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Citations sur Rue de la Sardine (47)

Quelqu'un devrait se décider à écrire un essai sur les effets moraux, physiques et esthétiques du modèle T sur la nation américaine. Deux générations d'Américains en savent davantage sur les engrenages de la Ford, que sur le clitoris, sur le système planétaire de son changement de vitesse que sur le système solaire des étoiles. Chez nous, le modèle T a modifié pour une grande part la notion de la propriété. Les clefs anglaises ont cessé d'être un objet personnel, et une pompe pour gonfler les pneus appartient désormais à celui qui l'a ramassée le dernier. Un très grand nombre des bébés de l'époque a été conçu dans le modèle T, et beaucoup y sont nés. La fameuse théorie du "home" anglo-saxon a été tellement bouleversée qu'elle ne s'en remettra jamais.
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Its inhabitants are, as the man once said, “whores, pimps, gamblers, and sons of bitches,” by which he meant Everybody. Had the man looked through another peephole he might have said, “Saints and angels and martyrs and holy men,” and he would have meant the same thing.
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Doc a ce don de pouvoir écouter toutes vos sottises, et d'en confectionner une sagesse à votre usage. Son esprit ne connaît pas de limites, sa sympathie est infaillible. Il sait raconter aux enfants des choses si profondes, qu'ils les comprennent. Il vit dans un monde de merveilles et de frémissements. Il est concupiscent comme un lapin et ravissant comme l'enfer. Tous ceux qui le connaissent lui doivent quelque chose. Et chacun, en pensant à lui, se dit incontinent : "Il faut absolument que je fasse quelque chose de gentil pour Doc."
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Le soleil montait, secouant dans l'air le frais de la nuit, comme on secoue un tapis. Dès qu'il sentit les premiers rayons du soleil, il frissonna.
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Une vague de prudence raidit Doc, et puis le lâcha. Il se méfiait toujours des compliments, mais le ton, cette fois, était celui de la gratitude.
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Car, en face de l'ostracisme, il n'est que deux attitudes possibles : ou bien l'homme s'améliore et se purifie, ou il jette un défi de au monde et se dégrade de plus en plus. En général, les parias choisissent le pire.
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Il est concupiscent comme un lapin et ravissant comme l'enfer.
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« Cette fois, dit Mack, il faut qu’on soye bien sûrs qu’il assistera à la fête. Sans lui pas de fête!
– Cette fois, où c’est qu’on la donnera, la fête ? demanda Jones. »
Mack repoussa son fauteuil jusqu’au mur : « Tu parles si j’y ai pensé ! On pourrait la donner ici, bien sûr, mais pour l’effet de surprise, y en aurait pas ! Et c’est pas tout. Doc, y a rien au-dessus de son chez lui. Et puis, y a sa musique… » Il inspecta la pièce autour de lui : «J’aurais voulu savoir qui c’est qui y a cassé son phonographe, la dernière fois. Mais la prochaine, ç’ui qu’aura le malheur de mettre le doigt dessus !…
– C’est chez lui qu’il faut faire la fête », décrit Hughie.
L’annonce officielle de la fête n’avait pas été faite, aucune invitation n’avait été lancée, mais tout le monde y pensait, et chacun se proposait d’y aller. 27 octobre. On se répétait à part soi : «Le 27 octobre !» Et comme c’était une fête d’anniversaire, il fallait penser au cadeau.
Les filles de chez Dora, par exemple. Pas une qui n’eut été voir Doc, à un moment ou à un autre, soit pour prendre un médicament, soit pour le consulter, ou lui tenir compagnie. Elles avaient vu le lit de Doc. Il était recouvert d’une vieille couverture rouge, bordée de queues de renards, et pleine de sable, car il l’emportait avec lui dans ses expéditions côtières. Il se ruinait en équipement de laboratoire, mais l’idée ne lui serait jamais venue de s’acheter un couvre-pieds neuf. Les filles de chez Dora lui confectionnaient en secret un magnifique couvre-pieds. Tout brodé, diapré de mille couleurs, du cerise, du jaune pâle, du vert Nil, du rose chair, car elles employaient pour le faire leurs robes du soir et leur lingerie. C’est le matin qu’elles y travaillaient, et au début de l’après-midi, avant l’arrivée des matelots de la flotte sardinière. Unies par la communauté de l’effort, les filles en oubliaient leurs jalousies et leurs querelles.
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Le lever du jour est un moment magique, dans la Rue de la Sardine. Quand le soleil n'a pas encore percé l'horizon gris, la Rue parait suspendue hors du temps, enveloppée d'une lueur d'argent. Les réverbères sont éteints, l'herbe prend des tons d'émeraude, la ferraille des conserveries prend des reflets de perle, de platine, et d’étain vieilli.
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Il est plutôt petit, mais un faux petit, car il est maigre et vigoureux, et quand la colère l'empoigne, il est capable de montrer féroce.
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