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Citations sur Janet la Revenante et autres histoires (54)

(...) un oncle à moi, Gordon Darnaway, après quelques années passées en mer, avait épousé une jeune femme des îles, Mary Maclean, dernière de sa famille, qui, lorsqu’elle mourut, en donnant le jour à une fille, lui laissa la ferme d’Aros.

Les gais lurons
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-Depuis trente-six ans que vous êtes au monde, dit-il, à travers bien des changements de fortune et des diversités d’humeur, j’ai surveillé votre chute constante. (...) Plus bas, toujours plus bas, ainsi va votre chemin ; rien autre chose que la mort ne pourra vous arrêter.

Markheim
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Quelque chose revient vers moi, hors du passé, quelque chose de ce que j’ai rêvé les soirs dominicaux, au son de l’orgue, quelque chose de ce que je prévoyais quand je versais des larmes sur de nobles livres, ou que je causais, enfant innocent, avec ma mère. Voilà ma vie. J’ai erré quelques années, mais à présent je vois, une fois de plus, la cité de ma destinée.

Markheim
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Le mal, pour lequel je vis, consiste non pas dans l’action, mais dans l’essence. L’homme mauvais m’est cher ; non pas la mauvaise action, dont les fruits, si nous pouvions les suivre assez loin dans la cascade tournoyante des âges, pourraient peut-être se trouver meilleurs que ceux des plus rares vertus. Ce n’est pas parce que vous avez tué un marchand que j’offre de faciliter votre évasion, c’est parce que vous êtes Markheim.

Markheim
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-Je vous connais, répliqua le visiteur avec une sorte de sévérité ou plutôt de fermeté bienveillante. Je vous connais jusqu’à l’âme.
-Me connaître ! s’écria Markheim. Qui le peut ? Ma vie n’a été qu’un travestissement et une calomnie de moi-même. J’ai vécu pour mentir à ma nature. Tous les hommes font ainsi, tous les hommes valent mieux que ce déguisement qui grandit avec eux et les étouffe. Si vous pouviez voir leurs visages, ils seraient absolument différents : ils resplendiraient comme des héros ou des saints ! Je suis pire que la plupart ; mon moi est plus caché ; mon excuse est connue de moi et de Dieu.

Markheim
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Un pas montait l’escalier lentement et régulièrement ; bientôt une main se posa sur le bouton, le loquet cliqueta et la porte s’ouvrit.
La terreur étreignait Markheim comme un étau.

Markheim
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Il lui tardait d’être chez lui, environné de murs, enseveli sous ses couvertures et invisible à tous, sauf à Dieu. Et, à cette pensée, il s’étonna un instant, se rappelant des histoires d’autres meurtriers et la crainte qu’ils avaient, disait-on, de célestes vengeurs. Du moins n’en était-il pas ainsi pour lui. Il craignait les lois de la nature, il craignait que, selon leur manière implacable et constante, elles n’enregistrassent quelque témoignage accablant de son crime. Il craignait dix fois plus, avec une terreur servile et superstitieuse, quelque interruption dans la continuité de l’expérience humaine, quelque illégalité volontaire de la nature !

Markheim
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Le sentiment qu’il n’était pas seul s’imposa à lui jusqu’aux limites de la folie. De tous côtés, il était hanté et assiégé par des présences. Il les entendait remuer dans les pièces supérieures ; dans la boutique il entendait le mort se mettre sur pied ; et, comme il commençait avec un grand effort à monter les marches, des pas le précédaient doucement et le suivaient furtifs. « Si j’étais sourd, au moins, pensa-t-il, combien tranquillement je possèderais mon âme ! »

Markheim
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Il avait commencé à pleuvoir dru, et le bruit de l’averse sur les toits avait banni le silence. Comme telles cavernes dont les parois ruissellent, les pièces de la maison étaient hantées par un écho incessant, qui remplissait l’oreille et se mêlait au tic-tac des pendules.

Markheim
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La maison était grande, la lucarne petite et sale, le jour assombri par le brouillard ; et la lumière qui filtrait jusqu’au rez-de-chaussée était extrêmement faible et s’étalait vaguement sur le seuil de la boutique. Et pourtant dans cette bande de lueur douteuse une ombre falote ne se balançait-elle pas ?

Markheim
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