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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un diamant brut aux reflets les plus sombres. le talent ne se mesure pas au nombre de pages.
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Deuxième nouvelle de Frédéric Soulier que j'ai beaucoup aimé.

J'avais lu en premier " Quitter Eskern " et je découvre ici un univers totalement différent dans Petrichor.

La nouvelle débute dans un contexte totalement banal : une jeune mère de famille fuit un mari violent et infidèle avec son fils de 10 ans et trouve refuge chez ses parents, agriculteurs à la retraite.

Puis, au fil des pages, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille. Il y a quelque chose de pourri dans cette ferme isolée de la Creuse.

Et puis, c'est une descente en enfer, au plus profond d'esprits malades et pervers.

Alors, oui, le récit est à éviter pour les personnes sensibles et oui, le récit est glauque mais c'est tellement bien écrit. La lecture est fluide et je dévore les pages pour savoir la fin.

Par contre, petit bémol : je n'ai pas été scotchée par le dénouement j'en avais deviné une partie, la faute à une lecture fréquente de thrillers sans doute. Mais la fin est totalement glaçante.
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J'ai lu cette nouvelle il y a déjà un petit moment et je ne savais que mettre en commentaire, parce que pour tout avouer, j'en ai été relativement déçue.
Tous les ingrédients sont réunis pour avoir entre les mains un magnifique récit. le style irréprochable, l'histoire passionnante et glauque à souhait, tout était là... ou presque.
Ce qu'il m'a manqué, c'est l'émotion, le ressenti. Les tripes qui se nouent à la lecture d'une histoire plus qu'horrible, la boule dans la gorge... ça, je ne l'ai pas eu et c'est vraiment dommage (du moins pour moi).
Une autre fois peut-être.
Pétrichor n'en demeure pas moins une nouvelle qui mérite amplement d'être lue, même si moi j'ai raté le coche.
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Mon avis :
Si vous n'aimez pas ce qui est glauque, à la limite du sordide, passez votre chemin. Frédéric Soulier se plaît dans les replis les plus sombres de l'âme humaine. D'ailleurs, il avertit son public : « Attention, cette nouvelle peut heurter les esprits les plus délicats. » Vous voilà prévenus !
Pour les autres, ceux qui ne craignent pas la fange, n'hésitez pas un instant, cette petite perle noire vous réjouira par la qualité de son écriture. le style est assez percutant et le récit rondement mené. Les descriptions des scènes les plus barbares sont d'une précision chirurgicale, mais ce sont les méandres des esprits tourmentés des personnages qui représentent le côté le plus effrayant de ce récit.
Ce n'est pas le premier texte de Frédéric Soulier que je lis (et chronique), et si j'y reviens, c'est à n'en pas douter que j'apprécie le travail de cet auteur… Mais pourquoi, me dis-je à chaque fois, pourquoi, alors que je lis le pendule de Foucault d'Umberto Eco, qui fait plus de six-cents pages, sans ouvrir le dictionnaire plus de cinq ou six fois, dois-je le garder à portée de main pour une nouvelle d'une cinquantaine de pages ? Certes, il serait déplacé de reprocher à un écrivain d'avoir un vocabulaire trop riche, j'en conviens, mais là, à mon goût, ça frise l'ostentatoire. Et Frédéric Soulier a un penchant particulier pour les termes tout droit sortis d'un dictionnaire médical. C'est précis, je l'admets, mais c'est à se demander s'il n'a pas manqué sa vocation, s'il ne rêvait pas, enfant, de devenir médecin.
C'est encore une fois, pour moi, le seul point qui gratte un peu. le choix de certaines locutions complètement inusitées ou d'un vocabulaire trop professionnel ne me paraît pas toujours judicieux et peut décontenancer une partie du lectorat qui s'intéresse à ce genre de littérature.
Ce qui ne m'empêche pas de vous conseiller vivement la lecture de ce court roman écrit au scalpel.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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Corine quitte le foyer conjugal avec son fils pour cause d‘infidélité et de violence de la part de son mari, pour se réfugier chez ses parents à la campagne. Elle ne se doute pas que la route qu'elle prend vers un lieu qu'elle pense sécuritaire sera finalement une destination bien loin de ce qu'elle en attend. Frédéric Soulier excelle encore une fois dans cette écriture où le vocabulaire est remarquable et les scènes décrites de façon à nous donner « la chair de poule » ! J'ai encore, une fois, apprécié cette nouvelle d'un noir profond où l'auteur nous ouvre les portes de l'âme humaine dans ce qu'il y a de plus glauque !
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Courte nouvelle aux atours digne d'un grand thriller, « Pétrichor » n'a de champêtre que le cadre dans lequel elle se situe.
S'il est aisé de comprendre pourquoi l'héroïne a décidé de venir s'y réfugier, victime d'un mari volage et impétueux, rien ne laisse présager de l'horreur qu'elle va découvrir dans la demeure familiale.
Cette histoire glaçante est savamment menée, fleurant bon les fleurs des champs et l'humus, même si une légère odeur métallique suggère autre chose qu'une promenade bucolique dans ce paysage creusois.
Le style de l'auteur est remarquable, entre vocabulaire choisi et personnages travaillés, de l'enfant schizoïde à sa surprenante famille.
Oui, cette nouvelle est très (trop) courte mais condense noirceur et perfidie, violence et perversité.
Une réussite, pour moi, sans doute à ne pas mettre dans n'importe quelles mains mais qui, cependant, révèle les grandes qualités de conteur de Frédéric Soulier.
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Je voulais du trash, j'en ai eu! Et pourtant, ça commençait tout doucement par une "simple" histoire d'homme qui bat et trompe sa femme... Elle le quitte et retourne chez ses parents avec son fils âge de 10 ans. L'intrigue arrive tout doucement, on comprend vite qu'il va se passer quelque chose de grave, l'ambiance est lourde et pesante, et le suspense est à son comble jusqu'à ce que...

C'est une petite nouvelle plutôt courte mais intense! Lorsque Hugo découvre la vérité, tout bascule et on se demande comment les personnages vont s'en sortir, et surtout, s'ils vont s'en sortir tous indemnes! Comment tout cela va se terminer? Comment tout cela a t'il pu commencer? J'en avais des frissons!

Et le meilleur moment pour moi, c'est la chute, la toute fin, le futur que l'auteur nous laisse deviner... C'est grandiose! J'aime ce genre de final qui laisse le lecteur décider lui-même de la suite des événements.

Une nouvelle magnifiquement écrite, du début à la fin, un auteur à suivre assurément! Si vous aimez avoir peur, alors n'hésitez plus!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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L'histoire, comme la 4e de couverture, relate, de prime abord, une situation banale dans ce registre. Une femme battue fuit son mari, avec son fils, et se réfugie chez ses parents. Corinne est française, mais vit à Berlin avec son mari allemand, et leur enfant. Les parents de notre héroïne habitent quant à eux, au fin fond de la campagne française. Agriculteurs à la retraite, ils accueillent avec plaisir leur fille et leur petit-fils. Ce dernier se montre assez froid, principalement avec son cousin, adopté par ses grands-parents suite à la disparition de sa mère, la soeur de Corinne. Celle-ci a disparu volontairement plusieurs années auparavant, et c'est un souvenir douloureux pour la famille.
En quelques dizaines de pages, Frédéric Soulier déroule devant nous le fil de l'histoire de cette famille banale. Alors que le format est court, le lecteur a l'impression de lire un récit très complet. L'auteur écrit dans un vocabulaire parfait, parfois même soutenu. Cela ravira les lecteurs exigeants, mais pourra décourager ceux qui cherchent une lecture plus facile. Néanmoins, l'intrigue est très bien ficelée, le suspens bien travaillé, et alors que les indices nous mènent dans une direction, la chute qui se profile est bien différente de ce à quoi à l'on s'attend.
La facilité avec laquelle Frédéric Soulier transforme'une ambiance familiale tranquille en une ambiance glauque et sordide est déconcertante, le tout dans un langage et une syntaxe irréprochable, et surtout en seulement cinquante-sept pages. Pétrichor, dans un tout autre registre que le Trou de Ver dans la Maison du Crack, est un thriller très efficace. de ceux qui nous plongent dans les limbes de la déchéance humaine. Qui nous font regarder d'un oeil plus méfiant les gens sans histoires, calmes et gentils. de ceux qui nous rappellent que les monstres existent.
Lien : https://www.book.beltanesecr..
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Une nouvelle très bien écrite, je l'ai juste trouvée un peu trop courte car l'histoire est vraiment prenante, terrifiante. On plonge lentement vers l'horreur et on y découvre l'horreur absolue. Ames sensibles passez votre chemin. J'ai passé un excellent moment de lecture et j'ai commandé d'autres nouvelles de cet auteur que je ne connaissais pas.
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"Pétrichor : l' odeur de la terre mouillée"
Le livre commence lentement avec un mystère qui s' installe crescendo. Les petits secrets de famille sont loin de l' horreur que Frédéric Soulier nous fait découvrir! L' intrigue est forte et incroyable.
Le vocabulaire est très très riche .J' adore les livres qui me font ouvrir le dictionnaire (avantage de la kindle où l' on appuie sur le mot inconnu pour en découvrir instantanément la définition ).
Auteur que j' ai découvert et que je lirai à nouveau
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