Les femmes comme elle sont dangereuses. Elles te brisent le cœur. Elles jouent un rôle. C’est un travail, pour elles.
Ce n’est pas une prostituée. Cette femme est elle-même aussi belle qu’une œuvre d’art. Elle n’est pas avec lui juste pour l’argent.
Il était incapable de la quitter des yeux. Quelle beauté ! Il avait même remarqué à quel point ses mains étaient gracieuses, à quel point était fin son poignet, où brillait un mince bracelet de diamants à la lumière des bougies.
Gabriel est toujours resté à nos côtés, et il l’est encore aujourd’hui. Et s’il est amoureux de toi depuis tant d’années, il a eu l’élégance de n’en rien laisser paraître du vivant de papa. Votre liaison ne sera pas une trahison, mais une bénédiction pour vous deux. Tu es trop jeune pour rester seule. Et Gabriel est un homme bon. Je suis content pour toi, maman. Tu mérites d’être heureuse, et lui aussi.
Le passé n’était jamais bien loin. C’était comme si le démon de la pauvreté dans laquelle il avait grandi le poursuivait. Il ne cessait jamais de regarder par-dessus son épaule pour s’assurer que le spectre avait disparu. Peu importe combien de milliards il avait gagnés, ce n’était jamais assez…
Toute la journée, il avait attendu avec impatience le délicieux moment où il pourrait enfin s’unir à elle. Et, comme toujours au moment de la jouissance, il poussa un rugissement de victoire. On aurait dit un lion affamé…
Elle était si sexy – ne se montrant jamais provocante, sauf dans l’intimité de leur chambre à coucher – que les hommes ne pouvaient s’empêcher d’envier Vladimir, ce qui l’emplissait d’orgueil. Tout comme le yacht était l’une des preuves de sa fabuleuse richesse, l’extrême beauté de Natasha était un symbole de sa virilité.
Elle était suffisamment intelligente pour comprendre la place qui lui revenait dans l’esprit de son amant. Totalement satisfaite de son sort, elle savait apprécier cette vie et n’envisageait même pas de gagner plus d’importance à ses yeux. Elle était sa maîtresse, un point c’est tout. Il lui donnait plus qu’elle n’avait jamais espéré. Et tant pis si elle n’avait pas d’enfant, ni même d’amis ; tant pis s’il ne l’épousait pas. Elle ne regrettait rien. Ce qu’ils partageaient lui suffisait amplement.
Surtout, il prenait autant de plaisir à discuter avec elle qu’à la regarder. Il appréciait son intelligence. Il détestait les femmes vulgaires, cupides et stupides. Natasha était différente. Il émanait d’elle une grâce et une distinction sans égales.
Elle savait instinctivement à quel moment se taire ou parler, quand garder ses distances ou se rapprocher. Elle devinait parfaitement les humeurs de son amant, elle était flexible et facile à vivre. N’avait pas de projets personnels ou d’ambition particulière. Et comme elle n’exigeait rien de Vladimir, il se montrait fort généreux. D’ailleurs, bien qu’elle appréciât tout ce qu’il lui offrait, elle se serait contentée de moins, chose inédite pour une femme dans sa situation.
S’entourer de beauté lui était vital et il aimait posséder le meilleur en tout.