La Perle

Tout petit roman, grande leçon de vie. C'est en trouvant la perle de leur vie, de leurs rêves qu'ils vont perdre ce qui est le plus précieux !

Un conte moral transmis de générations en générations chez les pêcheurs Mexicains. Un couple pauvre de pêcheurs et leur bébé vont découvrir les affres de la richesse. Un roman d'une simplicité admirable, la symbolique décrite de la perle nous hypnotise ; elle est à tour de rôle eldorado et folie meurtrière.

J'ai trouvé le texte sobre et engageant. La destinée d'un couple vivant misérablement mais avec une grande richesse du coeur, et qui du jour au lendemain devient détenteur d'une richesse inouie, et par là même serviteur, esclave de cette potentielle richesse, m'a beaucoup touchée. Ce couple vivait en harmonie, en silence, et plus la perle les asservit, plus l'harmonie est rompue et les oblige à parler. La présence de la musique, tout au long du texte, est charmante.
Le récit est court mais poignant, tragique, et aborde de nombreux thèmes: l'amour, la famille, l'argent, la peur, la convoitise... On se demande comment on réagirait, nous, face à de tels bouleversements...

Se lit bien

Après avoir lu Les raisins de la colère et l'ayant adoré, j'ai décidé de lire une autre œuvre de John Steinbeck.
Il s'agit cette fois d'un court roman rédigé à la façon d'un conte sur le thème de la cupidité. On y retrouve également une critique des différences entre les riches et les pauvres. On y suit Kino, sa femme et leur bébé. Kino est pêcheur de perle et trouve un jour une grosse perle qui a pour lui une valeur inestimable. Cette perle va l'obsédé jusqu'à le changer.
J'ai moins aimé lire ce roman, sûrement du fait du format (conte) qui est moins à mon goût, mais il n'en reste pas moins une œuvre de qualité.

C'est le premier livre que je lis de Steinbeck, et c'est une bonne surprise.
C'est l'histoire d'une famille indienne : Kino un pécheur, sa femme Juana, et leur enfant. Celui- ci se fait piquer par un scorpion, pour le sauver, ses parents l'emmènent voir un docteur en ville. Mais celui-ci blanc de peau, méprise les indiens et refuse de soigner l'enfant. le docteur prononce alors une phrase qui m'a vraiment choqué :
« Est-ce que je n'ai rien de mieux à faire que de soigner les piqûres d'insectes des « petits indiens » ? Suis-je un docteur ou un vétérinaire ? »

Malgré ça, l'enfant survivra à la piqûre. Puis, vient le jour où Kino trouve la Perle. Alors qu'ils devraient vivre dans la sérénité avec tout leur argent, le malheur s'abat sur eux. L'écriture est fluide, le livre se lit très vite. Une belle leçon de vie.