L'indifférence de l'eau qui dort

Faustine est une maman solo qui a élevé seule son fils Tristan, âgé de seize ans lorsque débute le roman. Privé d'une présence masculine, ce dernier s'est pris d'une affection filiale pour Georges, le gentil voisin septuagénaire qui a aussi été d'un grand secours lorsque Faustine a débarqué enceinte dans sa petite ville de bord de mer après avoir fui l'Auvergne et sa vie d'avant. le trio nage en pleine tendresse depuis des années, malgré la crise d'adolescence de Tristan qui pointe à l'horizon ; une sérénité sans doute bien trop (com)plaisante aux yeux des dieux - et des lecteurs - qui décident de rappeler brutalement Georges à eux. Endeuillés, Faustine et Tristan se lancent alors dans la recherche d'un éventuel héritier pour que le patrimoine de Georges ne soit pas liquidé au profit de lointains parents inconnus.

"L'indifférence de l'eau qui dort" est un titre audacieux et risqué pour introduire une romance qui ne dit pas son nom. L'indifférence m'a en effet rapidement gagné au fil des pages et l'eau qui dort a évoqué pour moi la platitude de l'histoire d'amour qui va naître entre Faustine et - chut ! Quoique je pourrais bien vous révéler de qui il s'agit puisque c'est complètement prévisible. C'est aussi le risque lorsqu'on construit un roman autour d'une maigre poignée de personnages, les connexions entre eux deviennent vite limitées voire inévitables.

Le début du roman est assez bien écrit mais ça se corse très vite, dès que l'autrice développe l'aspect sentimental des rapports entre protagonistes. On tombe très très bas dans le déjà-vu, déjà-lu, déjà-digéré. Les dialogues sont sucrés et mièvres, l'action inexistante.

Un roman qui ne laissera aucune trace dans ma mémoire et qui ne m'aura pas émue une minute.


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Le pitch de ce roman me semblait plein de promesses. Malheureusement, ma lecture m'a déçue, sans doute parce que j'avais mal placé mes attentes.

D'abord, je n'ai pas vraiment accroché au style de l'autrice, entre choix de mots qui m'ont parfois semblé étranges (ex : des yeux "qui pétillent d'émotion" pour évoquer le chagrin après la perte d'un ami cher) et utilisation intensive d'expressions toutes faites (ex : "Il ne faut pas être sorti de la cuisse de Jupiter pour deviner qu'il regrette, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.").

Ensuite, je n'ai pas réussi à éprouver d'empathie pour le personnage de Faustine, que j'aurais peut-être préférée découvrir plus résiliente face aux petits tracas du quotidien auxquels peut être confrontée la mère célibataire d'un adolescent pas si terrible que ça. Surtout compte tenu des épreuves particulièrement difficiles qu'elle est parvenue à surmonter dans le passé.

Les caractères de Tristan et Kit m'ont davantage convaincue, mais le comportement de Kit m'a semblé trop caricatural, trop proche du stéréotype du beau gosse ténébreux qu'on peut fréquemment croiser dans les romances. Les autres personnages, trop peu présents au fil des pages pour me laisser m'attacher à eux, n'ont pas non plus réussi à me toucher.

Mais surtout, j'ai été déçue par l'intrigue : je m'attendais à un périple infructueux en Angleterre, qui aurait surtout été prétexte à évoquer la force des liens d'amitié tissés par Faustine et Tristan avec Georges, à les rapprocher de lui à travers la découverte de paysages, de lieux et de gens qu'il avait aimés. Je m'attendais à une escapade entre une mère et son fils devenus un peu étrangers l'un à l'autre, qui les aurait aidés à retisser les liens forts qui les unissaient avant l'adolescence de Tristan. Et, certes, il y a un petit peu de tout ça, en toile de fond… Mais j'ai surtout eu l'impression que le fil conducteur de l'intrigue, c'était l'histoire d'amour naissante, et ce n'était pas ce que j'espérais trouver en lisant ce roman.
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Cette histoire avait tout pour me plaire avec un secret à découvrir, un voyage en Angleterre, une romance qui ne demande qu'à fleurir. J'ai encore du mal à me positionner sur mon ressenti dessus mais je crois tout simplement que je n'ai pas accroché. Parfois, certaines histoires ne sont pas faites pour nous. Il m'a vraiment manqué quelque chose au récit que j'ai trouvé creux et manquant de naturel. Je n'ai pas non plus vraiment accroché aux personnages : la passivité de Faustine qui est pourtant une femme courageuse qui a bâti sa vie à partir de rien, sans l'aide de personne et a élevé son fils seule, parfois en s'affamânt pour lui, m'a énormément agacé. Elle est décrite comme "impulsive et grande gueule" mais je ne l'ai pas du tout ressenti comme ça. Son fils Tristan et Christopher, le personnage masculin, lui parlent vraiment très mal et les réflexions faites sont violentes. La romance arrive comme un cheveu sur la soupe et manquait franchement d'alchimie. La seule chose qui a maintenu mon intérêt de lecture a été le secret : il a été super intéressant mais pas assez exploité selon moi. C'est un sujet que l'on ne voit pas souvent en littérature et j'aurais aimé qu'on en parle plus.
En bref : une lecture à laquelle je n'ai pas spécialement accrochée.
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Une histoire peu vraisemblable, une héroïne qui s'incruste dans une famille et qui lui jette à la figure ses secrets enfouis. Mais elle a raison car tout le monde est beau, tout le monde est gentil.
Au moins 30% de trop, ce livre n'en finit pas.
Des sentiments qui dégoulinent. Trop, c'est trop!