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Par où on commence ?

Il y ‘a des romans comme cela, en plus lorsque tu l'as en service presse, où tu sautes littéralement de joie de l'avoir. Parce que tu ne pensais pas l'obtenir, parce que c'est atypique, parce que tu le découvres comme cela, parce que c'est en cours d'adaptation, il y a des tas de raison qui te font sautiller au plafond. Et puis, tu l'installes sur ta liseuse et tu commences à lire tranquillement. Et là, tu réalises gentiment que la chronique ne va pas être simple. Et je dois dire que pendant les presque 800 pages où je me suis triturée les ménages, j'ai été émerveillée, j'ai eu la bouche grande ouverte devant des révélations, une chose me revenait en esprit : Mais comment je vais pondre cela en chronique, ce livre mériterait une thèse pour le chroniquer !



Ne vous emballez pas tout de même, je n'aurai pas le temps pour la thèse. Par contre, il est déjà commandé pour quelques cadeaux de Noël parce que bon. Quand même. Il faut qu'il voyage ce livre mais lorsque vous voyez les thèmes abordés : monde réel vs monde virtuel, la mafia, la privatisation des états, les castes sociales qui changent tout comme les nationalités, les religions…. Comment vous dire? Si dans votre vie, vous avez envie de vous acoquiner avec de la Science Fiction qui tâche, celle où on pourra épater les copains tellement c'est pointu : bah voilà, tu prends le livre et c'est parti.

Hijo Protagoniste et Y.T n'auront rien à envier de la prestence de Néo et de Trinity.

Non mais là, tout est dit. Nous avons donc le monde réel où on a carrément des usines de programmeurs qui font et refont des petits bouts de programme, la bureaucratie à l'état brut. Les employés peuvent passer au détecteur de mensonges, on filme et on écoute dans leur propre foyer et on peut être viré pour tout. Tout est réglementé, de la position où on se tient dans l'open space à la consommation de papier toilettes. Dans les boulots d'action, il y'a livreur de pizza, où tout est repris par la mafia donc en gros, si tu as un retard de livraison, tu es mort. C'est risqué mais l'adrénaline, c'est la vie nan ? Tu as aussi les kouriers qui est un équivalent de poste locale. Ce sont des gamins sur des planches qui font tout pour livrer très vite, très bien et en toute sécurité. Nous sommes dans un systèmes où chaque pays peut proposer des avantages et des inconvénients et qui font partie d'entreprises privées.

Dans le monde virtuel, tu peux avoir un avatar qui va voir des gens dans un bar pour passer incognito ou pas. La plupart des rendez vous se passent aussi dans ces interfaces virtuels. Ton avatar peut gagner de l'argent mais aussi des informations. Ces informations valent de l'argent d'où l'utilité des hackers qui se regroupent aussi en société privées. Arrive un nouveau dealer de drogue qui te bousille ta machin ET ton cerveau. Mais en fait, cette drogue, elle est issue d'une religion très ancienne ce qui compare nos religions à des programmes et des piratages de programme.



Voilà, en très dense et sans trop m'attarder et sans trop vous en dévoiler non plus. Ce livre est de la bombe en barre et j'ai hâte de voir nos héros sur les écran si ce projet aboutit.
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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Un long roman cyberpunk que le viens de terminer, commencé sans enthousiasme (c'est un style littéraire que j'apprécie peu d'ordinaire), mais qui a su me plaire au fil des pages. Bref, une bonne note....

... Mais comme j'imagine que ça ne vous décidera pas à le lire, j'en rajoute un peu. Et vous parlant d'Hiro Protagoniste pour commencer. Héros du roman, comme son nom l'indique. Hacker par vocation, livreur de pizza par nécessité, fouineur invétéré, Hiro se retrouve bien malgré lui entraîné dans:
- une association avec une koursière (oui, on dit comme ça) en skateboard, du genre "15-ans-je-t'emmerde", nommée Y.T .
- un accident de voiture qui met la Mafia de Tonton Enzo à ses trousses (tonton Enzo, le dieu de la pizza)
- une course-poursuite avec un Aléoute cinglé, qui manie indifféremment le harpon et l'ogive nucléaire
- un virus informatique qui s'insinue dans les cerveau de chacun, et rend complètement gagas les plus doués des programmateurs. Un virus venu du fond des âges, un virus biblique, une saleté de truc sumérien !

Bref, on ne s'ennuie jamais dans ce roman. Et pour pimenter le tout, l'intrigue se déroule à la fois dans la vie réelle et dans le "Métavers", un monde virtuel où les risques sont bien réels ...
J'ai donc été agréablement surprise, parce que ce livre est à la fois divertissant et instructif, sans oublier une pointe d'humour de-ci de-là (ça fait toujours du bien). Un roman cyberpunk qui ne se prend pas au sérieux, et qui flirte avec Borges ou Eco: la recette d'une bonne histoire.
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Ce livre est un des grands classique du Cyberpunk, et c'est ce qui m'a motivé à en faire la demande sur Netgalley, que je remercie, quand il est sorti en numérique.

Nous avons ici une belle satire du monde. L'auteur a une sacré imagination.

Nous sommes aux États-Unis, ou du moins ce qu'il en reste. le pays a été divisé en villes/états franchisés par de grosses multinationales. Notre personnage, Hiro Protagonist (oui, oui ...) travaille dans La Cosa Nostra de Tonton Enzo (oui oui, la branche commerciale de la mafia italienne) ou il doit livrer des Pizza (toujours en 30 minutes et bien sur sans devoir respecter les limitations de vitesse, ils ont la priorité).
Le background est bourré de références en tout genre qui rendent le début du livre très intéressant à lire, comme l'existence de Narcolombie, ou de la nouvelle Afrique du sud avec ses enclaves racistes.
Ce monde pour moi était tellement coloré qu'il m'a plus fait penser au futur de Retours vers le Futur que celui de Blade Runner. J'admire vraiment tous les détails que l'auteur prend bien le temps d'expliquer à tout moment, on voit bien qu'il c'est bien amusé à tout compiler comme ça de façon limite erratique.

Mais notre héros passe une grande partie de sa vie dans le Métavers, un univers virtuel dans lequel lui et quelques uns de ses amis hackers ont fondés l'un des endroits les plus vivants. Dans le Métavers, Hiro est un héros, alors que dans le vie réelle il vit dans un conteneur en marge totalement du reste.
Un jour une drogue commence à faire son apparition, une drogue capable de toucher à la fois le monde réel que le monde virtuel, très dangereuse. Hiro décide de se lancer dans une guerre contre cette drogue, aidé par une amie.

En fait le début était haletant, entre le rythme endiablé des livraisons de pizza du personnage principal et toutes les informations qui nous arrivent à toute vitesse, on n'avait pas une seconde pour souffler.
Je dois dire que ce coté ci je l'ai bien aimé, même si de nos jours les livres de ce genre sont limite légion, il faut se rappeler que celui ci est l'un des premiers. Il se démarque de toute façon par son humour limite pince sans rire que l'ont entend derrière chacune des descriptions qui lui donne un ton bien à lui.

Par contre le revers de cette avalanche d'informations c'est que j'ai trouvé que c'était une écriture vraiment très dense. Sans parler du fait que le style était un peu daté. Ce n'est pas forcement un reproche ceci dit parce que c'est le point qui m'a le plus plu de ce livre.

Mais voila tout ça ne suffit malheureusement pas. du moins dans mon cas j'ai eu du mal avec le reste. Je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages et j'ai trouvé que la fin ne se tenait pas trop. du coup je suis quand même un peu déçue. En dehors du début que j'ai trouvé vraiment sympa, le reste m'a semblé lourd et j'étais toujours un peu en dehors du récit.

Au final nous avons un des classique du genre Cyberpunk, qui propose un monde débordant d'idées et d'imagination, avec un rythme à la fois rapide et dense, que je ne peux qu'encenser, mais qui est un peu tombé à plat car je n'ai pas vraiment réussi à m'accrocher aux personnages et parce que l'intrigue principal n'a pas fini de façon satisfaisante.
Néanmoins je recommande quand même ce livre aux personnes qui souhaitent en savoir plus sur ce genre, parce que mine de rien les idées sont géniales.
15/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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L'auteur plante son décor et son action dans une Amérique entièrement privatisée, hurlante de néons et d'enseignes, morcelée entre les différentes mafias et gouvernements fédéraux, où les pizzas doivent se livrer en 30 minutes top chrono et où les courriers se livrent en planche à roulettes hyper sophistiquées. La technologie est sur-développée, la surveillance n'a rien à envier à Big Brother, mais surtout, le monde virtuel est presque aussi important que le monde réel, à tel point que les deux se superposent en permanence, grâce des machines portables 3D en réalité augmentée.

L'histoire se met vraiment en branle à partir de l'apparition d'une nouvelle drogue, doublée d'un virus informatique, chacun surpuissant, plongeant l'usager dans une sorte d'hypnose ou de transe : le Snow Crash. Les protagonistes découvrent qu'à l'origine de ce cataclysme se situe le plus grand magnat de la religion New Age, de la nouvelle Babel, de l'Infocalypse.

Neal Stephenson nous revoie à la fois des millénaires en arrière, en nous forçant à fouiller dans les tréfonds de la civilisation sumérienne et de ses grands mythes, mais également à nous plonger dans une dimension parallèle, le cyberespace, et relie les deux avec autant de grâce, de subtilité et de pertinence que possible. Un vrai coup de maître. D'autant plus que le roman date de la fin des années 80, à l'époque où le Métavers se matérialisait avec Habitat (un prototype du style de Second life) et où le mot avatar était encore peu connu. Un petit air de Poupée Pat.

Le roman a d'abord été conçu comme un roman graphique ; hélas, comme l'auteur l'explique bien à la fin du livre, il n'en reste plus que les mots - mais quels mots ! Quoiqu'il en soit, à son époque, ce devait être une petite bombe explosive qui n'a rien à envier aux génies de la SF et qui regorge de connaissances et d'une justesse incroyable concernant les mondes virtuels, à l'époque si peu développés. Il y a ici une parfaite maîtrise de l'humour, un excellent dosage entre scènes d'action et réflexions sur le langage et la religion, une lucidité épatante et une vision du futur plutôt réaliste mais plutôt cauchemardesque. L'excellence du roman cyberpunk, à ne pas rater.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Être spécialiste d'un genre littéraire ne laisse pas à l'abri d'avoir de grosses lacunes. Ainsi depuis ma lecture de Neuromancien et de Mona Lisa s'éclate de William Gibson dès leurs sorties françaises en poche, peu de livres dans la catégorie cyberpunk m'avaient échappé. Sauf, et c'est plutôt surprenant, car j'ai lu de nombreux autres titres de l'auteur dont le récent Reamde, le Samouraï virtuel (Snow Crash) de Neal Stephenson. Erreur réparée ce week-end en tombant totalement par hasard sur un exemplaire passablement abimé dans un vide-grenier.
Et là, la critique n'est pas aisée. À la pointe de la modernité à l'époque de son écriture en 1992, le moins qu'on puisse dire est que techniquement, le Samouraï virtuel a pris un sacré coup de vieux. le Metavers s'est effondré ou éparpillé façon puzzle à la façon d'un Second Life ou autres mondes virtuels passés de mode depuis l'avènement des réseaux sociaux, eux-mêmes en pleine mutation permanente. Côté politique, capitalisme ou non, les différents franchulats et autres banlises présentés dans ce livre sont loin d'être similaires. Même si certaines comme la Nouvelle-Afrique du Sud ou l'importance du prosélytisme religieux ont une vraie résonance dans notre époque actuelle (étrangement en plus violent dans la réalité je trouve). Enfin, avouons-le : le tout nucléaire pour alimenter les principales nouveautés du moment (des chienchiens de garde à Raison en passant par des motos ou des poids lourds), est sacrément daté. Et a des vieux relents de nanars de SF des années 80.
Côté récit, l'histoire est prenante et les deux protagonistes principaux ont un ton mordant et acide bien rafraichissant. Certaines scènes ou réflexions de personnages sont si grotesques que j'en éclatais de rire dans le métro. L'action progresse également très vite malgré quelques longueurs nécessaires pour expliquer tel postulat technique, biologique ou religieux. Et justement là est le coeur de l'intrigue. La Snow Crash elle-même, au départ à la fois virus informatique dans le monde virtuel et drogue IRL (In Real Life — dans la vie réelle), se révèle au fil du temps être une version moderne d'un virus antique élaboré biologiquement par des intellectuels sumériens. Vous êtes perdus ? C'est normal : mélanger linguistique et résultats biologiques est déjà assez complexe à suivre sans en plus y rajouter une surcouche binaire pour obtenir un hybride biocybernétique. Après tout, il y a bien des expériences en cours pour stocker des données dans de l'ADN. Pourquoi pas y stocker des applications informatiques ? le pont entre la linguistique et une maladie contagieuse aussi rapide que celle dépeinte dans le livre me semble plus difficile à franchir pour ma crédulité. Au final, lu en 2017, le Samouraï virtuel est un bon petit thriller qui fleure bon la nostalgie technologique avec une forte dose de sarcasme et de dérision très plaisante. Seul reproche, la couverture de l'édition de poche est à côté de la plaque. J'aime beaucoup le style de Manchu, mais son samouraï n'a quasi rien de commun avec Hiro Protagoniste (vous l'avez deviné le protagoniste de l'histoire) qui est un métis né d'une mère coréenne et d'un père noir américain. Identité tellement visible qu'à plusieurs moments dans le récit, elle se retourne contre lui.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Le roman dit "cyberpunk" est un genre qui m'a toujours un peu intrigué, non parce qu'il permet de briller en société ("Qu'est-ce que tu lis en ce moment ?" - "Je lis un roman cyberpunk…" - "Ah ?!!..."),
Mais plutôt parce qu'on se demande bien ce qu'il peut arriver dans un tel roman. J'avais déjà eu l'occasion de tester, il y a quelques années, ce style avec le roman emblématique du genre, "Neuromancien" de William Gibson, ainsi que "Mozart en verres miroirs" de Bruce Sterling, dont j'avais adoooré le titre (mais dont je ne me souviens absolument plus du reste :-).
Alors, pourquoi remettre cela ? me direz-vous…
Eh bien j'ai découvert ce bouquin durant mes recherches pour mon prochain roman (qui ne sera pas cyberpunk, lui !). Il est en effet considéré comme précurseur de Second Life, voire inspirateur, quoique les fondateurs s'en défendent.
En le commençant, j'ai bien retrouvé cette ambiance hyper technophile, et comme pour nombre de romans de SF, il m'a fallu m'immerger dans cet univers et ses codes. Une fois cet effort consenti, l'histoire et ses protagonistes s'installent efficacement dans notre imaginaire pour nous faire vivre une aventure trépidante et tout à fait intéressante, pourvu qu'on ne soit pas trop regardant sur les détails (notamment techniques). Deux personnages, attachants au final, mènent la danse : Hiro, hacker et livreur de pizza, et Y.T., la jeune kourière qui assure ses courses grâce à son super skateboard sophistiqué. Une lutte d'un "bien" contre un "mal" dans un univers réel et l'autre virtuel dans lesquels "bien" et "mal" font office de Yin et de Yang.
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Oyez gentes virtualités, voici LE livre originel qui crée le concept littéraire d'avatar et de monde virtuel.
Si ça démarre comme un film de Tarentino, ne vous laissez pas abuser par le côté kitsch : au-dessous, Hito le Samouraï aux deux sabres sait tout des mondes virtuels qu'il contribue à créer et développer..
Le scénario connaît quelques faiblesses ( voire des longueurs) mais la vie dans le métavers captive par sa richesse de situations et son foisonnement d'inventions.
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Compliqué car la premiere moitié du livre est tout simplement magique ! C'est du VRAI punk dans le style comme la forme! Mais la second moitié s'essouffle d'un seul coup... l'intrigue s'enlise tout comme l'écriture qui devient lourde et les nombreux détails qui font le bonheur de la premiere partie deviennent une mauvaise couche de superflue gauchement m'as-tu-vu.
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La lecture du Samouraï Virtuel est rafraîchissante. Tout est bon dans ce livre : le rythme (ça déroute toujours au début un roman écrit au présent), le monde, l'intrigue, l'évolution de cette intrigue et les personnages. Il n'y a que la traduction du titre en français qui pêche... Snowcrash, ça a quand même plus d'allure et colle plus au thème.
C'est un livre dynamique et plein d'inventivité que je recommande chaudement.
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Un roman plein de bonnes idées et d'humour (noir). La religion, l'administration et la classe politique s'en prennent plein la figure.
Dans le dernier tiers du bouquin, il y a pas mal d'explications qui sont un peu tirées par les cheveux, à force de vouloir tout transposer au monde informatique, mais bon, c'est de la SF donc il faut rester tolérant ^^

Bravo au traducteur. ça ne devait pas être de la tarte à traduire, surtout à une époque où les traducteurs devaient encore galérer à chercher les mots qui leur étaient inconnus dans des dictionnaires. On était encore bien loin du Métavers !
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