Éloge de la lenteur et du goût pour l'inutile,
Voyage avec un âne dans les Cévennes nous invite : "à voir le monde comme une bohème pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée" (
Henry James)
Un livre qui restera pour moi une énigme, un peu à l'image de la citation de cette quatrième de couverture...
Après avoir dévoré
l'île au trésor, je cherchais à prolonger ma découverte littéraire du célèbre écossais. Conscient que
Voyage avec un âne dans les Cévennes s'ancrait dans un style complètement différent du livre précédent, je ne m'attendais pas pour autant à trouver la lecture aussi longue et ennuyeuse. Je n'ai pas compris la finalité de l'oeuvre ni son pourquoi.
D'autant plus qu'après avoir lu l'introduction qui présente la relation de
Stevenson et de Modestine (l'anesse) comme étant le fil rouge de ce roman, je me suis dit que j'avais du passer à côté de quelque chose car je l'ai trouvé, au contraire, quasi inexistante, du moins platonique.
Bref, un livre qui restera pour moi un mystère littéraire et dont je laisse le soin à d'autres lecteurs d'en apprécier le charme.