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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En cette période de confinement, une petite escapade à Venise, même si elle n'est qu'à travers la lecture, ne se refuse pas. Ajouter à ce décor idyllique, du mystère et des personnages au caractère bien trempé et vous aurez les principaux ingrédients qui m'ont charmée dans le Code Vivaldi de Nathalie Somers.

L'histoire débute dans un pensionnat Suisse pour "gosses de riches". Emma y est bien intégrée et a appris tous les codes de la parfaite fille de bonne famille : bien élevée, bien éduquée, bien habillée. Elle ne s'attend ni à la visite surprise de son père le jour de ses 16 ans, ni à son étonnante proposition : partir à Venise avec lui. Emma accepte de suivre ce père qu'elle connaît finalement très peu, en mission pour l'UNESCO, pour sauver la célèbre cité des amoureux de la montée des eaux. Mais une fois sur place, le père ne s'intéresse pas à la jeune fille et préfère la confier au soin de l'insupportable Kieran. le séjour s'annonce donc mortel...jusqu'à ce qu'Emma surprenne une conversation portant sur le vol d'un trésor caché d'un musée de la ville...

Sans grande prétention quant à son histoire, le Code Vivaldi nous fait passer un très bon moment et on se laisse porter par le cours des événements et les rebondissements qui émaillent le récit. Si j'ai apprécié cette lecture ce n'est pas tant pour l'enquête menée par Emma et Kieran, mais plutôt pour la confrontation entre ces deux personnages au caractère fort.

De prime abord, ni Emma ni Kieran ne sont très attachants. Emma est intelligente et vive, certes mais aussi un peu prétentieuse et surtout très loin des réalités ( car élevée dans un milieu où l'argent n'est pas la question). A contrario, Kieran est un séducteur hautain, antipathique car persuadé d'être plus brillant que les autres en aillant réussi sans l'aide de personne. Pourtant, la rencontre entre ces deux là va donner des étincelles et c'est ce tumulte qui naît de la verve de l'un et l'autre qui donne au Code Vivaldi toute sa saveur. En effet, les joutes verbales de ces deux-là ne manquent pas de piquants. Finalement, on finit par trouver ce duo très sympathique et on se laisse donc aussi embarquer dans leur aventure.

Le Code Vivaldi nous offre aussi un joli voyage dans une Venise méconnue, en plein mois de Novembre et très loin des tumultes touristiques. La lecture nous permet de nous évader et de découvrir quelques lieux très symboliques de cette ville incontournable d'Italie.

Une suite est annoncée, je la lirai avec plaisir !
Lien : http://www.lirado.fr/code-vi..
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Résumé : Emma King vit dans un pensionnat de Suisse depuis de nombreuses années, sans avoir vu son père durant ce temps. Et voici que ce dernier se présente au pensionnat le jour de son seizième anniversaire et lui propose de l'accompagner à Venise où il est en mission pour l'UNESCO. Pour Emma, c'est l'occasion rêvée de renouer avec son père. Et en plus, elle va entendre une conversation à propos d'un cambriolage. Elle décide alors de mener l'enquête…

Mon avis : Ce roman devrait plutôt plaire aux élèves à partir de la 4ème-3ème, avec une héroïne issue d'un monde où le luxe est quotidien et les bonnes manières obligatoires.

Emma vit depuis la mort de sa mère dans un pensionnat suisse, bien loin de son père. Aussi, lorsque celui-ci se présente pour lui proposer de venir avec lui à Venise, elle saute sur l'occasion, pensant pouvoir aider son père dans sa mission pour l'UNESCO, et pensant qu'elle va enfin pouvoir renouer avec lui.

Mais sa déception va être rapide, son père ne veut pas de son aide, lui demande juste d'étudier par correspondance, et la remet entre les mains de son assistant, Kieran, un Irlandais qu'elle déteste rapidement, mais qui ne la laisse pas indifférente non plus.

Elle va alors entendre une conversation téléphonique dans un musée, et comprendre qu'un cambriolage se prépare. Elle décide alors d'enquêter pour en savoir plus, et empêcher le futur vol.

Ce roman a un ton parfois suranné que j'ai trouvé plaisant, avec une héroïne issue de la haute société, qui se sent esseulée et se sentant invisible aux yeux de son père, mais qui n'a pas froid aux yeux, et dont les cours vont lui servir pour résoudre son enquête, que ce soit au niveau de la culture ou des muscles.

Un tome 2 existe.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Une histoire passionnante d'une jeune fille de 16 ans, provenant d'une famille riche, mais difficile à vivre , rencontrant une jeune homme ayant une sainte horreur des "précieuses petites princesses richissimes".
Un roman mélangeant relations compliquées, affaire de vol et d'espionnage, passés troubles et faits historiques, le tout situé dans une Venise menacée par la montée des eaux.
Un début de série prometteur !
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Dans ce roman Nathalie Somers a utilisé les bons codes pour captiver son lectorat : une jeune héroïne qui appartient à la haute société américaine, une jeune homme issu d'une famille modeste, une relation amour-haine et une énigme à résoudre.
Au fil des pages la ville de Venise dévoile ses charmes (le palais des Doges, la Fenice, les déplacements sur les canaux) et ses inconvénients (ruelles inondées, phénomène de l'acqua alta, brume de novembre) et nous suivons dans cette ambiance feutrée et humide les mésaventures d'Emma et de Keiran qui essaient d'échapper à une organisation de malfaiteurs.
Avec cette lecture je suis retombée en adolescence et cela fait du bien de temps en temps.
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Emma est une adolescente de 16 ans qui a perdu sa mère enfant et qui a grandi dans un pensionnat pour jeune fille de bonne famille. Ainsi, quand son père vient la chercher pour l'emmener à Venise, elle est heureuse à l'idée de se rapprocher de son père si froid et distant. Mais quelle n'est pas sa déception quand elle se rend compte que son père n'a aucunement l'intention de passer du temps avec elle, et qu'il laisse le soin à Kieran, son assistant arrogant et moqueur, de lui faire visiter la ville ! Lors d'une de ces visites, Emma va surprendre une conversation au sujet d'un cambriolage. Elle va alors mener l'enquête avec Kieran.
J'avoue, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début du livre, où Emma fait ses adieux à ses amies au pensionnat, très cliché, avec ce groupe de filles hystériques à la personnalité liée à leur nationalité (la française arrogante,...). J'ai également eu du mal à m'attacher aux personnages principaux : le père antipathique, Emma la petite fille de riche gâtée et Kieran si arrogant et plein d'à priori. Puis l'enquête a débuté, l'action est arrivée et je me suis plongée à partir de là dans l'histoire. L'évolution d'Emma et de Kieran m'a vraiment réconcilier avec ces personnages. Comme quoi, il ne faut jamais juger au premier regard !
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Avec le code Vivaldi, Nathalie Somers renoue avec les séries de romans d'enquête « pour filles », mais en modernisant le genre. On retrouve, en effet, un peu de Nancy Drew dans Emma : la jeune fille de bonne famille, bien éduquée et polie, qui a perdu sa mère très jeune. Mais Emma a également toutes les caractéristiques du personnage féminin fort qu'on attend d'elle : elle est intelligente, débrouillarde et très maline. Bon, elle est également très têtue et trop sûre d'elle, mais tout ça fait partie de son charme.

Parce qu'une des grandes qualités de Nathalie Somers, c'est son habilité à créer de très chouettes personnages qu'on adore instantanément. J'avais eu beaucoup de tendresse pour le personnage de Romain dans le journal d'un amnésique, et j'en ai eu tout autant pour Emma. Elle séduit très rapidement le lectorat tout comme Kieran, son acolyte. Charmant, mais terriblement railleur, le jeune assistant ne manque pas une occasion de piquer Emma au vif. Leurs joutes verbales s'enchaînent ainsi tout au long du roman et sont particulièrement délicieuses. Ah ça, vous allez adorer les voir se chamailler à tout bout de champ ! Moi, en tout cas, j'en redemande !

En ce qui concerne l'histoire, le code Vivaldi est un très chouette polar pour jeunes à partir de 10 ans. Certes, il n'a pas de prétention autre que de leur faire passer un chouette moment, mais il le fait très bien. Simple, efficace et délicieusement drôle, le code Vivaldi nous fait rencontrer deux géniaux personnages qu'on hâte de retrouver dans de nouvelles aventures. Bientôt un deuxième tome ?
Lien : https://minimouthlit.com/202..
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Voici un énième livre que j'ai choisi dans le catalogue de la bibliothèque de ma commune, sans le chercher en particulier et sans trop savoir à quoi m'attendre. Mais la couverture est mignonne (sans être exceptionnelle), et puis Vivaldi quoi ! Je suis fan de ce compositeur depuis l'enfance – qui baignait dans une ambiance de musique classique, entre une maman elle-même musicienne et un papa mélomane. Je rêvais d'apprendre la flûte rien que pour pouvoir jouer le Chardonneret… et puis finalement j'ai fait de la clarinette, l'une des nombreuses incohérences entre ma vie réelle et ma vie rêvée, sans drame pour le coup, et je ne garderai même pas de regret : je n'ai jamais été capable de sortir le moindre son des flûtes de ma maman ou de ma soeur !

Mais je digresse… Vivaldi donc… Bien avant d'arriver au Prêtre roux, on passe par un pensionnat pour jeunes filles riches dans les Alpes suisses et c'est ainsi que, d'emblée, on comprend tout à la fois que l'histoire ne correspond pas à ce que nous laisse entendre le synopsis, et que en plus cette histoire sent très fort le cliché ! ce qui, hélas, ne va jamais se démentir…
Ainsi donc, notre jeune héroïne, Emma de son prénom, est la fille d'un haut dignitaire de l'UNESCO très engagé dans la préservation des trésors de l'humanité, et orpheline de mère. Son père étant plus que pris par son travail et ses très nombreux voyages, la jeune fille de 16 ans a passé l'essentiel de sa vie (depuis ses 8 ans, année de la mort de sa mère), vacances comprises, dans ce pensionnat suisse (eh oui ! tout bon pour le 1er cliché donc) plus que huppé qui enseigne autant les langues à la perfection que le sport de haut niveau ou les bonnes manières que ces jeunes filles de la haute bourgeoisie de diverses origines doivent pouvoir maîtriser. Emma n'en est pas moins heureuse dans cette ambiance, elle qui ne connaît quasi rien d'autre et qui s'y est fait des amies qu'elle considère presque comme des soeurs, alors que son propre père est un parfait inconnu pour elle. Ainsi, quand il débarque tout à coup pour ses 16 ans, pour une raison qui est très vaguement évoquée et qui ne sera jamais développée de tout le livre, non elle n'est pas « aux anges » de quitter l'environnement aimé et rassurant de la moitié de sa vie, mais elle décide de donner une chance à une relation alors inexistante avec son père.
Sauf que… non seulement la relation avec son père ne va jamais décoller, mais ce que son père lui montre n'est pas de l'indifférence, mais quelque chose qui s'approche du mépris ! En outre, comme je disais, la raison pour laquelle il a tout à coup été la chercher dans sa prison dorée des Alpes, est vaguement évoquée, mais jamais davantage développée, et ça reste une frustration tout au long du récit… au même rythme qu'Emma se sent de plus en plus mal face à cela, mais reste invariablement polie avec sa façade de jeune fille bien élevée. Et que c'est agaçant !

Mais voilà : non seulement c'est agaçant, mais en plus ça reste le cliché absolu à travers tout le livre. On a d'une part la « pauvre petite fille riche » (pauvre car elle est orpheline et délaissée voire méprisée par son père qu'elle aimerait apprendre à connaître, le reste se passe d'explication), et le méchant garçon pauvre, personnage principal masculin du livre, le jeune Irlandais Kieran, qui travaille pour le père d'Emma, mais qui connaît trop bien Venise pour être honnête. Car c'est effectivement là que se passe l'action de ce premier tome des aventures d'Emma et de Kieran : la ville de Venise en toute fin d'automne, quand le froid est brumeux et le phénomène d'acqua alta apparemment au plus fort. Et en parlant de plus fort, c'est l'un des points essentiels du livre, qui fait que je ne donne pas une trop mauvaise note : l'autrice s'est très clairement bien documentée sur la Sérénissime, qui plus est hors de sentiers touristiques battus, et/ou elle l'adore et la connaît bien, toujours est-il qu'elle nous convie à une véritable visite guidée un peu inhabituelle de la ville. Elle nous présente certaines de ses attractions touristiques avec un oeil original, et nous entraîne dans les rues moins connues, tout en distillant toute une série de connaissances, notamment artistiques, bien sympathiques à apprendre. Elle sensibilise aussi au problème que représentent certains types de déplacements motorisés, sans doute très recherchés par les touristes mais qui contribuent à détruire la ville. Un gros bon point pour cet aspect-là !

Mais revenons-en aux personnages : ils sont eux aussi sympathiques, mais terriblement cliché et à la limite de l'incohérence, surtout en ce qui concerne Emma. Il y a ce vernis de bonne éducation qui lui colle à la peau dès qu'elle ouvre la bouche, malgré le fait que l'autrice insiste bien pour dire qu'elle pense autre chose… alors au début on peut comprendre que ce vernis tellement profond en fait, ne craquelle pas trop, mais à la longue on n'y croit plus ! On a vraiment envie de la voir s'énerver pour de bon ! de plus, ce serait plus cohérent avec son comportement, elle qui est en mal de mouvement et qui va prendre des risques de plus en plus insensés, pour les beaux yeux de Kieran que, par ailleurs, elle prétend ne pas supporter, d'autant plus qu'il la traite comme la petite fille capricieuse qu'elle est effectivement, mais qu'il voit surtout à travers ses nombreux préjugés à lui…
Bref, autant l'approche de la ville était intéressante et agréable, autant les personnages sont terriblement cliché, et les interactions entre eux le sont tout autant, sans jamais vraiment évoluer. Certains parlent de romance, mais je ne vois nulle part une romance entre cette jeune fille ultra-naïve et trop bien éduquée qui se laisse manipuler pour les beaux yeux d'un jeune homme et parce qu'elle s'ennuie, et ce jeune homme qui joue avec les sentiments de la première et l'embrasse quand ça l'arrange pour mieux la rejeter ensuite. En fait, on est bien davantage dans un jeu du chat et de la souris, mais façon Tom & Jerry où l'un se joue de l'autre à tour de rôle en dépit de toute logique, pour finir par s'entendre dans l'adversité, avant de recommencer leur guéguerre sans queue ni tête.
C'est vrai que les dialogues entre les deux protagonistes sont piquants, ce qui crée une ambiance sans doute attrayante pour les plus jeunes, mais pour moi c'est clairement trop cliché, avec trop d'incohérences et l'absence de réelle évolution dans la relation, si bien que cet aspect piquant n'est pas suffisant et finit même par lasser.

Il reste l'intrigue. Parfaitement intégrée dans la balade à travers la ville, elle est une occasion supplémentaire de découvrir de nouvelles choses : sur Vivaldi, sur le Tintoret, sur Canaletto etc. le tout reste très superficiel, certes, et l'histoire de « code Vivaldi » est assez basique une fois qu'on a compris, et on devine l'enchaînement bien avant les héros eux-mêmes, mais ça reste agréable, grâce à une écriture fluide qui ne tient pas forcément en haleine, mais qui se laisse lire sans souci. Malgré tout, ici aussi on reste dans le superficiel. Ainsi, je peux dire que ce livre me laissera une impression agréable mais pas inoubliable, et je ne suis pas certaine de jamais lire le tome 2.
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Une jeune orpheline sortie tout droit d'un pensionnat suisse ultra select, un ancien voyou beau et arrogant, cultivé et esthète mais dont le passé trouble est des plus mystérieux.... voilà un duo d'enquêteurs plutôt sympathiques . On retrouve dans ce roman une atmosphère un peu à l'ancienne (avec le pensionnat, l'importance de la classe sociale, les usages du monde etc...). L'enquête en elle même me rappelle un peu celles des club des cinq ou des Alice de ma jeunesse. Rajouté à tout ça l'ambiance de Venise en automne dans la brume, les mystères qui gravitent dans l'univers de l'art...Cela donne un roman plutôt sympathique et original dont le réalisme n'est pas du tout l'objectif premier et pour lequel l'adjectif "romanesque" prends tout son sens.
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