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Citations sur Histoires à mourir de vous (39)

En un mot, comme pour en oublier des milliers d’autres, Zoé et moi, nous sommes en train de faire vraiment l’amour.
Jusqu’au moment où du fond de notre naufrage en commun jaillissent deux hurlements qui nous séparent comme un couperet tombant à ras de nos ventres, et nos sexes ont sans doute été tranchés par cette lame car ils ont explosé dans une fulgurante décharge entre le plaisir et la douleur, l’éblouissement et la panique. Nous retombons brisés ; nous tombons, essorés, dans le sommeil.
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Elle mouille si bien qu’en quelques minutes je dois déjà me rejeter au-delà d’une jouissance trop prévisible, je m’accroche à ses hanches, m’arrache un instant à sa succion, je la fais chavirer face au sol, elle dessale facile, d’instinct se juche sur quatre pattes comme un félin tout en nage et en muscles, puis me tend son cul avec une telle ivresse d’écarter à plaisir chaque fesse que l’on pourrait jurer qu’elle va s’ouvrir en deux comme un citron ; elle me viole le regard de ses fonds les plus secrets, son sexe tâtonne à l’aveuglette pour trouver le mien, le frôle par hasard en l’inondant, le happe alors en douce et se referme en étau sur ce membre, me gavant de la sensation de n’être plus qu’un pieu incroyablement sensibilisé, à jamais soudé à une matière hurlante, en fusion, en ébullition, une chose qui fut Zoé si intensément engouffrée en elle-même qu’elle en arrive à perdre ses contours, sa définition, pour se multiplier en une seule jouissance continue.
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Elle est aussi lisse qu’une surface de marbre, presque aussi blanche, dénuée de la moindre scorie, pas une rougeur, pas le moindre grain de beauté, comme si on venait à peine de la mettre dans sa peau de charme. Elle n’a pas seulement une grâce infantile, une impudeur sans complexes, mais tout son corps évoque celui d’une adolescente qui brûlerait miraculeusement de feux sexuels pas du tout de son âge. Même son fourré touffu tout fou qui palpite de toute sa sève garde quelque chose d’assez enfantin, ses fesses hautes et bien charnues ne sont pas moins parfaites que ses seins qui semblent défier les lois de la pesanteur. Même son visage aux yeux rieurs couleur vert et noisette comme sa bouche espiègle accentuent cette impression de juvénilité.
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Tout va bien, nous sommes à un juste équilibre : elle semble ressentir le même désir que moi, rien de plus, rien de moins. Nous pouvons nous entendre, nous comprendre, nous prendre. Et sortir ensemble de cet endroit dont nous n’avons plus rien à attendre.
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C’est une de ces femmes sans un gramme de chair en trop, une de ces petites dévoreuses que l’on a, en quelques secondes, entièrement dans les mains, de quoi pressentir qu’elle fera l’amour en souplesse, en remuant beaucoup, avec autant de râles que de gestes, en assoiffée ivre de prendre et de donner, en jouisseuse difficile à épuiser.
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J’ai toujours été sensible aux mots les plus simples, ce qu’il y a de plus rare dans le dialogue. Et j’ai toujours aimé les femmes qui savent parler pour dire quelque chose. De toute évidence, de façon lumineuse, Zoé semble disponible, désœuvrée, vibrante, ouverte à l’imprévu, et elle me le fait comprendre de tout son regard déjà allumé, de son sourire ravi et même de tout son ventre plat qui ondule au ralenti en se frottant à la table. Je lui demande de venir s’asseoir près de moi et, sans perdre une seconde, avec la vitesse et la souplesse d’un écureuil, elle me fourre son museau dans le cou, ses cheveux liquides tout flous dans les narines, ses mains cajoleuses sous ma chemise, aussi confiante qu’un jeune chiot à l’abandon qui aurait enfin trouvé un maître.
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Son visage me plaît, son corps me tente, son sourire va se dessiner pour moi, son regard m’accroche, ses mains m’attendent et je crois savoir qu’elle ressent exactement la même chose que moi.
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Il y avait quinze ans qu’il était sans nouvelles de la femme qu’il avait passionnément aimée. À cette époque, elle venait d’atteindre ses vingt ans alors que lui allait doubler le cap de la quarantaine. Elle était demeurée le plus grand regret de sa vie sentimentale : elle le fascinait et il la voulait sans oser la prendre ; elle l’aimait à sa façon, secrète et narquoise, mais ne le désirait pas et n’avait jamais cédé.
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Sculptée au plus près par une robe noire très sobre qui lui collait au ventre comme au cul, aux seins comme à sa chute de reins, elle dévoilait à moitié de longues jambes superbement modelées, mais très minces, une croupe à en perdre le souffle, et tout son corps presque frêle accusait des virages, des courbes si exagérément dessinés que l’ensemble dégageait une étonnante présence sexuelle. À la fois gazelle gracieuse et fauve arrogant sous sa crinière de brune, elle affirmait de tout son visage distant sa fierté d’être en vie dans un corps aussi tentant, son ivresse de sentir ses muscles longilignes lui donner cette allure à la fois alanguie et vibrante.
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Je m’étais laissé entraîner jusque-là pour dîner chez une secrétaire médicale, assez séduisante, qui se refusait depuis des mois alors que je la désirais tellement, mais cette fois, après le repas, elle s’était offerte en guise de dessert. Elle me parut effectivement aussi onctueuse qu’un succulent café viennois. Je me sentais repu, mais fatigué.
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