AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 195 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
8 avis
2
8 avis
1
0 avis
Susan et Dennis confient aisément les clés de leur appartement à leurs relations plus ou moins proches. Et comme le jeune homme évolue dans le monde de la musique rock, elles sont nombreuses.
Alors que Susan est en vacances, Alice, sa meilleure amie, vient arroser les plantes et découvre Dennis et son ami d'enfance, Craig, assassinés.
L'inspecteur Honey est chargé de l'enquête et soupçonne rapidement un des membres du premier cercle d'amis qui inclut Noah, un autre musicien, son épouse Rya, qui a eu une aventure avec Craig, et Ray, ingénieur du son et le seul à connaître un vrai succès musical. Mais comme, chacun avec sa bonne raison, ils cachent tous une part de vérité, l'enquête s'annonce laborieuse...

Ce roman a été initialement publié en 1984, quelques années après l'assassinat de John Lennon, et personnellement, je situe les deux faits dans la même veine : la fin des utopies hyppie et beatnik des années 60-70.
Jane Smiley restitue la vie New-Yorkaise d'un groupe de jeunes venus de l'Amérique profonde. Les garçons continuent, ou font semblant, de poursuivre leur rêve : réussir dans la musique. Mais leurs échecs les poussent aux frontières de la légalité et du petit trafic de drogue. Les filles ont cherché davantage de stabilité et se sont plus ou moins embourgeoisé dans des emplois plus pérennes.
Le coeur du texte, c'est la confrontation de ces deux "mondes", décortiquée par l'inspecteur Honey et par une Alice plus ou moins consciemment stimulée par sa rencontre avec Henry, un jeune botaniste.
Le résultat est un très bon roman, présentant une vision un peu glaçante de ce que le temps, l(e manque d)'argent et la grande ville peuvent provoquer...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
Commenter  J’apprécie          470
Sentiment mitigé vu l'aura de son auteur, récompensé par le prestigieux prix Pulitzer pour "L'exploitation". Car le roman oscille entre plusieurs genres sans jamais vraiment nous passionner. Alors bien sur Smiley dresse le portrait de jeunes gens aux personnalités complexes (notamment le personnage d'Alice), le double meurtre dès les premières pages affute notre curiosité, la façon de mettre New York au coeur du roman est plutôt bien vu, et pourtant jamais le roman ne décolle, on reste constamment le cul entre deux chaises, ce qui vous l'avouerez est pas forcément confortable. Alors bien sur, on s'accroche, à la psychologie des personnages plutôt intéressante, à l'écriture de Smiley agréable mais décidément c'est sur mode alternatif et sans passion que l'on suit Smiley. Dommage.
Commenter  J’apprécie          270
Au moment de donner mon avis, là, maintenant, je suis bien embêtée.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas dire non plus avoir été transportée par le récit.

L'histoire s'ouvre sur un double meurtre, deux amis sont tués dans l'appartement de l'un d'eux. C'est une troisième amie qui découvre les corps. Il ne s'agit pas pour autant d'un roman policier, ce double meurtre ne servant en fait que de prétexte au reste de la narration, à savoir les relations interpersonnelles entre tous les membres de ce petit groupe d'amis (mais, sans spoiler, pour les amateurs du genre qui liraient mon avis, on a la résolution de l'affaire à la clé).
Et on peut dire que ce n'est pas joli-joli tout ça, et la conclusion qu'on pourrait en tirer est que, même très entouré, on se trouve en fait fatalement seul, tout le temps.

Jane Smiley possède une écriture très soignée et dissèque avec brio les rouages de l'amitié et les mécanismes qui entrent en jeu dans la conservation des liens. Qu'est-on prêt à faire ? Toute vérité est-elle bonne à dire ? Est-on prêt à tout accepter ?
J'ai aimé aussi que la ville de New York soit au centre du roman, la véritable héroïne, c'est elle ! Et le NY des années 80 n'est pas celui des années 2000 et suivantes...

A contrario, je me suis demandé tout le long de cette histoire où l'auteure voulait en venir, ce qu'elle voulait démontrer (si tant est que Jane Smiley souhaitait démontrer quelque chose). En fait, le gros point noir du récit est que ça ne décolle jamais vraiment. Les personnages sont bien décrits, leurs caractères également , particulièrement Alice, mais il faut bien avouer qu'on tourne en rond, que c'est très répétitif. Alors on attend, on attend, on espère et puis non.

En résumé, je ne saurais conseiller ce roman. C'est bien écrit mais ce n'est pas suffisant.


Challenge multi-défis 2019
Challenge XXème siècle 2019
Challenge Monopoly
Challenge Trivial Reading III
Commenter  J’apprécie          90
Un double meurtre dès les premières pages, les résultats de l'investigation criminelle dans les dernières ; et pourtant ce roman n'a rien d'un polar. Ce crime et sa résolution ne sont que des prétextes pour explorer le thème des liens humains, qu'ils soient fraternels, amicaux ou amoureux. Que sommes-nous prêts à accepter des gens auxquels nous sommes liés ainsi? Que serions-nous capables de faire dans un moment crucial de leur existence ? Comment oserions-nous leur venir en aide dans l'épreuve ? Comment parviendrions-nous à mettre un terme à notre relation si l'épreuve que nous vivons n'a d'autre origine que ces gens-là, justement, nos amis, nos conjoints ou ceux que nous considérons comme nos frères? Et, finalement, ces liens qui se font et se détruisent peuvent-ils effacer ce poids qui écrase tout être humain dès la naissance : la solitude.
Ces réflexions, finement insérées dans l'intrigue, rendent ce roman intéressant, et le style de Jane Smiley augmente encore le plaisir de lecture : une écriture vive, des dialogues bien construits, animés et réalistes, des personnages subtils et bien campés, des décors et des ambiances précis, concrets tout en évitant l'indigestion de détails.
Cette autrice avait tout même reçu un Pulitzer pour un autre roman. Et cela se comprend.
Commenter  J’apprécie          70
Un bon bouquin qui délasse. L'intrigue est simple. La lecture facile. Il vaut pour New York, quand on connaît un peu et pour son étude des moeurs du début des années 80. Les relations amoureuses évoluent, les relations sociales et le rapport à l'argent également. On aime les hommes, les femmes indifféremment. On a l'instinct grégaire mais l'individu pointe son nez. L'argent attire et agite. La religion n'est pas un sujet.
À lire. Je ne connaissais pas l'auteur. Je la relirai avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          70
Duplicate Keys
Traduction : Anne Damour

J'ai acheté ce roman au vu de sa quatrième de couverture et j'avoue en être sortie non pas déçue à cent pour cent mais ...
Oui, il y a un "mais" et pourtant, je ne saurais dire avec exactitude à quoi il tient - chose, vous l'avouerez, assez rare chez moi.
En cherchant bien cependant, je dirai que "Un Appartement à New-York" ne tient pas ses promesses. J'y attendais du piquant, de la férocité, du suspens également, puisque l'ouvrage se fonde sur un double meurtre et, si j'y ai bien rencontré tout cela, ce fut malheureusement sous une forme aseptisée. Il ne me reste donc qu'à me procurer "L'Exploitation" et à voir si vraiment - et selon mes critères personnels - son auteur méritait bien son Pullitzer.
Le thème ? Un appartement new-yorkais, dans un quartier relativement correct et dans les années 80/90. Il appartient à Suzan Gabriel, laquelle y vit régulièrement avec son compagnon, Dennis. Dans leur orbite, le frère adoptif de Dennis, Craig. Dennis et Craig sont tous deux musiciens et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont manqué le coche : leur meilleure période est derrière eux. Seul problème : Craig, qui est proche de la mythomanie, ne veut pas l'admettre et l'emprise qu'il exerce sur Dennis - et d'ailleurs sur l'essentiel de ceux qui l'approchent - est telle qu'eux aussi se refusent à voir la vérité en face.
La musique ne nourrissant pas son homme, Craig vient en plus de se compromettre en achetant une appréciable quantité de cocaïne qu'il entend bien revendre au prix fort.
Mais un jour, alors qu'elle vient arroser les plantes en l'absence de Suzan, Alice Ellis, sa voisine et amie - et notre héroïne - découvre les cadavres de Dennis et de Craig, une balle dans la tête chacun, encore assis dans le salon ...
Qui avait intérêt à abattre les deux hommes ? Un dealer non payé ? Un mari qui aurait pris ombrage des nombreux succès féminins de Craig ? Un proche ? Ou l'un de ces inconnus qui étaient susceptibles de débarquer dans l'appartement à toute heure du jour et de la nuit puisque, animés d'un esprit hippy complètement dépassé, Craig et Dennis en donnaient des doubles de clés au premier venu rencontré dans un bar un soir de concert ? ...
Les premiers chapitres passés, j'ai persévéré et tenté de m'intéresser coûte que coûte à une histoire qui me paraissait en fait très mal conduite. La découverte de l'assassin ne m'a fait ni chaud ni froid en ce sens que, renseignée par de nombreuses années de lecture de polars, j'avais pressenti son identité très tôt. Ses mobiles pourtant m'intéressaient mais, là aussi, j'ai été déçue : aseptisés et peu cohérents, voilà ce qu'ils étaient.
Donc, si vous voulez commencer à lire Jane Smiley en vous attanquant à "Un Appartement à New-York", sachez que vous risquez d'être fort déçu. ;o)
Commenter  J’apprécie          70
{UN APPART A NEW YORK ...DONT J'AI PERDU LES CLEFS} : Un double meurtre dès les premières pages, un personnage central complexe, New York en toile de fond, avec tous ces ingrédients je m attendais à un bon moment de lecture. Pourtant plus j avançais dans ma lecture, plus j'avais le sentiment que le roman ne décollait pas. Est ce parce que je me suis doutée assez vite de l'identité de l'assassin ou est ce parce pour moi Un appart à New York manque de souffle romanesque mais je n ai pas trouvé ce titre passionnant du tout. Peut être pas le bon titre de Jane Smiley.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          61
C'est l'histoire d'un groupe d'amis ayant formé il y a plusieurs années un groupe de musique. Mais le succès n'était pas au rendez-vous. Certains l'avaient compris assez tôt et avaient changé de vie, d'autres continuaient à y croire en espérant qu'un producteur les remarqueraient. C'était justement le cas de Dennis et Craig.

Ils avaient tous déménagés à New York dans l'euphorie de la musique, bons amis, Susan et Dennis donnant les clefs de leur appartement à qui en avait besoin. Mais ils s'enlisaient de plus en plus dans leurs vies. Et puis un jour, alors qu'elle passait arroser les fleurs chez Susan, sa meilleure amie, Alice découvre les corps de Dennis et Craig. Ce dernier vivant quasiment chez le couple.

Commence alors l'enquête et la longue liste des détenteurs des doubles de clefs. J'étais un peu sceptique au départ quand au personnage de l'enquêteur puis peu à peu je lui ai fait confiance. Par contre j'ai eu du mal avec Alice. Forcément il s'agit de la plus sensible et de la plus influençable du groupe. J'ai bien aimé quand elle a enfin coopéré avec l'enquêteur, cela lui à ouvert les yeux.

Ce roman policier m'a tout d'abord pas donné l'impression d'en être un, malgré les deux meurtres. Puis quelques événements suspects nous interrogent et commencent à nous faire froid dans le dos.

La découverte du coupable est plutôt déroutante, on essaye de recoller tous les indices. Et puis tout s'explique, j'ai été bluffée ! Jusqu'au bout on se demande si c'est le coupable ou l'enquêteur qui aura le dernier mot.
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
Commenter  J’apprécie          60
Un bon livre où sont décrites avec précision différentes personnalités qui doivent par un meurtre se remettre en question par rapport aux liens qui les unissaient et par rapport à leurs vies personnelles.
Commenter  J’apprécie          60
Un policier lu à l occasion d'un challenge sinon je pense que je n'aurai lu l'occasion de le lire
Mon avis est mitigé faut que je précise que l étiquette roman policier n'est pas mon genre de lecture préférée.
Mon avis reste mitigé j'ai apprécié qu'il n'y est pas trop de scènes de violence mais j'ai trouvé que l'histoire traîne en longueur
Ce roman ne me laissera pas un grand souvenir et je ne sais pas si je retenterai une lecture de Jame Smiley.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (582) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}