AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 127 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chtulhu, la pierre angulaire de l'oeuvre de Lovecraft, le mythe du même nom et le jeu de rôle s'en inspirant . . . . Retour en enfance obligé pour les fans de « casus belli » et autres « advanced Dungeons and Dragons », de «Jeux Descartes» et du fameux dé à 20 faces . . .
Visuellement le dessin est plat et très stylisé avec une palette de couleurs éclatantes. Les contrastes sont marquants : bleu sombre et rose, vert pâle et magenta... Les planches souffrent parfois d'un problème d'enchaînements qui plongent le lecteur dans une difficulté de compréhension. En plus, il reste des coquilles orthographiques, c'est bête.
C'est donc de l'univers des rôlistes que s'inspire cette BD.
On suit un groupe d'ados dont certains pratiquent cette activité dans des endroits particuliers : cimetière par exemple. On voit donc dès le début que les scénaristes s'inspirent plus d'un fait divers abondamment commenté par des journalistes ignorants il y a fort longtemps que d'une expérience personnelle.
En fin d'ouvrage, il y a une explication de la fabrication de l'ouvrage et c'est en la lisant que j'ai compris ce qui clochait . . . Car c'est un peu le souci de cette BD : à vouloir trop en faire, mélanger les sources d'inspiration, on plonge le lecteur dans un état ressemblant à celui des héros de l'histoire qui confondent jeu et réalité. le lecteur, même averti, même Lovecraftien, est un peu déboussolé. . . Alors les autres j'imagine...
Et puis surtout, il y a des choses qui passent difficilement : quand page 39, le personnage principal sort une boite de ADetD et que l'on en parle comme un « wargame », on sursaute tellement la confusion est énorme pour quelqu'un qui prétend connaître le sujet. Ces deux choses n'ont en commun que d'être apparues en France au même moment, dans le même genre de milieu. Mais ils n'ont strictement rien à voir !
En plus, laisser entendre assez systématiquement que le JdR est une immersion quasi mystique est une autre preuve (après le cimetière) d'une maîtrise très insuffisante du sujet.
Et comme si cela ne suffisait pas, on y ajoute le jeu vidéo qui n'a strictement rien à voir avec les deux premiers. Et un druide . . . Et un ...
Bref, un gloubi boulga (2eme référence Babeliesque) qui ne m'a pas convaincu alors que je représente le public cible (Ex DM) même si l'histoire se laisse lire.
Commenter  J’apprécie          240
Il y a quelque chose de pourri dans le monde ludique

Parce que péchos en pleine partie de jdr dans un cimetière, une bande de copains se retrouve, promisjurésinonçavachier, à devoir commencer une nouvelle année scolaire sans jouer à L'Appel de Cthulhu.
Sauf que, l'étrange n'a pas besoin de d20 pour venir frapper à la porte et cette année ne sera pas aussi calme que (dés)espéré.

Magie, occulte, et étrange, pas besoin de tentacules pour faire vibrer pages et pentacles. Et si j'ai mis longtemps à ouvrir ce livre étant bof charmée par l'univers graphique, une fois le livre entamé, nom d'un Tron, les cases se sont lues bien vite.
Et si, pour moi, ce n'est pas la bd de l'année, je comprends pourquoi l'ouvrage a fait grand bruit.
Bien rythmé, découpé, le récit nous replonge dans les années 80 sans les couleurs orangemarronmoches et donne furieusement envie de sortir ses dés.
Ça tombe bien, je joue ce soir il paraît !
Commenter  J’apprécie          80
L'important est dans deux choses : la richesse du scénario et l'originalité du graphisme. le scénario est assez bien tissé surtout face à la complexité des énigmes et la personnalité des personnages. Rien n'est laissé au hasard afin de mieux nous cueillir au détour d'une page. Et puis ce graphisme qui détonne avec ce style si atypique que je qualifierais de retro-moderne. Les aplats de couleurs nous plonge à la fois dans les années 70 tout comme dans notre époque où l'ancien devient nouveauté. Un genre qui permet à merveille d'intégrer le flipper avec son jeu en 2d Qix des années 81, qui est resté dans les mémoires de certains geeks. Et à la fois, c'est idéal pour une plongée dans des contes mythologiques peuplés d'êtres étranges. Un mélange harmonieux qui fascine comme il pourrait déranger certains puristes. Ne parlons pas du choc que cela pourrait produire chez les fans de l'école de Marcinelle ou de la ligne claire. Pour les autres, laissez-vous tenter par cette aventure qui pourra évoquer votre jeunesse ou découvrir c'était quoi avant pour les plus jeunes.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Une étrange atmosphère émane de cette BD, qui prend appui sur un fait divers particulièrement horrible, à savoir un massacre inexpliqué dans un petit village français du Lot en 1982. Très vite cependant, l'oeuvre s'écarte de cette histoire. Elle combine diverses références aux univers des années 80 de l'informatique, des jeux vidéos et des jeux de rôle, ainsi qu'à des oeuvres plus contemporaines comme la série Stranger Things. Par ailleurs, jouant sur le graphisme psychadélique, elle nous propulse dans une constellation aux confins du réel, de la mythologie, du rêve ou de la folie... L'architecture du scénario est conforme à l'ambiance, c'est à dire foisonnante, et du coup, on se retrouve souvent perdu, sans bien comprendre qui sont les personnages, s'ils sont bien réels, dans quelle échelle de temps ils se meuvent et dans quel monde ils vivent. Tous ces mondes, réel, fictif, électronique, imaginaire ou mythologique, s'entre-pénètrent tout au long du récit donnant le sentiment, renforcé par l'
exubérance des couleurs, d'un voyage au pays de l'opium. le tourni n'est pas totalement désagréable mais il est clair qu'il désoriente le lecteur, cherchant appui sur quelques piliers de la raison, pour ordonnancer toute cette matière colorée et lui donner du sens...
Un point intéressant : les auteurs semblent donner réalité à l'existence d'une incarnation du mal que diverses expériences peuvent exacerber y compris sous l'effet de la simple curiosité (notamment des jeux de rôles, des incantations, des maléfices...). L'enseignement semble être qu'il vaut mieux, par mesure de précaution et soucis de bonne santé mentale, éviter de titiller cette force invisible.
Au global, une impression mitigée : la virtuosité graphique et scénaristique, bien présente dans l'ouvrage, a fini par faire perdre le fil au lecteur, qui déconfi (mais toujours confiné), a relâché progressivement son attention.
Commenter  J’apprécie          20
Une nouvelle BD de Clerisse en tant que dessinateur. On retrouve la même patte graphique que pour Un été Diabolik. Cependant, sur cette histoire cela fonctionne moins bien... le côté très pop et acidulé des dessins colle bien à l'univers années 80, mais beaucoup moins avec le fonds de l'histoire, inspiré de l'univers très sombre de Lovecraft. Ce parti pris m'a cependant permis de découvrir une histoire vers laquelle je ne me serais pas tournée avec des dessins classiques. La première partie du livre m'a tenu en haleine, la seconde un peu moins. Ce roman graphique devrait plaire aux amateurs de jeux de rôles et des années 80 !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (229) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5241 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}