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Amazing spider-man tome 10 sur 17

Mark Bagley (Illustrateur)Federico Vicentini (Illustrateur)Ryan Ottley (Illustrateur)Humberto Ramos (Illustrateur)
EAN : 9781302920258
160 pages
MARVEL - US (22/12/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
Sins rose and are now falling. The Sin Eater has returned and his scope has gone HUGE. All of Ravencroft and New York City are in danger and not in a way you can possibly expect. Situations like this make strange bedfellows and this story (including the enormous AMAZING SPIDER-MAN #850) will not disappoint!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 9: Sins Rising (épisodes 44 à 47, et Amazing Spider-Man: Sins rising) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 48 & 49, et le numéro spécial Amazing Spider-Man: The sins of Norman Osborn, initialement parus en 2020, tous écrits par Nick Spencer. L'épisode 48 a été dessiné par Mark Bagley, encré par John Dell et mis en couleurs par David Curiel. L'épisode 49 a été dessiné et encré par Federico Vicentini et mis en couleurs par Edgar Delgado. Chaque chapitre du numéro spécial a été réalisé par une équipe différente : Ryan Ottley (dessins) avec Cliff Rathburn (encrage) et Nathan Fairbairn (couleurs), Humberto Ramos (d) avec Victor Olzaba (e) et Edgar Delgado (c), Mark Bagley (d) avec John Dell (e) et David Curiel (c). Ce numéro contient également trois histoire courtes réalisées par Kurt Busiek & Chris Bachalo, Tradd moore, Saladin Ahed & Aaron Kuder. Enfin le tome se termine avec une histoire de 10 pages provenant de Free Comic Book Day 2020, réalisée par Jed Mackay & Patrick Gleason.

La situation se présente mal : Sin Eater est en train de gagner, grâce aux individus qui se sont ralliés à lui, qui portent un masque vert comme lui, et qui pourchassent les pécheurs. En ce moment précis, Spider-Man (Miles Morales) se bat aux côtés de Spider-Man (Peter Parker) pour arrêter un groupe d'individus portant ce masque et s'en prenant aux civils dans la rue, à la tête du client. Une fois que tous les agresseurs sont entoilés, l'un d'eux explique que Sin Eater est en train de s'occuper de faire ce que Spider-Man n'a jamais réussi à faire. À l'institut Ravencroft, Norman Osborn observe les voitures de police devant la grille, les policiers tenant en respect les individus masqués qui souhaitent s'introduire dans l'asile. À l'intérieur, les gardes ont beaucoup à faire car les internés sont très agités. Les Spider-Men sont allés s'assoir tranquillement au sommet d'un building pour papoter. Miles demande à Peter s'il ne serait pas plus simple de laisser Sin Eater purifier Norman Osborn, puisqu'il ne semble y avoir aucun effet secondaire à cette opération, et que cela assurerait qu'Osborn ne redevienne pas Green Goblin, et ne commette pas à nouveau des crimes. Parker se dirige vers l'institut Ravencroft tout en repensant à ce que Miles vient de lui dire.

Devant les grilles de l'institut, la situation s'aggrave : Sin Eater distribue une partie de ses pouvoirs à ses suiveurs et l'attaque commence. Dans un autre quartier de New York, Spider-Man se lance dans la mêlée contre un autre gang du Sin Eater, tout en pensant à Harry, à Flash Thompson, à Gwen Stacy, et tous les crimes commis par Norman Osborn. Cette fois-ci, il est aidé par Ghost-Spider. Après la bataille, ils ont également une longue conversation, un peu délicate, car Peter se retrouve à parler Gwen, même si ce n'est pas la même que Green Goblin a tué sur Washington Bridge. Dans l'institut, Sin Eater et ses hommes de main progressent dans les couloirs. Spider-Man contemple l'institut Ravencroft depuis un immeuble adjacent. Cette fois-ci, il est interpelé par Madame Web (Julia Carpenter). Elle revient à nouveau sur les crimes commis par Norman Osborn, sur la certitude qu'il en commettra d'autres. Après ces trois discussions, Spider-Man se lance dans Ravencroft et arrive directement aux côtés de Norman Osborn. le temps et venu de choisir s'il va le défendre ou non.

Dans un premier temps, le lecteur râle sur la politique de publication de l'éditeur Marvel qui a découpé les épisodes consacrés à Sin Eater pour les répartir dans deux recueils, et y ajouter des numéros spéciaux à l'intérêt plus ou moins discutable. Mais en fait le tome précédent mettait Peter Parker face à un dilemme moral très particulier, l'obligeant à accomplir un acte qu'il s'était jusqu'alors refusé à faire. Dans le présent tome, il est à nouveau au pied du mur. Doit-il s'interposer entre Norman Osborn et Sin Eater ? Faut-il défendre un criminel endurci qui connaît des périodes de rémission toutes vouées à l'échec ? Ou vaut-il mieux prendre le risque de le voir lavé de ses péchés par un autre criminel, sans assurance d'absence d'effet secondaire peut-être dangereux ? le scénariste n'invente rien, mais utilise avec sensibilité l'historique de la relation entre Peter et Norman. Peter est poussé dans ses derniers retranchements dans ses convictions morales, ses valeurs. Il n'y a pas de bonne décision, et il devra en porter la responsabilité quoi qu'il choisisse : laisser faire Sin Eater, ou craindre chaque jour pour le restant de sa vie les crimes à venir de Norman Osborn. La situation est d'autant plus déchirante, que les personnes autour de lui ont des idées bien arrêtées, que ce soit Miles Morales, Gwen Stacy (Ghost-Spider), ou Julia Carpenter.

Ensuite le lecteur peut s'offusquer du nombre de dessinateurs pour venir à bout de trois épisodes, même s'il sait que l'éditeur a choisi un rythme de parution bimensuel qui imprime une cadence de travail particulièrement élevée. de toutes les manières, c'est comme ça et le lecteur peut faire le choix de s'y plier ou de lire autre chose. L'épisode 48 met en scène de nombreux personnages et de nombreux lieux, et Mark Bagley se plie au niveau d'exigence en termes de devoir représenter tous ces éléments. Il s'investit pour représenter les immeubles, les couloirs et les bureaux de l'institut Ravencroft, la gare de stationnement des rames de métro, etc. Il restitue les postures spécifiques de Spider-Man (Peter Parker), et celles différentes de Spider-Man (Miles Morales), et celles tout aussi différentes de Ghost Spider et de Madame Web. L'encrage de John Dell et les couleurs de David Curiel viennent apporter précision et lisibilité à chaque case. le tout donne une narration visuelle solide, mais un peu étriquée, comme si l'artiste avait eu du mal à tout caser. Federico Vicentini se trouve confronté au même niveau d'exigence en termes de densité narrative, mais il s'en sort mieux, en s'inspirant de Ryan Ottley pour dynamiser ses cases et ses pages. L'anatomie de certaines silhouettes représentées en plongée ou en contre-plongée fait parfois un peu bizarre, mais l'exagération de mouvement et une ou deux exagérations comiques donnent un allant sympathique à la narration visuelle.

Vient ensuite le numéro The sins of Norman Osborn au cours duquel 3 artistes se succèdent. Ottley est en pleine forme avec des dessins bondissant, une petite exagération dans les formes, entre grotesque un peu effrayant, et amusement de l'action plus grande que nature. le lecteur éprouve la sensation d'être aux côtés de Spider-Man et Green Goblin faisant équipe et affrontant aussi bien des dizaines d'hommes de main cagoulés de vert, que Sin Eater lui-même qui bénéficie d'une augmentation de pouvoir qui le rend impossible à arrêter. Ramos prend le relais, avec des dessins tout aussi bondissants, des décors un peu plus sporadiques, et la même sensibilité entre horreur et farce. Après ce festival visuel, les pages de Mark Bagley semblent un peu plus sages, mais moins lourdes que celles de l'épisode 48, et plus consistantes en décor. Finalement cet épisode se situe dans la droite continuité des 48 & 49, continuant l'histoire, plutôt que de se lancer dans une digression fusse-t-elle l'histoire de Norman Osborn. Et oui, c'est bien le retour annoncé de Green Goblin.

Nick Spencer poursuit sur la bonne lancée du tome précédent, et le lecteur découvre que le découpage en deux tomes distincts fait sens car celui-ci constitue un chapitre consistant, avec une nouvelle épreuve pour Peter Parker, une nouvelle façon de trahir un de ses idéaux, ou tout du moins de le mettre à l'épreuve. le scénariste tricote une intrigue qui met en lumière le caractère et les valeurs du héros, avec une narration visuelle un peu lourde pour le premier épisode, et qui prend son envol pour les deux suivants.

Pour faire bonne mesure, le responsable éditorial a complété ce tome avec plusieurs histoires courtes. La première est magnifique : Bachalo est dans une forme extraordinaire pour des pages baroques qui n'appartiennent qu'à lui, avec une petite histoire gentillette, un peu légère pour le scénariste d'une série comme Astro City. Pour l'histoire suivante, Tradd Moore écrit également un scénario prétexte pour s'amuser avec ses dessins un peu nouille. le résultat est anecdotique, pas aussi flamboyant que son histoire Silver Surfer: Black (avec Donny Cates), par exemple. Pour la troisième histoire courte, scénariste et dessinateur reviennent à quelque chose de plus traditionnel dans la narration : Spider-Man se bat contre Vulture et sa petite fille Starling (Rania), pour une histoire courte sympathique, bien dans le ton des histoires de Spider-Man. La dernière histoire (celle du Free Comic Book Day) met également en scène Vulture (Adrian Toomes), cette fois-ci contre Spider-Man et Black Cat (Felicia Hardy), pour une autre histoire courte sympathique.

Le lecteur part avec un a priori négatif pour ce tome plutôt léger en épisode, et ressemblant fort à la deuxième moitié du combat contre Sin Eater, artificiellement déconnectée de la première moitié. Il a le plaisir de découvrir que Nick Spencer est toujours aussi en forme, que l'équipe artistique tient bien la route, et qu'effectivement il s'agit plus qu'un simple épilogue, et pas simplement pour le retour de Green Goblin.
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