Qu'on y adhère ou non, force est de reconnaître que ce phénomène de société doit radicalement poursuivre sa quête de transformation de notre société... du monde ?
Commenter  J’apprécie         10
Les véritables artistes quand ils essayent de se comprendre eux-mêmes ne peuvent se satisfaire d’une explication qui ne va pas au fond même de leur activité. Ils savent, et ils sentent, à n’en point douter, que l’inspiration est une force d’origine spirituelle dont ils prennent subitement conscience par une cause occasionnelle du genre de celle que nous avons énumérée plus haut. Pour la plupart d’entre eux, même parmi les plus grands, la conscience s’arrête là, et un dur labeur y commence, un travail rude et en quelque sorte souterrain, qui consiste à imaginer tout un monde de réalisations possible, à les examiner une à une et à choisir la meilleure, en quelque sorte sur l’ordre de cette force obscure qui demeure présente au plus profond d’eux-mêmes.
Il n’y a pas deux ésotérismes, un occidental et un oriental. Toutes les vérités occultes dignes de ce nom ont une même source, mais, de même que toute science et que toute philosophie, l’exposition de la doctrine théosophique porte l’empreinte des races et des civilisations. Les Adeptes eux-mêmes, qui viennent de temps en temps ranimer par leur action les courants spirituels, s’attachent à présenter la vérité sous la forme qui lui permettra de pénétrer le plus aisément dans les esprits environnants.
Les grands alchimistes qui étaient de purs occultistes avaient exprimé cette vérité par le symbole de la transmutation des métaux. Dans le langage imagé que ces anciens mystiques étaient forcés d’employer pour dissimuler leur pensée à l’inquisition de l’Église, ces mots signifiaient la transformation progressive des énergies physiques et passionnelles en énergies spirituelles.
RUDOLF STEINER Artiste et enseignant - L'art de la transmission - Céline Gaillard
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37325 Rudolf Steiner, tout comme Kandinsky, Klee ou encore Beuys furent tout à la foi...