Merci à Babelio et à l'éditeur Bragelonne pour ce livre reçu suite à l'opération Masse Critique du 23 mai 2014.
Note préliminaire : je ne suis pas le public cible de ce livre (d'où une note moyenne). Je n'ai pas assez de culture "geek" pour apprécier un grand nombre des références citées d'une part, et, d'autre part, comme je vais le signifier plus loin, ce livre s'adresse aux hommes (et je suis une femme).
Ce livre et moi sommes partis sur de mauvaises bases au départ. En effet dès les toutes premières pages je me suis aperçue que le geek auquel s'adressait cet ouvrage était un homme et j'ai fulminé qu'on ne reconnaisse pas la place des femmes au sein de cette culture. En réalité il y a une note dédiée aux "geekettes" et l'auteur réalise bien qu'il y a une population féminine parmi les fans de comics, jeux vidéos, etc. Toutefois, quoi qu'il soit dit dans cette fameuse note, je trouve ce livre difficilement transposable en version féminine...
Après les premiers chapitres est survenue pour moi la question "à quel degré suis-je sensée prendre ce livre ?" Je m'explique : les premiers conseils relevant tellement du bon sens, je me suis posée des questions. En lisant attentivement la préface, j'ai trouvé la réponse recherchée, cette oeuvre est "surtout un hommage à la culture geek". Bref, messieurs, à part si vous avez des tendances Sheldon Cooper très prononcées, je ne pense pas que vous apprendrez énormément de choses en matière de séduction. Par contre si vous aimez la fantasy, les comics, les MMORPG, les jeux vidéos, vous prendrez plaisir à voir décrite la quête de l'âme soeur (la fameuse "Player Two") comme une aventure de jeu vidéo avec de nombreuses références culturelles à l'appui.
Cette idée de départ me semble vraiment bonne et elle est bien orchestrée par la forme du texte : paragraphes en "niveaux de jeu", compétences à points comme sur les fiches personnages de jeux de rôle, points de vie, etc.
Pour ma part, j'ai souri devant plusieurs passages de ce livre mais j'ai dû le lire à petites doses : enchaîner les chapitres ne m'était pas possible, je me lassais assez vite du style, trouvant une certaine lourdeur et une répétition des mêmes enjeux. Mais peut-être est-ce aussi lié à mes lacunes concernant les oeuvres citées ?
L'objet "livre" est aussi à prendre en compte : une couverture rigide bien décorée façon rétrogaming, images qu'on retrouve au fil du livre, bien présenté, c'est un bel objet graphique.
Même si ce livre ne m'a pas pleinement convaincue (une certaine lourdeur, répétition), je lui mets trois étoiles car l'idée est bonne, bien construite et je me dis que les vrais amateurs de culture geek devraient apprécier.
Petit désagrément à noter : de la pub plus ou moins discrète pour le site de rencontres associé, dont deux pages de "vraie pub" à la fin mais bon avec le bandeau du livre nous sommes prévenus dès le départ (c'est la "marque" du site en question).
Je pense que ce livre peut vous plaire si vous êtes un homme immergé dans la culture geek ; pour le commun des mortels (les moldus en quelque sorte) j'ai bien peur que ce livre vous laisse de marbre.
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Dans le cadre de l'opération Masse critique...
Merci à Babelio et aux Éditions Bragelonne.
Quel mot caractérise le plus cet ouvrage ? Je dirais "déroutant".
En effet, le titre annonce la couleur : on va prendre une grosse masse et détruire tous les préjugés négatifs sur les geeks. Au revoir l'image de l'homme bedonnant avachi derrière son ordi avec sa bière et son paquet de chips ! Il est grand temps de poser sa manette (ou son joystick) et d'aller rencontrer l'âme soeur "in real life".
Ce livre est un petit bijou en ce qui concerne les références à des films/jeux/séries/comics... et que l'on soit geek ou pas, il y aura forcément des allusions que nous comprendrons. Mais en dehors du ton très décalé et de cet humour omniprésent, on se rend compte que... incroyable, l'auteur donne vraiment de très bons conseils, le tout sans prendre ses lecteurs de haut ! Ce livre peut vraiment être pris pour un ouvrage de coaching personnel qui se déleste des phrases toutes faites ou des mantras indigestes que l'on retrouve habituellement ! C'est drôle, léger et les conseils, même s'ils sont assez simplistes dans certains cas, amènent le lecteur à avoir une meilleure confiance en lui au travers des mises en situation assez parlantes.
Pour ma part, j'ai vraiment apprécié la lecture et découvert avec amusement que oui... j'étais bien un geek (j'ai dû mettre une demi-seconde à répondre à la question du test page 11...) et fier de l'être !
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Plein d'humour, ce premier guide de rencontre 100% geek est à la fois un vrai guide de drague et un hommage à la culture geek.
En quelques chapitres très clairs, l'auteur analyse diverses situations que l'on peut rencontrer lorsque l'on drague, à la lumière d'analogies aux univers geek. C'est drôle, mais c'est surtout très bien fait.
Car geek et non-geek trouveront matière à draguer dans cet ouvrage, tout en améliorant leur culture générale (au vu des nombreux romans, films, et autres séries cités).
C'est drôle et bien fait, et pas uniquement réservé aux geek ciblés, donc il n'y a aucune raison de s'en priver !
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Livre sans grand intérêt, ressortant une compilation de mauvais articles de magazines féminins, le tout rehaussé à la sauce geek
A lire si vous n'avez vraiment plus rien d'autre sous la main
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Se mettre à draguer, c'est un peu comme diriger un raid contre la partie supérieure du Pic Rochenoire dans World of Warcraft. Je ne vais pas vous faire un dessin.
Sauf si vous n'êtes pas joueur de WoW. Auquel cas, je devrais peut-être. Bon. La première fois qu'on le fait, c'est flippant à mort. Et la millionième fois, c'est toujours flippant.
Je considère la technologie comme un outil, pas comme une béquille.
Ce n'est pas pour rien que les geeks lisent toujours le livre, la BD ou les comics avant d'aller voir le film. Qu'ils s'intéressent à la série originale plutôt qu'au remake. Qu'ils prennent le temps de jouer avec les decks de Magic et les figurines de Warhammer 40,000 avant d'essayer les nombreuses adaptations électroniques. Respecter les traditions, comprendre comment — et pourquoi — on concevait telle ou telle chose à l'époque nous permet de mieux profiter de la modernité.
Comme je l’ai déjà dit, Player One, il vaut mieux avoir une idée de destination avant de lui proposer une sortie. Il y a peu de chances pour que vous sautiez dans un TARDIS pour l’emmener dîner sur Gallifrey (avant sa destruction), mais si elle vous demande: "C’est quoi, le plan?", ce serait ballot de rester bouche bée.