédé sexuel, arrogant, bref toutes les qualités pour plaire à l'esprit du moment.
Même s'il n'est pas le narrateur, tout est présenté de son point de vue, et en préface, on peut lire ceci : « Ni l'auteur, ni l'éditeur ne cautionnent les propos tenus par le personnage principal de ce livre. Mais ils sont le reflet de son époque (…) ».
Nous sommes au printemps 1942 et le sujet historique principal du roman est la rafle du Vel d'Hiv survenue le 16 juillet. L'auteur ne nous épargne aucun détail des horreurs commises par la police française et celles subies par les familles juives (ou non du reste) à l'occasion de cet événement de grande envergure.
Même si l'on connaît le sujet par coeur, certains passages sont très difficiles. Ils l'ont été d'autant plus que certains se déroulent dans des lieux dont je connais très bien la topographie pour y avoir vécu. Dans ces moments-là, l'auteur fait preuve d'un grand talent car on sent bien qu'il reprend la direction du récit, que l'exposé des faits n'est pas filtré par le prisme de l'inspecteur Sadorski mais est malheureusement une suite factuelle de comportements indignes.
A ce titre, le dernier chapitre est glaçant.
Ce roman reste très intéressant à lire car il incorpore des documents authentiques (comme la liste absurde et incohérente des règles concernant les personnes à arrêter) et est illustré par une série d'anecdotes de la vie parisienne au temps de l'occupation.
Ce roman est donc riche sur le plan du style et représente également un document historique. La personnalité du personnage principal permet de rappeler à chaque instant combien dans cette période troublée, il était difficile de faire la part entre les bons et les méchants.
J'attends la suite avec impatience.
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