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Un récit bien rédigé .. bien construis .. idéal pour découvrir le cyberpunk.

Avec de grandes qualités de style pour ce qui est de la caractérisation , des dialogues et soliloques intérieurs fréquents qui sont de qualité , et de même pour ce qui est globalement de la matérialisation du contexte et du rythme dans la trame trame narrative .

C'est le roman idéal pour découvrir le cyberpunk à mon humble avis car presque toutes les thématiques de ce sous-genre de la SF y sont réunies .

On y trouve la dilution des pouvoirs politiques , la puissance des hyper-entreprises et autres trusts tout puissants et quasi souverains , la réalité virtuelle , les tensions sociales et les drames variés vécus par une main d'oeuvre réduite à des rapports de force terribles ( quasiment dramatiques ) avec les employeurs . Une main d'oeuvre livrée à une précarité sociale de chaque instant malgré les bénéfices certains d'un monde hyper technologique . On y retrouve aussi le libéralisme économique quasi anarchique , sauvage , violent et autorégulé avec , les enclaves privées quasi indépendantes et souveraines , avec les franchises .

Bref ... de la matière ... surtout quand c'est écrit avec brio et talent comme dans ce roman .
Du rythme donc ...

Le personnage principal est un livreur de pizza qui risque sa vie si il débarque en retard pour ses livraisons ( questions de vie ou de mort ) ou simplement si il tombe mal .
Le roman baigne dans une atmosphère en partie « onirique » du fait des drogues aux effets réels dans le monde réel et également dans le monde virtuel qui n'est pas moins réel que la réalité d'ailleurs .
Cette drogue est commercialisée par des dealers pas commodes du tout .

Un texte relativement bref mais Intense , très détaillé pour ce qui des aspects informatiques et pour la prospective autour de la réalité virtuelle , qui devient dans cet univers un environnement alternatif absolument palpable pour les personnages .
Tout cela sur fond de chaos personnel et social pour les personnages …. le tout en courant vite …

J'ai eu un peu de mal avec certains aspect " sumériens " de l'intrigue , une énigme dans le fil du récit …

Sinon je trouve que bouquin conserve malgré le temps qui passe tonus et validité et même une incontestable pertinence pour ce qui est de certaines extrapolations .
Surtout que le vocabulaire reste très actuel et que le texte ne vieillit pas à mon humble avis .

Un monde dangereux donc où il vaut mieux avoir la pèche et être malin , et avoir un goût certain pour l'action et l'activité physique , et surtout pour le lecteur : posséder une endurance certaine pour les concepts informatiques expliqués en long , en large et en travers.

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Pour info : le texte intitulé : le samouraï virtuel au livre poche est le même roman que Snow crash chez Braguelonne ...
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Dans cet univers futuriste, les mafias et milices privées se sont partagés le contrôle des quartiers des grandes villes, les humains se couvrent de gadgets technologiques dans la rue, ou se retrouvent dans un monde virtuel grandeur nature dans leur appartement de 3m², et des hackeurs fauchés récoltent toutes les informations qui leur tombent sous la main dans une gigantesque base de données dans l'espoir de les vendre à un client intéressé dans un avenir plus ou moins proche.

Dans ce monde résolument cyberpunk, Neal Stephenson n'hésite pourtant pas à introduire des éléments un peu délirants qui me ferait soupirer dans n'importe quel autre roman, mais qui fonctionnent à la perfection ici : ainsi, notre hackeur est aussi un maître dans le combat au sabre, la puissance de la mafia italienne tient dans sa capacité à livrer des pizzas en moins de trente minutes, et un mercenaire traîne toujours avec lui une bombe nucléaire prête à exploser s'il lui arrive quelque chose.

L'intrigue est également un melting-pot assez détonnant : on y mélange virus informatique, mythologie sumérienne, histoire des religions et linguistique. Et le pire, c'est que ça tient la route ! L'auteur apporte tellement de petits détails loufoques, et nous raconte son histoire sans se prendre trop au sérieux, qu'on accepte facilement de mettre de côté un esprit critique trop rigide pour se glisser douillettement dans l'univers qu'il nous propose.

Les protagonistes évoluent dans un monde brutal, dans lequel chacun ne survit que grâce à son ingéniosité, et où les pires salauds sont aussi vos meilleurs alliés. Il y a de l'action, de l'imagination, de la culture et de l'humour, un mélange un peu casse-gueule à première vue, mais que l'auteur maîtrise décidément dans tous ses livres.
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Un livre palpitant ayant pour thème central le hacking dans un univers cyberpunk teinté de racines linguistiques anciennes.

569 pages en poche c'est pour moi la bonne longueur pour tel roman.

Au menu :

Des hackers :

C'est vraiment le thème central du roman.
Sujet très bien traité même si parfois un peu exagéré.
Un peu trop d'aspects sont vus par ce prisme.
Une société différente :

Cela se passe aux États-Unis et l'état fédéral a reculé dans tous les domaines.
le territoire est principalement aux mains de firme et franchises privées.
Vous pouvez acquérir leur "nationalité".
En fait, tous les aspects de la vie sont privatisés à l'extrême.
Les emplois sont tributaires de firmes puissantes. Elles ont droit de vie sur leurs employés pour les plus mafieuses.
Il y a bien sûr des religions perverties (pléonasme).

La sécurité prend des moyens bien extrêmes. Les "vigiles" sont bien plus musclés et armés.

Les groupes illégaux (en fin s'il y avait des lois) sont puissants.

C'est un monde cependant cohérent, mais qui demande de s'y plonger !
le multivers :

Un univers virtuel total accessible depuis presque partout.
Des scènes d'actions :

poursuites, traques, retournements de situation, combats réels et virtuels
Des apports anciens :

Au milieu de toute cette vitesse, une partie du livre relate les apports profonds et anciens de langues et de cultes oubliés.
Certains pourraient être clairement rebutés par ces passages d'un rythme très différents.
Je l'ai beaucoup apprécié : ils m'ont beaucoup appris sur d'anciennes langues.
Il est. hélas, impossible de différencier ce qui tient de la recherche de ce qui tient de la fiction.
Mais l'idée que notre langage puisse receler des moyens propres de hacking et de viralité est fascinant (même si l'auteur est parfois excessif).

Quelques faiblesses à signaler :

Il m'a été difficile de croire au début du roman. Hiro a pour métier celui de livreur de pizza extrême. Un peu dur à avaler. Accrochez-vous et vous une fois qu'Hiro retrouvera ses vraies qualifications le récit deviendra passionnant !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Archétype du roman cyberpunk par son esprit ultra-techno et déjanté, ce livre mérite un détour.

Tout d'abord pour les mélanges détonants en matière de société post-effondrement : plus de gouvernements au niveau mondial, une très forte emprise des mafias traditionnelles, de certaines sectes et groupuscules étranges. Jusque-là rien que de plus normal, me direz-vous. Viennent se greffer des gens plus qu'improbables que je vous laisse découvrir, se rejoignant tous dans une sorte de manipulation mondiale qu'ils vont déjouer sur un mode encore plus improbable.

En gros, la compréhension de l'histoire est suspendue à celle des choses importantes noyées au milieu de descriptions très imagées. Cela alourdit le texte mais il est nécessaire de comprendre ce monde moderne où une enfant de quinze ans et un hackeur livrant des pizzas ont à voir avec tous les (très) nombreux protagonistes. Les détails techniques sont très précis, surtout pour les skate-board tous terrains. Certaines scènes sont plutôt confuses et l'on a du mal à s'imaginer tout le tableau.

J'avoue m'être plusieurs fois perdu puis retrouvé, mais ce ne fut pas facile. Disons tout de suite que le final est totalement décevant. Finissant dans une sorte de dernier combat d'apothéose (sur un livre dont l'action est sur-vitaminée) je ressors avec l'impression de ne pas avoir compris ce qu'il s'était passé dans les dernières pages.

La description du métavers - dont je ne vous parle que maintenant - et de ses règles est très intéressante. le lecteur apprend à jongler entre des doubles actions, puisqu'un personnage peut être présent dans le métavers tout en continuant à vivre dans le monde réel. A part ça, le métavers semble empli de contraintes qui peuvent parfois être surmontées. Vous verrez que je vais beaucoup plus loin dans mon roman à sortir très prochainement :-)

Le plus intéressant est la touche culturelle du livre, l'hypothèse rapprochant le monde du langage informatique de celui des humains, avec les extensions que je ne vous dévoilerai pas et qui sont passionnantes. Les hypothèses vont très loin, même s'il y a des choses qui ne sont pas à démontrer sur le langage, et d'autres beaucoup plus puissantes. Hélas une fois de plus il manque le liant pour mettre toute l'histoire dans un ensemble cohérent et non un amoncellement de bagarres, découvertes et interactions entre personnages.

Ah, une dernière chose pour récompenser ceux qui m'auront lu jusqu'à la fin : j'ai lu la plus belle scène cyber-érotique qui soit. Avec très peu de cyber et pas mal d'érotique. Elle s'étire sur plusieurs pages et c'est une extase ! Je crois que je vais me faire traiter de pervers…

En synthèse un bon livre, extrêmement créatif, qui se lit très bien pour un pavé. le lecteur y trouve son intérêt dans ce monde déjanté et ces hypothèses folles sur la puissance du langage. Mais il manque d'une certaine clarté dans l'histoire de fond.

Lien : https://www.patricedefreminv..
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Après l'immense coup de coeur pour Anatèm, je souhaitais m'attaquer à un autre monument de l'auteur américain. Mes attentes étaient-elles trop élevées? Sans doute, car la rencontre n'a pas eu lieu.

Roman célèbre dans la SF, Snow Crash est également connu sous le titre du Samouraï virtuel. Que dis-je, célèbre? C'est un roman culte du cyberpunk, pas fondateur comme l'est Neuromancien, mais guère moins important.

Pourtant impossible d'accrocher. Les 400 pages lues (sur 736) ont été d'une longueur mémorable, avec la sensation de ne jamais réellement progresser dans l'immersion. L'histoire est intéressante et le picth prometteur.

Le hic réside dans les personnages et les péripéties en phase avec l'univers, très jeux vidéos. Dès lors, la crédibilité de l'ensemble se joue sur la capacité à coller à l'histoire, d'où l'obligation de pouvoir s'immerger en toute sérénité. Et puis, il faut dire qu'il ressent le passage du temps.

Toutefois, ne jetons pas bébé dans les orties, il y a un énorme potentiel avec cet univers, la construction imaginée par Neal Stephenson, avec une vision assez remarquable de notre évolution technologique présente.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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J'ai des sentiments mitigés en refermant ce livre, le rythme du récit m'a plutôt désappointé pour tout dire...
J'ai trouvé la mise en place très lente et surtout surchargée de descriptions assez alambiquées et souvent compliquées.
Bien sûr il fallait se familiariser avec cet univers estampillé Cyberpunk, et ces explications étaient évidemment nécessaires pour s'immerger dans l'histoire.
Cela dit le tout m'a paru très "technique" et le plus souvent un peu "hermétique", j'aurais apprécié plus de simplicité et dans les termes et surtout dans le style.
Un chapitre d'action pour deux à trois chapitres d'explications contextuelles en moyenne, disons le, j'ai parfois eu du mal à m'accrocher et je n'ai jamais été happé par le récit comme j'aime l'être.
Et pourtant j'ai été captivé par l'intrigue (que je ne dévoilerais pas), les explications concernant l'histoire de Sumer et sa mythologie ainsi que toutes les analogies relatives en rapport avec le fil conducteur de l'histoire.
Disons que j'ai aimé le fond et moins la forme, le fait d'avoir parfois le sentiment de lire un documentaire avant de basculer dans une action débridée genre Matrix, c'est particulier et cependant on a envie de savoir comment tout va se terminer.
J'ai d'ailleurs le sentiment que la fin manquait d'explications et d'un minimum de détails, presque un comble non ?
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« le samouraï virtuel » est un roman avant-gardiste complètement fou.

Stephenson y fait preuve d'une créativité débridée et pose les bases dès le début des années 90 de ce qui deviendra Internet et surtout des mondes virtuels dans lequel les « avatars » offrent une vie parallèle en apparence plus séduisante car affranchies de règles sociétales contraignante.

Si l'intrigue est difficile à suivre et les passages se référant à l'histoire sumero-chrétienne assez assommants, « le samouraï virtuel » contient des moments d'anthologie et parvient à tenir en haleine par son style hybride menant réflexions philosophiques et action pure et dure.

Un ovni littéraire donc, devenu culte dans le petit monde de la SF !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le samouraï virtuel traînait depuis plusieurs mois dans ma PAL et finalement, je me suis décidé à la lire. La science-fiction n'étant pas mon genre de prédilection, je dois avouer que j'ai apprécié le sous genre cyberpunk et je ne regrette pas être sorti de ma zone de confort pour le coup. Une sacrée gueule de bois littéraire.

Pour commencer ma critique, j'ai déjà envie de commencer par la couverture que je trouve assez jolie et qui me fait penser à celle de Bienvenue à Night Vale. Probablement à cause des graphismes et ce coté chatoyant nimbé de couleurs dans sa structure.

Maintenant pour parler de l'histoire, nous nous retrouvons dans une énième lutte entre le bien et le mal dans un monde virtuel et réel qui ne ressemble en rien à notre monde actuel, même si on sent que le vernis commence à craquer lentement, mais surement. le conglomérat qui s'étale partout et les différentes classes sociales opposées. Un véritable marasme qui tourne aussi vite et y fout le tournis qu'un tour dans le grand huit après avoir mangé une pizza. J'ai souvent été décontenancé par les néologismes, les mots tirés d'une autre langue qui font que le lecteur est comme enfermé dans une boite qui ne fait que tourner et le cogne contre différentes parois au fil de sa lecture. Résultat, ma lecture m'est parue aussi futuriste que l'histoire et je pense avoir perdu mon avatar dans le Metavers. Je ne suis pas certain d'être là où je suis ni d'avoir tout capté, sauf que je t'aime fort gentil chien-chien.

Maintenant pour parler des personnages principaux, je les ai beaucoup appréciés tous les deux. Entre Hiro Protagoniste qui risque la mort si la pizza est froide et qui semble aussi rigide qu'une baguette de pain trop cuite et Y.T, jeune kourière qui n'a pas froid aux yeux. Ce jeune duo est détonnant et leur psychologie est assez intéressante. La façon de décrire les manières de Y..T et d'Hiro était particulièrement visuelle et m'ont permis de me projeter dans l'histoire comme si moi-même j'avais été projeté dans cet univers après une place libre laissé par le Snow Crash.

De manière globale, j'ai beaucoup apprécié cette histoire pour le fait d'avoir lu une histoire qui ne rentre pas dans ma zone d'habitudes et qui a accentué mon imagination débordante.

Bon, on sonne à la porte. Cela doit être le livreur de pizzas.
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Après avoir lu Anathèm 1 du même auteur, je découvre au fond d'un tiroir ce livre, qui m'a intrigué. Paru en 1992, ce roman dystopique de science fiction a tous les ingrédients fous et déjantés d'une bonne lecture estivale.
Hiro, son héro est un hacker et livreur de pizza pour la mafia (pas trop longtemps d'ailleurs), il a participé à la création d'un univers virtuel, le "Metavers" où se rassemblent les différentes communautés. Puis il y a Y.T., jeune fille de 15 ans, courrier qui délivre sa poste sur un skate du futur; Raven, un assassin de première halluciné et fascinant par son credo très personnalisé. Enfin le magnat Bob Rife, le grand méchant de l'histoire, un peu comme les multinationales ou GAFA d'aujourd'hui, je prends, je prends et ma volonté est devenue quasi divine! Sans oublier les mafias et les sectes religieuses qui prolifèrent et se partagent pouvoir et pactole dans une Amérique bien décadente.
Tout se base sur un vrai mélange pseudoscientifique, de théories sur le langage (la glossolalie, allez cherchez dans le dico!), des mythes sumériens (alors là j'ai adoré cette longue odyssée à travers le temps), la possibilité que notre cerveau soit infecté par un virus visuel travers l'ordinateur, le Snow Crash, touchant spécialement les programmeurs.
En bref, le roman imagine un monde apocalyptique où un magnat qui a découvert des moyens de contrôler l'esprit humain s'en sert pour accroître son pouvoir. Son ambition sera contrariée par un hacker devenu provisoirement livreur de pizzas, allié à une experte en anthropologie et neurolinguistique ainsi qu'à une adolescente qui fait des livraisons de courrier ultra-rapides grâce à sa planche à roulette.

Je me suis beaucoup amusée au début, car le style et l'humour de l'auteur son décapants, mais peut-être vers la fin un peu trop de longueur, mais bon 727 pages sont terminées depuis un petit moment. Cela doit être la chaleur, je deviens plus fainéante….
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Le « Samouraï virtuel » aussi sorti sous le titre non traduit de « Snow crash » est un roman de cyberpunk une branche de la science-fiction donnant une place prépondérant au cybermonde. le protagoniste principale, héros du métaver et anti-héros de l'univers réel vie dans des état unis qui ont explosé en une multitude de franchises commerciales ou religieuses, voire en micro états aux nom tous plus farfelue que les uns. L'histoire est bien mené mais malgré des personnages haut en couleurs et de nombreux rebondissements, il y a des passages trop long et des théories un peu ambitieuses à expliquer. Je reste cependant un grand fan d'auteur capable d'inventer de tels univers.
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