❄️ Des fées, un décor hivernal, de la sororité, le tout sublimé par une couverture de la très talentueuse
Anouck Faure ? Il ne m'en fallait pas plus ! J'ai foncé, et j'ai bien fait.
❄️ C'est doux, c'est une lecture doudou, en même temps c'est froid, c'est plein de beauté aussi. La vraie, celle qui se tapit sous la peau, qui bat au rythme du coeur et transcende les miroirs. Si j'ai adoré
La Cité Diaphane, qui montrait qu'il y a du beau dans le monstrueux,
La Cour de l'Hiver fait totalement l'inverse en nous faisant voir la laideur cachée derrière la beauté de façade.
❄️ le résumé de ce roman ne laisse pas deviner grand chose de l'histoire qui se tisse au fil des pages, et c'est tant mieux. Au début, j'ai été un peu frustrée : « bon, elles arrivent quand, ces fées ? » Et puis j'ai fait connaissance avec Aurore, l'héroïne, ainsi qu'avec sa soeur de coeur, la tendre Csilla. J'ai arrêté d'attendre les fées.
❄️Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler - je pense que ne rien savoir de l'histoire et des thèmes qu'elle abordait a participé à la magie pour moi. Au-delà de l'esthétique du roman que j'adore (surtout les décors à la Reine des Neiges vers la fin), c'est vraiment le voyage intérieur de l'héroïne qui m'a transportée. C'est une histoire qui emprunte beaucoup aux contes, mais d'abord une histoire d'identité, d'intimité, d'amour, de femmes, d'amour entre femmes, de femmes qui se soutiennent, qui s'aiment. Les unes les autres, et elles-même. Au final, la véritable magie était là depuis les premières pages… seulement pas là où je l'attendais.
❄️ Une délicieuse lecture pour terminer 2023, que je vous recommande ! (Maintenant, je dois lire Bad Queen !!)