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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne vais pas vous mentir, cet avis ne sera pas objectif…Voilà, c'est dit passons à autre chose. Un dernier détail, si vous ne le savez pas encore je suis tombée sous le charme des écrits de cette auteure. « Dernière nuit à Montréal » était une merveille et « Station Eleven » l'énorme coup de coeur de cette rentrée littéraire. A partir de ce constat on peu rentrer dans le vif du sujet !

Avec ce récit je suis tout de même un peu plus mitigée que dans mes précédentes lectures. J'ai trouvé ma lecture un peu inégale. Avec un démarrage très long, on a du mal à rentrer dans cette histoire comme dans les précédentes lectures. On se questionne où va nous amener l'auteure et puis petit à petit la vérité se dévoile à nous et très vite, vous en pourrez plus le lâcher. Dès ce moment, le démarrage n'est plus long, mais seulement nécessaire pour pénétrer l'atmosphère si oppressante que nous livre Emily St. John Mandel à chaque fois !

Un démarrage long, une intrigue intéressante et une fin folle. Je vous l'avoue le texte est fort et encore une fois, l'auteure nous fait pénétrer dans son monde bien à elle.

Dans ce texte entre policier et roman noir on appréciera la panoplie de personnages abîmés par la vie, abîmé par leurs choix et par leurs erreurs passés. Tout dans le texte nous hurle au visage de nous enfuir. On comprend le dénouement et cela n'a pas d'importance. Car très rapidement on réalise l'impact de nos erreurs sur notre vie à venir. Mais on ne pourra s'empêcher de les commettre. Alors on plonge dans des vies insipides, des moments qui nous rappellent que nos chemins ne sont jamais tracés et que le moindre écart de route pourrait être fatal.

Ce texte est fort pour faire monter en puissance une situation classique. Avec ce démarrage très long, on comprend difficilement où nous emmène l'auteure. Puis de même que les degrés vont grimper à travers la Floride, notre intérêt pour nos personnages également. Dans ce texte c'est encore une fois le passé qui est à l'honneur. Ces moments de vies passés qui reviennent nous hanter. Des questions tout du long vont peaufiner notre lecture, car comme nos jeunes protagonistes nous vivons tous nos derniers instants. A partir de cela que ferons nous ? Que deviendrons-nous ? Je suis ravie d'avoir découvert d'autres de ses romans mais jusqu'où va-t-elle nous emmener ?
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Ça démarre en douceur. Enfin la douceur c'est subjectif, mais disons que ça démarre en douceur. Une version jazz, assez cinématographique finalement.

Tu vois ces polars des années 50/60 aux sonorités café tiède tabac froid ? Bingo. Les Variations Sebastian, c'est un peu comme la dernière tracklist qui symbolise un éloignement à l'adolescence. Moi je trouve en tout cas. Mandel provoque ça.

Un retour dans le passé après dix ans c'est synonyme de déterrer des souvenirs enfouis sous des couches de graviers et de regrets. Anna, la compagne d'alors de Gavin, a disparu, laissant derrière elle une énigme à résoudre et une petite fille nommée Chloe qui lui ressemble étrangement.

Ce qui m'attire dans ce roman, c'est la manière dont Mandel tisse des fils du passé et du présent, créant une toile complexe où se mêlent secrets, mensonges et désirs inassouvis. Un peu comme ses romans précédents, ses personnages, vibrants d'émotions contradictoires, nous entraînent dans une danse enivrante où la vérité semble toujours un pas en avant, hors de portée. C'est sa marque de fabrique je crois. Son style.

J'aime ce décor Floride, où les marécages bruissent de mystères et les ombres dansent au rythme du jazz. Ça rappelle des films que j'ai vu et que j'ai trouvé chouette.

Anyways, les mots de Mandel sont souvent
soigneusement choisis, comme une note dans une partition, créant une symphonie envoûtante qui résonne longtemps après la dernière page tournée. Pis je sais qu'on peut ne pas aimer sa façon de raconter, p'tête même que des fois c'est trop lunaire ou je sais pas, mais le fait est que. J'aime ça.

J'me laisse émerveillé par sa beauté mélancolique, c'est sûrement ça ma came au delà de toutes les conneries que je sais dire. Nan ?

Traduit de l'anglais 🇨 par Gérard de Chergé

#emilystjohnmandel #rivages
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Après lecture, je qualifierais l'auteure de "Marcel Proust" du roman noir. Un roman noir, oui, sans doute, d'une lenteur déconcertante, l'histoire ne décolle vraiment que dans les 70 dernières pages.
A la fin de la première partie, quand j'ai cru avancer dans l'intrigue, nooooon, l'intrigue est repartie à zéro avec le point de vue d'un autre personnage. Idem à la fin de la deuxième partie, idem.... j'exagère à peine.
Toutefois, ce livre est plein de qualités, magnifiquement écrit, qui amène le protagoniste principal à une -lente- découverte de ce qu'il soupçonnait déjà : pourquoi et où a disparu sa petite amie du temps de son adolescence, est-il père, qu'est ce que cela change dans sa vie, dans sa façon de l'appréhender? Alors que quelques questions posées franchement, quelques éclaircissements apportés auraient dénoué le tout promptement? Rhaaaaaah.... mais bon. Mon grief majeur tient plus à l'état d'esprit dans lequel lire ce livre : j'étais en mode roman noir, pas en mode Proust. du coup, je devrai le relire pour vraiment en savourer toutes les nuances...
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Roman noir , pas un polar
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