Une Prison Dorée

Elle était à lui.
Irrévocablement. Indéniablement.
Il l'avait su dès qu'il l'avait vue bondir sur la scène. Il avait besoin de la posséder, de s'assurer qu'elle lui appartiendrait et qu’elle saurait que c'était lui qui détenait le pouvoir. Elle était maintenant sa propriété, qu'elle l'accepte ou non. Elle allait bientôt se rendre compte qu'il n'y avait pas d'échappatoire.
Il l'avait achetée, choisie parmi toutes les autres femmes qui avaient été kidnappées et vendues comme des objets. Cependant, elle n'était pas qu'un objet. Elle était à lui et il en ferait ce qu’il entendait.

Gavin n’était pas particulièrement difficile sur la soumise qu’il voulait, mais ce qu’il désirait vraiment, c’était une femme qui lui appartiendrait pleinement. Il n’avait pas besoin de compagnie féminine, il ne voulait pas quelqu'un pour discuter avec lui. Ce qu’il voulait, c’était une femme qui ne se serait pas donnée à lui en raison de son statut social ou de son compte en banque. Il voulait une vraie soumise, dans tous les sens du terme, pas une fille trouvée dans un club.

L'achat d'une femme enlevée et droguée n'était certes pas la chose la plus honorable qu'un honnête homme puisse faire, mais Gavin n'avait jamais prétendu être un tel homme. Il était ce qu'il était, il avait un compte en banque illimité pour acheter un harem de soumises s'il le voulait, mais tout ce qu'il voulait, c'était une femme qui le regarde comme s’il tenait sa vie entre ses mains. Et c’est bien ce qu’il avait l’intention de faire, dans tous les sens du terme.

Elle ne s’était jamais sentie chez elle à la maison, n'avait jamais pensé qu'elle avait quelque chose de spécial et n'avait jamais eu d'impact sur personne. Elle vivait chaque jour comme un mouvement répétitif. Cela lui allait bien, et sa solitude intérieure était due au fait que sa vie à la maison était tout sauf emplie de l'amour et du bonheur que de nombreuses familles pouvaient connaître.

Finir l’école était une priorité pour Ruby, alors elle avait tenu bon et s’était dit que, dès qu’elle aurait son diplôme, elle partirait.