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Commencons tout de suite avec le cyberpunk. Alors que je lisais cette oeuvre une polémique assez vive agitait le forum à propos de la définition du cyberpunk. Or il se trouve que justement, le samouraï virtuel illustre parfaitement ce qu'est le cyberpunk : sur un terrain connu, l'état démocratique américain a abandonné ses prérogatives à des sociétés privées, dont la MAFIA qui ne se définit plus comme telle puisque la notion même d'état a complètement explosée. C'est là qu'on trouve la plus vive illustration du cyberpunk selon moi : non pas dans la présence d'implants, ou d'une matrice dont la réalité future n'est finalement qu'une extrapolation logique de l'existence d'Internet, mais bien dans l'explosion de la notion d'état pour un retour à un tribalisme, mais modifié par la transnationnalité qu'impose logiquement la mondialisation des échanges de culture.C'est à mon avis ça la vraie base de toutes les oeuvres cyberpunk : une négation de l'état, mais pas des structures sous-jacentes : la justice, le commerce sont toujours présents dans ces oeuvres, mais ne sont plus organisées sur un territoire physique continu, mais plutôt sur un territoire composé d'une mosaïque d'implantation, ce qui me fait soudainement penser aux mosaiques d'implantations de colons juifs en Palestine. Ne seraient-elles pas finalement une préfiguration d'un monde cyberpunk (ouah le troll !) ?Passons maintenant à l'autre point fondateur de ce roman : les Nams-Shubs, les En et la multiplication des langues. Là, je n'ai toujours que des questions. En effet, s'il est vrai que le langage conditionne non seulement notre façon de penser, mais également notre façon de penser, n'est-il pas effectivement envisageable de supposer, comme le fait l'auteur, qu'il existe une langue qui serait finalement l'équivalent de l'assembleur informatique : un langage dont le niveau est tel que son utilisation donne une puissance incroyable à celui qui le connait, mais qui n'existe qu'en tant que couche de base dont toues les autres langages se servent.Je n'ai qu'un très léger vernis philosophique, mais ne peut-on penser que ce langage serait le meilleur moyen de passer de notre monde à celui des idées, finalement un moyen de transformer au mieux les idées en réalités ? Sur ces quelques idées, j'aimerais bien l'avis éclairé des NooGurus, et de tous les autres penseurs du forum…
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Les premières pages sont ébouriffantes, comme un grand kaléidoscope de ce Terre futuriste et complètement anarchique.
Puis le livre se calme et se concentre (enfin) sur l'intrigue principale, naviguant entre monde réel et monde virtuel, puisant habilement aux racines linguistiques de Sumer pour inventer une théorie captivante.
J'en suis ressorti déçu par le style d'écriture et l'aspect trop fouillis du livre.
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Magistrale oeuvre qui a inventé le terme "métavers" maintenant utilisé sans référence par Facebook... Stephenson est un des rares auteurs à avoir exploré de manière aussi pointue les futures possibilités de nos mondes virtuels.
Sur fond de conflit religieux-philosophique, il nous dépeint avec une humour acerbe et un rythme affolant l'association improbable entre un hacker de génie et une courrier-skateboardeuse. Lisez!
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J'attendais beaucoup de ce roman, décrit une pierre fondatrice du genre cyberpunk. Contrairement aux oeuvres de l'autre maître du genre, Gibson, la lecture est la plupart du temps très fluide et agréable, sans génie dans l'expression toutefois.
Côté contenu, du bon et du moins bon.
Commençons par le positif. La scène d'introduction est formidable et originale. le contexte cyberpunk, surtout si on tient compte de la date d'écriture du roman, est extrêmement novateur, voire visionnaire parfois. C'est riche et foisonnant de détails.
Le fond scientifique et historique du roman est très intéressant, un habile mélange de science-fiction et d'histoire. On y décèle une certaine érudition de l'auteur mais la façon dont il est restitué au lecteur manque de finesse, c'est le bibliothécaire par gros blocs qui nous crache ce contenu qui aurait mérité d'être un peu plus distillé au cours du roman.
Sur la forme, c'est aussi inégal. Quelques bonnes idées qui permettent de ne pas s'ennuyer (le point du vue du ratcho par exemple) mais aussi des passages qui regorgent de détails qui alourdissent la lecture sans apporter de véritable ambiance.
Le négatif maintenant : Pour moi, le souci réside dans les personnages, qui sont tous des caricatures, et c'est vraiment dommage. L'auteur essaie de leur construire une identité, un passé, mais tout est trop grossier, le méchant trop méchant, le héros trop lisse. Il y a même certaines invraisemblances dans leur comportement, notamment celui de Y.T. avec Raven, qui, en plus d'être incohérent, dépeint la gente féminine d'une manière un peu légère et (heureusement) datée. Certains points de vue de l'auteur à peine masqués m'ont un peu déplu par ailleurs.
L'auteur explique dans une postface qu'à l'origine, le roman devait être graphique. On sent un peu mieux le besoin du caractère tranché et visible des protagonistes mais à l'écrit ... non.
En conclusion, je crois cette oeuvre dispensable (pour les adultes) à notre époque même pour les fans de cyberpunk, car d'autres romans ont fait date dans le genre avec plus de finesse, même si la lecture reste agréable.

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Wow.
Juste wow.
Ce livre m'a mis une vraie claque. Et franchement, je ne m'attendais pas du tout à un tel développement. Ce livre est … Difficile à appréhender et à critiquer, parce qu'il part un peu dans tous les sens. Honnêtement, je me trouve incapable d'en faire un résumé (beaucoup de personnages, d'évènements et retournements de situation qui n'ont pas forcément de liens entre les uns et les autres), mais pour la faire courte, c'est du bon vieux cyberpunk comme on les aime, du genre à te retourner le cerveau sur des questions aussi diverses que la quête d'humanité/le transhumanisme, la religion, l'amour, le lien avec la technologie. Franchement un très, très bon bouquin, que je relirai avec plaisir. Et qui me refait tomber amoureuse du style de Stephenson.

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J ai fini ce livre mais j'ai vraiment u du mal a me plongé dedan . l'histoire et pour moi un peux trop brouillonne on nous plonge dedan sans vraiment trop approfondir les personnage je me suis un peux retrouver perdue au fure et a mesure que je le lisait il es beacoup plus sf que rv pour moi .
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Attention Virus ! Une dystopie avec des hackers qui luttent contre des virus qui attaquent le cerveau et tente de contrôler les esprits. On en perd notre rapport à la réalité, c'est un peu punk, cyberpunk pour ceux qui aiment ... Dans la lignée de Neuromancer de Gibson, on découvre l'univers cyberpunk, plus accessible que ce dernier pour les non initiés.
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Je sais qu'il a été fondateur du cyberpunk... Mais je l'ai trouvé terriblement ennuyeux
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Il me fallait absolument découvrir le Cyberpunk...C'est chose faite avec cette référence dans le domaine....Assez facile d'accès, un style un peu ..rapide toutefois (pas certain que ce soit le bon mot..)..
A découvrir
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Si j'ai accroché au Steampunk grâce à Tim Powers et ses "Voies d'Anubis", c'est bien Neal Stephenson qui m'a converti au Cyberpunk. J'avais pourtant lu - et apprécié - "Neuromancien" et "Mona Lisa s'éclate", tous deux écrits par William Gibson, pape du genre, mais c'est la séquence d'introduction de "Snow Crash", totalement ébourifante et menée à du 200 à l'heure, qui a provoqué le déclic.

Neal Stephenson réussit dans cet opus à amalgamer deux concepts improbables, l'univers virtuel informatique et la civilisation sumérienne, première à avoir inventé l'écriture. le point de rencontre de ces deux idées est la notion de virus, aussi bien biologique qu'informatique. Il serait dommage d'en dire plus car ce roman est une sorte d'enquête policière qu'il ne faut pas gâter...

Stephenson n'hésite jamais à prendre le temps d'expliquer en détail les concepts qu'il a imaginés - et c'est un excellent pédagogue, doté d'un humour très pince sans rire. Ainsi, le personnage principal, Hiro Protagoniste (sic), programmeur réputé, est aussi livreur de pizza (pour CosaNostra, la branche commerciale de la Mafia) dans le monde réel. Il est aussi l'un des créateurs du Métavers, un gigantesque univers virtuel auquel sont connectées des millions de personnes.

Un jour il rencontre Y.T., une jeune kourrière de 15 ans, dont le travail consiste à transporter des colis en planche à roulette futuriste. Y.T., dont le nom se prononce presque comme "Whitey" (Blanche-Neige), est originaire des Aléoutiennnes.

La mère de Y.T. travaille pour le gouvernement américain. Quand elle s'est engagée à son service, elle a abandonné tout droit à sa vie privée : sa maison est truffée de micros et de caméras espions. Elle est surveillée 24 heures sur 24, doit respecter une réglementation kafkaïenne et changeante, et passe régulièrement au détecteur de mensonges. Un exemple truculent de nouvelle réglementation, concernant l'utilisation du papier toilette, est d'ailleurs donné dans le chapitre 37.

Hiro et Y.T. vont s'attaquer ensemble aux trafiquants d'une nouvelle drogue, le Snow Crash, qui commence à faire des ravages aussi bien dans le monde réel que dans le virtuel.
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