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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est plus fort que moi, je poursuis les nouvelles aventures de Batman dans l'univers des New 52, la fameuse Renaissance DC. Après la découverte de la Cour des Hiboux, l'heure est foncièrement au combat, car les Ergots de cette société secrète sont lancés dans tout Gotham pour éradiquer la classe dirigeante de la ville, Bruce Wayne évidemment en tête.

Nous retrouvons ici à l'écriture Scott Snyder qui poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin : je m'attendais à un enchaînement méthodique de combats similaires, mais finalement cet arc se révèle plutôt court, alors peu de temps morts à consommer. le twist central arrive rapidement et explique certaines de mes incompréhensions graphiques à propos de cet arc majeur, et cela me rassure un peu. L'histoire peut paraître classique, mais cela se laisse vraiment lire avec plaisir et au moins Batman / Bruce Wayne peine pour résoudre cette affaire, pas tout à fait réglée d'ailleurs.
Qu'a-t-on alors par la suite, dans la deuxième partie de ce deuxième tome, si ce n'est plus la Nuit des Hiboux ? Déjà, on change de dessinateur : Greg Capullo n'officie pas sur tous les chapitres présents ici. Cela pourrait être dommageable, mais comme nous changeons aussi d'histoires, le style de Jon Fabok et surtout de Rafael Albuquerque ont leur intérêt propre pour illustrer des histoires attenantes à la principale, à propos d'Alfred et d'Harper Row. En parlant de cette dernière, on est toujours ravi que les auteurs tentent de construire de nouvelles mythologies pour des personnages aussi connus que Batman, mais par pitié, franchement, cher Scott Snyder, arrêtez les frais avec cette Harper Row que vous essayez de caser partout alors qu'elle n'a (pour l'instant, en tout cas) absolument aucun intérêt ! Cette deuxième partie est en tout cas l'occasion d'approfondir l'histoire principale, sans pour autant déborder sur les tie-ins présents dans toutes les séries de la Bat-Family (Detective Comics, Batman et Robin, Nightwing, Batwoman et autres Batgirl).

Un tome beau à tout point de vue, malgré une constitution scénaristique un peu particulière.

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J'ai moins apprécié cet album qui conclut l'arc des Hiboux avant de passer à autre chose.

La fin de l'arc lui-même est de la même excellente qualité que le tome 1. Scott Snyder et Greg Capullo font un très bon boulot dans cette atmosphère noire où Batman affronte ceux qui se prennent pour les véritables maîtres de Gotham. J'ai cependant assez peu accroché à l'arrivée d'un « ancien » membre de la famille Wayne dont je n'imaginais pas qu'il puisse exister. Je crois que j'ai simplement fait un rejet réactionnaire devant cette relecture des origines de Bruce Wayne/Batman. C'est curieux que cela m'ait gêné ici alors que la nouvelle interprétation de l'univers dans la série Gotham me fascine totalement.
Bah, je ne suis pas à un paradoxe près :)

Ce chouette récit (sans jeu de mot) est suivi d'une histoire qui met en scène le père d'Alfred, lui-même majordome des parents Wayne, aux prises avec les hiboux déjà en son temps. Si l'on a la chance de voir la mère de Bruce prendre de l'épaisseur, le dessin de Rafael Albuquerque est tellement inférieur à celui de Capullo que, par un violent effet de contraste, c'était presque une torture de le regarder.

Puis on nous offre un moment assez génial avec une histoire publiée dans un « annual », donc un peu à l'écart de la chronologie de la série. Enfin on retrouve des vilains connus : le Pingouin et surtout Mr. Freeze en vedette. Mr. Freeze toujours prêt à geler quiconque essaiera de l'empêcher de sortir sa femme de l'hibernation. Sa psychologie défaillante, dévoilée par un Batman dont les mots frappent plus forts que les poings, finit par être attendrissante malgré les cadavres gelés qu'il sème partout sans pitié. Je découvre le dessinateur Jason Fabok avec un grand plaisir.

Enfin le dernier récit m'a laissé indécis. Une histoire intéressante centrée sur une fille et son frère qui vont être amenés à rencontrer Batman et à l'aider. Moins une histoire de héros que de jeunes plutôt marginaux mais au bon coeur. Là aussi le dessin m'a déçu après Capullo et Fabok. On a l'impression d'avoir affaire à un caricaturiste.

Changement de dessinateur, de point de vue, on n'a pas l'air de savoir où l'on va. Cela ne me donne pas envie de continuer.
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Le tome 2 est donc la suite du premier, ce qui est logique, vous me direz, et dans celui-ci, le voile va se lever sur la Cour des hiboux et sur celui qui en veut autant à Batman. Enfin, qui en veut autant à Bruce Wayne, avant qu'il ne se rende compte que Bruce et Batman ne font qu'un.

Scènes de batailles, de bagarres, de baston, Batman va devoir sortir le grand jeu et finira mal en point, avec plein de bobos (on aurait envie d'aller le soigner, le dessinateur lui a fait un beau visage).

Les révélations sont fortes, violentes, incroyables, même Bruce a du mal à y croire, tout comme nous, d'ailleurs. Mais au moins, elles étaient fracassantes. Ensuite, on dirait que l'auteur ne veut pas assumer ce pavé dans la mare et fait en sorte de semer le doute dans l'esprit des lecteurs et de Bruce Wayne.

Il restera un doute, à vous de décider si vous croyez à la version des auteurs ou que vous décider de penser que le criminel a fumé la moquette et c'est fait un film. Au moins, c'était inattendu et culotté au possible !

Ensuite, cet arc narratif est terminé et la suite du comics est faite de petites histoires, dont notamment Mister Freeze, que j'ai bien aimée (Premières neiges). Celle avec le père d'Alfred Pennyworth, majordome pour les Wayne, lui aussi (La Chute de la maison Wayne) n'était pas mal du tout. J'ai bien aimé ces deux histoires.

La dernière, avec le personnage d'Harper Row (L'Esprit dans la machine), je l'ai lue en diagonales parce que je n'ai pas accroché du tout.

Le changement de dessinateur y a été pour quelque chose, je préfère le style de Greg Capullo. Ceci est un détail, mais à cause de la dernière histoire que j'ai lue en diagonale, le deuxième tome perd des plumes à la cotation. J'aurais préféré que l'arc narratif avec la cour des hiboux soit plus long. Ben oui, je l'aimais bien.

Malgré ce petit bémol de fin de tome, j'ai passé un excellent moment (oserais-je dire un chouette moment alors qu'on parle de hiboux ?) avec cette cour des hiboux, qui n'avaient pas de poux, mais à qui on jetterait bien des cailloux, car avec le crime, ils font joujoux et ça, ce n'est pas chou !

Cet arc narratif est un petit bijou qui m'a laissé sur les genoux…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce tome fait suite à La cour des hiboux (épisodes 1 à 7). Il contient les épisodes 8 à 12, et le numéro annuel 1, parus en 2012, majoritairement écrits par Scott Snyder, avec l'aide de James Tynion IV pour la deuxième partie de l'épisode 8, le numéro annuel 1, la deuxième partie de l'épisode 11 et l'épisode 12. La majeure partie des illustrations sont réalisées par Greg Capullo (dessins) et John Glapion (encrage), sauf pour la deuxième partie de l'épisode 8 (Rafael Albuquerque), la deuxième partie de l'épisode 11 (Albuquerque), et le numéro annuel (dessiné et encré par Jason Fabok). La première partie de l'épisode 12 est dessinée par Becky Cloonan, la deuxième par Andy Clarke. Parallèlement au présent tome, il est possible de lire l'intégralité du crossover dans Night of the Owls (en anglais). Il contient "All star western" 9, "Batman" 8 & 9 et le numéro annuel 1 (contenus dans le présent tome), "Batman the dark knight" 9, "Batgirl" 9, "Batwing" 9, "Birds of prey" 9, "Detective comics" 9, "Nightwing" 8 & 9, "Batman & Robin" 9, "Catwoman" 9 et "Red Hood and the Outlaws" 9.

Alors que Bruce Wayne se repose un peu dans sa bibliothèque, la Cour des Hiboux a décidé de passer à l'offensive en lâchant ses agents (Talons, en français les Ergots) dans Gotham pour en assassiner les principaux édiles. Une bonne dizaine d'entre eux sont arrivés au manoir des Wayne pour assassiner Bruce Wayne. le numéro annuel développe l'origine de Mister Freeze (Victor Fries) : son lien avec Bruce Wayne, la mystérieuse Nora, etc. Par la suite, Batman obtient enfin un indice qui lui permet de remonter jusqu'à l'instigateur principal de cet assaut contre les principaux citoyens de Gotham, ou peut-être pas, avec une incroyable révélation à la clef (ou peut-être pas).

Ce tome s'ouvre avec un zoom arrière partant d'un tampon de regard d'égout pour finir au dessus des toits de Gotham, alors que Wayne se fait la réflexion qu'il ne connaît finalement pas sa ville. Après son passage entre les mains de la Cour des Hiboux, il a pris conscience qu'une société secrète a manipulé dans l'ombre la croissance de Gotham à son insu. le travelling traduit visuellement l'idée que Wayne prend du recul (sous-entendu il ne l'a jamais fait auparavant). L'image d'après se situe dans la bibliothèque du manoir des Wayne plongée dans le noir, où Bruce contemple une maquette de Gotham. À nouveau il y a une métaphore visuelle sur l'image erronée que Bruce s'est forgé dans sa tête et cette réplique factice, tout aussi approximative. Tout d'un coup Wayne détecte la présence des Ergots et il s'en suit une dizaine de pages d'action, très vivantes dans lesquelles les phylactères se font discrets pour privilégier le mouvement. La deuxième partie de l'épisode prise en charge par Albuquerque développe l'aspect de coordination avec les autres titres gravitant dans la sphère d'influence de Batman (ceux cités pour le crossover "Night of the Owls"). Ce tome comprend plusieurs moments aussi impressionnant que la première partie de cet épisode où le lecteur est aux cotés de Batman, observant son intelligence au travail, épaté par ses prouesses physiques, et sa capacité d'anticipation. Tout au long du tome, le lecteur va ainsi se trouver face à des séquences d'une grande intelligence narrative, à la fois sur le plan de l'intrigue et sur le plan visuel. Dans la séquence d'ouverture de l'épisode 10, Batman a enfin trouvé une piste à remonter et il interroge une femme dont la main se crispe ressemblant alors à une serre. La page d'après, Batman écrase un masque de hibou contre des barreaux, et il éclate comme un oeuf. Quelques pages plus loin, Jonathan Glapion effectue un travail d'encrage exceptionnel pour rendre compte de la décrépitude des pièces désaffectées traversées par Batman.

Mais à coté de ces passages époustouflants, le lecteur est confondu par d'autres éléments d'une rare maladresse, à la fois dans l'intrigue, mais aussi dans les choix visuels. Ça commence avec Snyder qui ne peut pas s'empêcher de parsemer son récit de référence à The Dark Knight returns, que ce soit Batman endossant une armure, ou la commande "Activate Fido" qui évoque Carrie Kelley prenant les commandes de la batmobile tank, même l'utilisation des trophées de la batcave est dérivative et manque d'imagination, comme si Snyder était obligé de faire référence à l'histoire ultime de Batman (ultime en termes de ventes). Toutefois ces séquences pourront réjouir les lecteurs récents de la série. Mais, même eux devraient être déconcertés par cette référence gratuite à Henri Ducard, compréhensible uniquement par les connaisseurs experts en Batman. le summum est atteint par l'énorme révélation de la fin de l'épisode 10, aussitôt désamorcée dès l'épisode suivant, comme si Snyder s'excusait de l'énormité qu'il avait proférée. Snyder s'enfonce encore avec la séquence consacrée à Jarvis Pennyworth qui permet de mettre en scène un autre Pennyworth, mais dépourvue de tout autre intérêt. Greg Capulo n'est pas en reste de séquences en toc avec Batman en train de voler : étrange choix de le dessiner comme possédant un superpouvoir alors que l'un des principaux attraits du personnage est qu'il pourrait à la rigueur être un humain normal. La scène dans laquelle Batman s'agrippe au réacteur d'un avion en plein vol met en surcharge le niveau d'exigence de suspension consentie d'incrédulité du lecteur.

Enfin le lecteur pourra éventuellement souffrir lors du passage d'un dessinateur à un autre. Albuquerque est très convaincant et intéressant, mais son style ne se marie pas bien avec celui de Capullo. Il en va de même de celui de Fabok pour l'épisode annuel inséré au milieu du tome, plus réaliste ce qui fait ressortir par contraste les scènes traitées de manière plus exagérée par Capullo. Placé en fin de tome, l'épisode consacré à l'influence de Batman sur 2 individus ordinaires jure moins, malgré le style très différent de Becky Cloonan. Par contre le lecteur a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas dessiné toutes les pages de l'épisode, et pourquoi le final est dessiné à nouveau dans un style réaliste par Andy Clarke.

À l'issue de la lecture de ce tome, le lecteur a l'impression d'avoir lu un patchwork de pièces disparates du fait de l'hétérogénéité des styles graphiques, et du retour en arrière sur le passé de Mister Freeze en beau milieu de tome. le travail des 2 créateurs principaux (Scott Snyder et Greg Capullo) oscille entre des séquences époustouflantes, et des séquences enfantines.
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Ce deuxième tome est la suite directe de la Cour des Hiboux. Si vous n'avez pas encore lu ce premier volume, je vous suggère deux options : descendre tout en bas de ma chronique pour lire ma conclusion – sans spoiler – ou bien découvrir le tome 1 avant de lire cette chronique.

Nous avions laissé notre héros alors qu'il faisait d'importantes découvertes, et que la Cour lançait une horde d'Ergots meurtriers sur Gotham…
Dans La nuit des Hiboux, nous retrouvons notre chauve-souris préférée en pleine lutte contre l'armée de volatiles. Ce récit, s'étirant sur une nuit complète de lutte, s'avère assez court et prend fin à la moitié du volume. S'agissant plus de bataille qu'autre chose, j'ai donc moins apprécié cette partie des nouvelles aventures de Batman. A cela s'ajoutent de nouvelles révélations, vraies ou fausses, mais qui donnent une impression de « trop » à l'ensemble du récit, le décrédibilisant quelque peu à mon sens.
Et puis, il y a les dessins. Si Greg Capullo est toujours au rendez-vous, ce n'est pas le cas pour tous les épisodes présentés dans ce volume. En effet, pour le deuxième chapitre – et cela n'était pas spécifié sur la couverture – c'est Rafael Albuquerque qui prend le relais au dessin, tandis que Snyder est épaulé par James Tynion IV. En soi, le dessin de Albuquerque ne me déplaît pas, avec ses traits épais, façon pinceau… mais il détonne de trop avec celui de Capullo, car il est extrêmement différent – et c'est sans compter les yeux trop globuleux des personnages, et que Alfred a une pousse subite de cheveux sur le dessus du crâne. Et s'il n'y avait que ça ! Ce deuxième chapitre comporte un total de quatorze pages, dont une est la couverture, et trois sont… la première de couverture, présentée sous différentes nuances de gris. C'est joli, certes, mais j'aurais préféré des pages de BD à la place – normal, non ?
Après cette nuit de meurtres et de combats, le comics passe à tout autre chose avec un épisode intitulé «La chute de la Maison Wayne», et qui est consacré au père de ce cher Alfred : Jarvis. Nous faisons donc un bond dans le passé, et découvrons un récit faisant écho à la fameuse Cour des Hiboux.
Il en va de même avec le chapitre suivant, dessinée par Jason Fabok à qui l'on doit la première couverture de la nuit des Hiboux, et mettant en scène Mr. Freeze. Quant au dernier épisode, il n'a de lien avec aucun des épisodes précédents, en tout cas de prime abord. J'imagine que nous en saurons plus dans le troisième tome : le deuil de la famille.

Même si j'ai bien aimé ce deuxième tome de Batman, j'ai tout de même quelques réserves. J'imagine que mes doutes seront balayés par la suite, mais je ne vais pas acheter le troisième tome pour le moment. le premier était tellement bon, que je me retrouve au final avec une petite déception.
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Suite aux évènements du 1er tome, Batman approfondit ses investigations sur la Cour des Hiboux et plonge dans le passé de sa famille. Difficile de croire que c'était possible, mais ces nouveaux chapitres de l'histoire de Batman nous font plonger dans encore plus de noirceur et nous ramènent aux sources de la naissance du héros.

Les dessins sont toujours aussi superbes, mais, à cause du nombre de dessinateurs, manquent un peu d'unité à mon goût. Passer d'un style à l'autre m'a un peu dérangée, même si j'ai apprécié tous ces styles. L'histoire pâtit de quelques longueurs et est ici également moins linéaire que dans le 1er tome, que j'ai préféré à celui-ci. Une bonne lecture malgré tout.
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