Le 18 août 1787, Goethe écrivait d'Italie à Knebel : "Après tout ce quej'ai vu des plantes et des poissons près de Naples et en Sicile, je serais très tenté, si j'avais dix ans de moins, de faire un voyage aux Indes, non pas pour découvrir quelque chose de nouveau, mais pour regarder à ma manière ce qui y a été découvert." C'est en ces mots que réside le point de vue d'où nous avons à considérer les travaux scientifiques de Goethe.
Le grand ouvrage de Lavater Fragments physiognomiques en vue de promouvoir la connaissance de l'homme et l'amour de l'homme parut de 1775 à 1778. Goethe y avait pris une part active, non seulement parce qu'il en dirigea la publication, mais aussi en y collaborant lui-même par des contributions. Mais il est surtout intéressant que nous puissions déjà trouver dans ces contributions le germe de ses travaux zoologiques ultérieurs.
Ce qui importe chez lui n'est jamais de découvrir de nouveaux faits, mais d'ouvrir un point de vue nouveau pour regarder la nature d'une certaine manière.
RUDOLF STEINER Artiste et enseignant - L'art de la transmission - Céline Gaillard
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37325 Rudolf Steiner, tout comme Kandinsky, Klee ou encore Beuys furent tout à la foi...