L'Île au trésor

Un grand classique parmi les livres d'aventures. Passionnant!
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J'ai adorée relire cette histoire que j'avais lue étant enfant. Je n'en avais pas vraiment garder de souvenirs mais j'ai appréciée de retrouver ces personnages bien connus.

Bien que se soit considéré comme un livre pour enfants, j'ai trouvée l'histoire plus adulte qu'enfantine. Les pirates sont tels qu'on peut se les imaginer et ne sont pas vraiment gentils.

Un bon moment de lecture pour moi mais pas un coup de coeur non plus.

S'il ne fallait en garder qu'un, ce serait celui-ci: "L'île au Trésor", le roman de pirates par excellence, celui par lequel toute une imagerie est devenue culte!

Je l'ai relu et le plaisir est toujours aussi grand que la première fois (et la deuxième, et la troisième), à peu de choses près.
Si j'ai peut-être un peu moins peur de l'arrivée de Pew et de la tâche noire qu'il remet à Billy Bones, si je sue moins à grosses gouttes lors de l'épisode du tonneau de pommes, j'apprécie en revanche de plus en plus Long John Silver (quel charisme chez ce gibet de potence tout de même!) et la violence, la noirceur qui se cachent derrière les oripeaux colorés du roman d'aventures.

Dans ce roman d'aventures qui sent bon le sel et la marée, Robert Louis Stevenson a distillé tous les ingrédients de la piraterie littéraire: un trésor enfoui, une île mystérieuse, un navire au plancher qui craque, des forbans assoiffés d'or et de sang, des héros courageux, une carte presqu'indéchiffrable, le tout servi par une plume alerte, fine qui fait la part belle à l'angoisse et au suspense, à une certaine noirceur aussi. Et puis, ce rythme, ces péripéties qui tiennent en haleine, cette vivacité qui donne l'impression qu'on y est vraiment et qu'on va nous être emporté par le souffle de l'aventure. C'est vivifiant comme une ballade en bord d'océan, comme un concert de rock, comme un shoot d'adrénaline, une baignade écossaise en février.

Le roman est classé parmi les classiques de la littérature jeunesse, sans doute à cause du jeune âge de son héros et narrateur Jim Hawkins, or cette noirceur, cette violence même qui point dans l'ouvrage me laissent un peu pensive. "L'île au Trésor" est aussi un roman très adulte, pour peu que ces derniers ne dédaignent pas les plaisirs de la piraterie au long cours.

Certes, on pourrait faire la fine bouche, se plaindre d'une fin trop rondement menée…mais pour une fin qui se termine peut-être vite, il reste des centaines de pages qu'on voudrait déguster (comme le plus rare des rhums arrangés) mais qu'on dévore (cul sec).

Ainsi, "ita missa est" comme ne dirait pas Long John Silver (mais Ben Gunn… qui sait?): je prends la mer et sus aux pièces de huit!

Une fois encore bluffée par la version audio proposée par l'association Des livres à lire et à écouter, un rythme soutenu, des chansons à boire et le ressac en toile de fond, de quoi mettre parfaitement dans l'ambiance de ce classique du roman d'aventure.
Je connaissais l'histoire pour avoir vu de nombreuses adaptations et notamment ma préférée La planète au trésor. le lecteur rend à merveille le côté sirupeux du ton de Silver, grandiose personnage, ambivalent s'il en est mais diablement efficace.
Jim est aussi très ingénieux dans sa capacité à se tirer d'affaire, agile dans tous les sens du terme, j'ai beaucoup aimé la scène sur l'Hispaniola en déroute, il fallait oser.
Le style est recherché sans emphase, riche tout en gardant un rythme fluide propre à l'environnement maritime.
L'intrigue est assez sombre, bien plus que dans les versions adaptées que j'ai pu croisées. Ca poisse un peu de sang et la thématique des maladies de marins joue un grand rôle.
Un roman qui se lit d'une traite et dont l'histoire fera rêver tout lecteur avide d'évasion et de liberté. Un petit côté historique aussi sur la différence entre flibustier et pirate qui m'a bien intéressée.
En bref, une très agréable lecture avec laquelle j'avance dans ma découverte des classiques.

● Il y a toute la magie de l'aventure, dans "L'île au trésor"...
Le style, si expressif, si beau, si pittoresque, de Robert Louis Stevenson, les multiples rebondissements et surtout ce vent, ce souffle d'aventure m'ont emporté.
En quelques lignes, Robert Louis Stevenson a su faire vivre pour moi son île, a su me faire vibrer avec sa quête au trésor.
C'est non sans raison que ce roman est un grand classique du roman d'aventures, de la littérature anglaise et du roman de piraterie.
"L'île au trésor" est indémodable et plaira tant qu'on aimera les romans d'aventure.
L'enchantement est permanent, dans ce très beau roman. Suivre les aventures de nombreux personnages, variés, est un plaisir. En particulier, le célèbre Long John Silver m'a séduit.
Chaque phrase est un bijou. Ce texte extrêmement bien narré fait surgir devant nous tout un peuple de pirates avides.
"L'île au trésor" fait probablement partie des textes les plus importants de l'histoire du roman d'aventures.

● L'Ile au Trésor est un bon livre. Foisonnant roman d'aventures, illuminé par ce personnage magnifique, Long John Silver, plein de l'intelligence d'un auteur merveilleux, plein de mystères, de surprises et de secrets, mené tambour battant par un écrivain exceptionnel, ce livre, ce roman de piraterie se lit avec les plus grands délices.

Ça faisais longtemps que je n'avais pas lu de livre dur et de la vie de pirate. Je trouve ce livre typique de la vie de pirate. Dans les livres de bandits les personnes honnêtes sont souvent les méchants. Ce livre parle de beaucoup de mutineries mais c'est très bien formé. C'est bien que ce soit un grand classique et que ce sois plein d'action. Je vous conseille de le lire si vous ne le lisez pas et si vous le lisez déja bonne lecture!

« Nous étions quinze sur le coffre à l'homme mort,
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont emporté les autres,
Yo - ho - ho ! et une bouteille de rhum ! »

Si, comme moi, cette chanson a bercé votre enfance sans que vous sachiez de quel livre elle était tirée ; si, comme moi, vous avez passé des nuits délicieuses à rêver d'affrontements maritimes, de mutineries et de pavillon noir ; si, comme moi, vous avez enterré des cartes au trésor sur le bord de la plage pour le plaisir de les redécouvrir le lendemain ; alors n'hésitez pas : « L'île au trésor » vous attend ! Souvent imité, jamais égalé, le chef d'oeuvre de Stevenson n'en finit pas de faire rire et frémir petits et grands. Jugez-vous-même : il y a tout ! Un jeune narrateur candide mais débrouillard, de hardis aventuriers prêts à risquer leur peau pour la gloire et la richesse, des pirates sanguinaires, un suber voilier, une île à la fois paradisiaque et dangereuse, et, pour couronner le tout, un incommensurable trésor enterré par un capitaine de légende.

Et il y a, surtout, Long John Silver… Silver n'est pas seulement un pirate ; par la magie de la littérature, il est devenu LE pirate, le seul, l'unique, celui qui a inspiré les déguisements et les fantasmes de milliers de petits garçons (et petites filles) qui ne connaissent même pas son nom. Avec sa jambe de bois, son tricorne et son perroquet sur l'épaule, Silver est devenu une figure incontournable de notre imaginaire collectif. Quand on pense pirate, il est toujours là, à la frontière de notre conscience et tous les personnages de flibustiers lui sont automatiquement comparés. Moi, j'en suis immédiatement tombé amoureuse. J'aimais sa grande gueule, sa férocité, sa résolution, son courage et même sa duplicité. J'étais fascinée par cet homme si cultivé, si brillant, se mêlant sans complexe aux voyous, les écrasant de son autorité naturelle, sans jamais appartenir réellement à leur monde. Et comme je ne trahis pas mes anciens amours, il se passe rarement quelques années sans que je replonge dans ses aventures – car il ne faut pas s'y tromper, c'est bien les exploits de Silver que je lis en me replongeant dans « L'île au trésor » et non ceux de ce brave petit Jim Hawkins.

Certes, moralité et happy ending obligent, Long John Silver perd à la fin. Mais il ne s'en sort pas si mal et se sera payé une sacrée tranche de bon temps entretemps – et nous avec lui. Et puis on peut toujours rêver pour lui de nouvelles aventures, pleines de bruit et de fureur, sur des océans agités ou lisses comme un miroir sous le soleil. Santé et longue vie, Long John, mon vieil ami !

Le jeune Jim Hawkins se retrouve mêlé à une drôle d'aventure quand l'un des clients de l'auberge de sa famille se trouve être un marin qui a laissé derrière lui une carte au trésor. L'homme semble être recherché, alors Jim et sa mère s'enfuient. Ils trouvent des alliés qui sont prêts à organiser l'expédition à la recherche du trésor. Mais sur le trajet, ils découvrent que tout ne sera pas aussi facile que prévu car une mutinerie se prépare...

Un classique, une lecture agréable bien écrite, dans le style britannique traditionnel du 19ème siècle : honnêtement, tout est réuni pour reposer son cerveau tout en l'éduquant. C'est d'ailleurs une histoire recommandée pour les pré-adolescents (même si le vocabulaire peut souvent faire peur aux moussaillons-lecteurs), mais elle passe très bien quand on est plus âgé. Les chapitres sont courts ; on pourrait peut-être lui reprocher un peu trop de dialogues et une action trop ponctuelle et éparse plutôt que régulière, pour maintenir le suspense auprès des plus jeunes et éviter l'ennui. La fin est assez rapide, sans doute un peu décevante dans sa résolution facile.
Mais je me plains alors que je devrais retenir le positif : enfin un vrai livre qui ne fait pas mal aux yeux quand on le lit ! de nombreuses productions contemporaines feraient mieux de prendre exemple sur ce genre d'ouvrage plutôt que de tout simplifier au plus au point, de l'écriture jusqu'à l'intrigue...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Après bien des années, c'est un vrai plaisir de retrouver ce classique de la littérature jeunesse.
Au final, je me rends compte, qu'il m'en restait peu de souvenirs et je me demande si j'en avais lu la version complète.
En tout cas c'est un vrai bonheur de revivre cette aventure raconté avec brio et avec une écriture splendide.
Félicitations pour la traduction.

Les chasses aux trésors me passionnent toujours, qu'elles soient vraies ou imaginaires, je garde de beaux souvenirs de chasses créés par mon papa et des récits comme celui-ci.
Il a tout du rêve, l'île déserte, le trésor, les pirates, les batailles et l'aventure, comment ne pas se passionner pour cette intrigue ? Oui les histoires de pirates ne sont plus trop à la mode mais les flibustiers font encore briller les yeux des enfants et des adultes. Oui c'est un vieux bouquin mais il n'a pas mal vieilli, comme les livres que j'ai lu de Stevenson d'ailleurs. L'intrigue est plutôt basique mais a suffi pour me prendre dans cette épopée. Et en plus il y a des bateaux !