L'assassin habite au 21

J'ai beaucoup apprécié les discrètes touches d'humour disséminées dans ce roman mais ce qui m'a vraiment plu, c'est la manière dont l'auteur invite aussi son lecteur à trouver le coupable. En somme, il s'agit d'un roman policier bien ficelé !

Un roman policier incontestablement bien que je conseille à tous. L'intrigue est bien menée, pleine de suspense et... je n'ai pas trouvé le coupable, ce qui signifie bien, du moins pour moi, qu'il est bien écrit et qu'il s'agit d'un bon roman policier à la hauteur de mes attentes. Ça ne vaut peut-être pas du Agatha Christie, que je considère comme la meilleure auteur de romans policiers, mais c'est tout de même un livre à lire et je sois dire que je viens de découvrir un auteur.

Une jolie jaquette de couv, un titre qui me disait vaguement quelque chose… et me voilà lancée pour quelques heures dans un petit polar belgeo-londonien d'avant-guerre, fort sympathique.
Après un début un peu compliqué, où les patronymes se multiplient, j'ai été happée par cette atmosphère certes un peu brumeuse, mais plus amusante qu'angoissante. La pension de famille du Square Russel, petite société à part entière, semble très bien vivre le fait d'avoir un assassin en son sein !
Nous, on enquête, comme nous le demande l'auteur à deux reprises - pour ma part, je n'ai pas été plus douée que Scotland Yard. Et on apprécie ce bon petit polar à la construction plutôt classique mais fort bien ficelé.

De prime abord, j'ai pris ce roman pour un polar de seconde zone mais finalement, j'ai été agréablement surprise.

Au fil des pages, on enrage comme les policiers dans ce brouillard londonien (très différente des brumes d'Adamsberg) : la solution ne peut pas être aussi longue à trouver avec un nombre de suspects si réduit !
Comme dans "Ils étaient 10" d'Agatha Christie, on innocente les suspects un à un. Mais, il faut se rendre à l'évidence : l'un d'eux est nécessairement Mr Smith !

Malgré les indications de l'auteur dans les derniers chapitres, j'ai tout de même été bernée par le twist final. Ça donne envie de le relire pour voir si on pouvait trouver la solution avant.

Un roman policier assez court et palpitant ! Premier roman de cet auteur que je lis, une deuxième lecture pourrait être utile maintenant que je connais la fin. Je lirai peut-être d'autres romans : c'est toujours un plaisir de retrouver l'Angleterre et ses polars.

Voilà un vieux roman policier (datant de 1939), qui mélange humour et enquête. Je l'ai trouvé vraiment pas mal. Très court, l'enquête se déroule vite, et même s'il s'agit plus de découvrir qui est le coupable (vu qu'on sait où il habite) plutôt que de découvrir comment il a fait, on suit au fur et à mesure l'histoire en essayant de deviner qui pourrait donc avoir commis le crime (et j'avoue ne pas avoir deviné du tout). J'ai beaucoup aimé la manière dont ce livre était écrit, avec beaucoup de dialogues, beaucoup de finesses, et des mots anglais laissés pour le côté sûrement "british". Les personnages sont assez différents, et on peut tous les apprécier, même si ce n'est pas là le but du livre. Ce livre m'a fait un peu penser à une pièce de théâtre plutôt qu'à autre chose, et ça m'a fait sourire. On sens bien que ce livre est d'époque, dans la façon de parler, de découvrir le coupable et tout, mais c'est pas mal du tout. Même si, je dirais que ce n'est pas le meilleur livre policier que j'ai lu jusque là. Il a au moins le mérite d'être assez marrant, et je me suis vraiment attachée à l'histoire. Bref, je l'ai bien aimé, et je ne sais pas quoi dire d'autre.

J'avais oublié combien la lecture d'un policier pouvait être agréable. Et elle le fut incontestablement. 5/6 pages de mise en route, et puis je suis entrée dans un univers qui m'a fortement rappelée le film "8 femmes", lié à une partie de Cluedo. Toutes sortes d'indices sont disséminées à travers le livre pour que le lecteur découvre l'assassin, l'auteur ne manque d'ailleurs pas de nous y inviter. Je reprocherais juste quelques dernières pages qui traînent un peu en longueur. L'auteur y fait jouer le suspense avec des paragraphes d'une longueur quelque peu inutile. Mais ce n'est que pour mieux nous faire saliver. Bref, un roman sympathique (dans lequel j'ai retrouvé la rue de mon premier travail à Londres :D), porté à l'écran en 1942 par H.-G. Clouzot.
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