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Jean Bonnefoy (Traducteur)
EAN : 9782253072102
635 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.04/5   135 notes
Résumé :
Un monde de l'avenir bardé de nano-technologies, d'univers virtuels, de réseaux neuronaux et d'intelligences qui s'efforcent d'être le plus artificiel possible. Une petite fille qui reçoit une éducation singulière grâce à un Livre Mentor qui raconte des histoires. Et tout cela dans une Chine de l'avenir partagée entre les territoires des sectes, les enclaves des multinationales et les espaces électroniques.
Que lire après L'Âge de diamant ou le Manuel illustré d'éducation à l'usage de fillesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je reste sur un sentiment fort mitigé par rapport à l'Âge de Diamant.

D'un côté, le roman est d'une richesse impressionante tant au niveau des personnages, de l'organisation de la société que des artefacts technologiques.

On y retrouve (en 1996) un journal préfigurant les tablettes, des nano-virus porteurs d'information, un réseau "organique" de tambourinnaires répliquant au travers de l' "échange de fluides corporels" une espèce d'internet de cher et d'os, des espèces d'imprimantes 3D fabricant à la demande tout ce dont on a besoin etc

Le livre met en avant aussi une réflexion sur les conséquences d'un tel mode de production et sur les dérives tant au niveau du fonctionnement des sociétés (joliment caricaturées) que d'un nouveau type de pollution en découlant.

Par contre, il est touffu, voire décousu et parfois difficile à suivre.

J'ai eu plusieurs fois envie de le laisser de côté, tout en y revenant sans cesse. C'est le livre qu'il m'a fallu le plus longtemps pour achever depuis des éons.

Le manuel Illustré interactif crée des passages entre réel et immaginaire, entre éducation, fantaisie et vie quotidienne. Toute l'histoire est construite comme un "pas de deux" entre le contenu du Manuel et la vie de Nell.

Il manque un fil conducteur un peu plus lisible pour en rendre la lecture vraiment agréable.

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J'ai lu ce roman après Snow Crash (que je n'ai pas aimé) et après le Cryptonomicron (que j'ai adoré).
Je n'ai pas écrit cette critique à chaud, j'ai laissé passer quelques jours histoire de digérer ce roman riche et de voir ce que j'allais en retenir. C'est un roman très dense, très pré-curseur qui n'a pas vraiment vieilli alors que les technologies ont considérablement évolués depuis 1996.
Plusieurs personnages évoluent sur un grand échiquier géo-financio-politique. Des concepts technologiques très forts et crédible sont décrits avec beaucoup de justesse et de vraisemblance, certains assez proches de ce qui peut exister. Les conséquences & l'impact de ces technologies et de l'évolution des sociétés est très intéressant, donne une impression très documentée et crédible. La réflexion sur les modèles d'éducation est très fraiche.

Mais en définitive mon plaisir de lecture est à peu près celui de Snow Crash, en plus atténué cela dit. , j'ai eu du mal à suivre le fil de l'histoire, à en comprendre les enjeux exactes. La conclusion, très ouverte, m'a décu, à moins que je n'y ai rien compris, ce qui est possible...
J'ai navigué entre un intérèt évident pour le monde proposé et ce qu'il propose et le désintérêt pour les personnages et la compréhension du propos général.

Que cela n'empêche pas les lecteurs de s'y essayer, la richesse de l'ouvrage vaut à elle seule la lecture, je comprends qu'il ait eu le prix Hugo, c'est mérité.
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En 1995, l'un des livres-clés du retour du politico-économique en SF, sans sacrifice de la qualité narrative.

Avec "Snow Crash" (1992) - désolé, j'ai toujours eu un mal de chien à adopter la bizarre traduction française du titre ("Le samouraï virtuel"), son troisième roman, Neal Stephenson, signait d'un coup de maître le dernier édifice «classique» de la tradition cyberpunk ouverte par Gibson et Sterling huit ans plus tôt, et laissait déjà présager l'avènement d'un genre modifié, où les préoccupations sociales et surtout politiques reviendraient en force, l'esthétique demeurant, aux côtés d'une thématique technologique mieux maîtrisée.

Dans "L'âge de diamant", en 1995, Stephenson déploie une évolution politico-économique forcenée, rendue digeste et pénétrante par le maniement de l'ironie subtile et le jeu habile des points de vue différents, notamment ceux d'une jeune fille dont l'apprentissage ne peut que résonner avec celui de l'Ender de Card.

Ses «tribus» pouvant atteindre l'échelle d'un pays voire d'un continent, ses micro-sociétés fondées sur des postulats sociaux ou économiques, intégrant mine de rien un bon morceau des développements de la sociologie des années 80, dans le cadre chargé d'histoire de Hong-Kong et en mettant en scène le développement industriel des nano-technologies, tout cela s'inscrit avec finesse et élégance dans un fort mouvement de «retour du politico-économique» en science-fiction
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L'histoire raconte l'évolution d'une jeune fille défavorisée, Nell, qui vit à Shanghai au XXIe siècle, dans un monde dont tous les aspects sont déterminés par les nanotechnologies qui permettent de tout fabriquer (nourriture, vêtement...). Les Etats-territoires-nations ont disparu, le monde est divisé en regroupement communautaire et culturelle : les phyles, avec par exemple celui des Chinois Han et celui des Néo-Victoriens.
Par concours de circonstances, Nell se retrouve en possession d'un livre, le Manuel illustré d'éducation pour Jeunes Filles, un livre compagnon, un livre interactif, qui s'adapte aux situations rencontrées par Nell. le livre raconte des contes de fées mais plus le temps passe et plus il propose des énigmes difficiles que Nell doit résoudre.
Bref, c'est un livre qui raconte des histoires, un livre dans un livre, c'est sans doute ce que j'ai le plus apprécié dans le roman.
Pendant ce temps, on suit les aventures de l'ingénieur Hackworth, l'auteur du livre, le juge Fang qui veut enquêter sur ce fameux livre, et le mystérieux Dr X., un mandarin du Céleste Empire.
L'âge de diamant nous transporte aussi dans un univers futuriste que j'ai aimé découvrir, un monde dystopique avec ses nantis et ses démunis, un monde où l'homme a domestiqué la matière, où technologies de l'information et de la communication, intelligence artificielle, ont des enjeux politiques.
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Ce roman est un truc de fou. Nous sommes dans un univers ou les états nations on disparus faute de pouvoir percevoir des impôts. Deux histoire vont évoluer cote à cote : celle de Nell une petite fille pauvre qui reçoit de son frère un livre « le manuel d'éducation pour jeunes filles et celle de son concepteur qui c'est fait voler le livre.
Tout évolue dans un monde ou les nanotechnologies ont remplacé tout. Grâce à elle les vêtement peuvent changer. Elles peuvent circuler dans vous.
L'univers comme d'habitude chez Neal Stephenson est d'une folle inventivité. La fin manque d'un vrais dénouement.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Qu'est-ce qu'un jeu, sinon un exercice déguisé d'un costume bariolé ?

ed.poche -p237-
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Videos de Neal Stephenson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Neal Stephenson
Created by the world's leading paper engineer and art director, Gérard Lo Monaco, 'A Train Journey' is a beautifully layered, pop-up celebration of trains.
The book begins in 1829 with Robert Stephenson's ‘Rocket' locomotive, the most advanced of its day, which operated on the Liverpool and Manchester Railway. The journey then hits the heights with Manhattan's elevated railroad: see the trains buzzing and alive among 1900 New York's distinctive high-rises! Skipping forward to the 1920s, marvel at what was the most powerful locomotive on the London and North Eastern Railway: the ‘Flying Scotsman', which provided a non-stop daily service from London to Edinburgh. Readers will then encounter the glamour of the 1930s and 40s on the celebrated Orient Express as it travels between Paris and Istanbul. Finally, readers are taken on a sprint to the present to see Japan's Shinkansen ‘Bullet' and China's CHR 400 high-speed intercity trains, travelling at an impressive 320 km/hr.
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