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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que voilà un petit livre envoutant.
Il s'agit d'un recueil de 18 nouvelles ponctuées par des poèmes qui les relie les unes aux autres , un peu comme des incantations et comme par magie.
Et de la magie il y en a énormément dans toutes ses histoire.
De la magie, du surnaturel, du paranormal, des superstitions aussi…
Il faut dire que Kitty Steward nous embarque au coté d'une séancière. Une Chamane qui invoque les esprits pour guérir le mal. Une femme qui pratique la magie mais aussi l'écoute et la bienveillance. Même si, ses séances sont voisines du rite vaudou.
À la faveur d'une nuit étoilée, la Séancière t'ouvre les portes de son île. Tu devras emprunter une langue de sable interminable à travers l'océan et braver bien des dangers.
Tu entends déjà Manman Dlo t'appeler par ton prénom. Sa voix t'attrape le coeur et ne le lâche plus.
Papa Dlo marche à ta rencontre au-dessus des flots, te désignant du bout de sa canne la crique où tu trouveras tout ce que tu cherches et, peut-être aussi, ce que tu fuis.
Ici on va consulté la séancière lorsqu'il faut prendre une décision importante, lorsque l'avenir semble bouché, ou lorsqu'on se trouve à la « croisée des chemins »
Je ne vais pas m'étendre à vous raconter toutes ces histoires, il faut les découvrir.
Juste vous dire que nous sommes là dans un recueil de nouvelles fantastiques entre lesquelles s'intercalent des poèmes, adaptant les contes du folklore martiniquais.
J'ai adoré être confrontée à cette culture afro-antillaise que je ne connais pas.
L'autrice invoque tout un panthéon de créatures dont j'ignorais jusqu'aux noms
J'ai aimé cette écriture est fluide et dynamique qui nous transporte. Nous sommes là dans un fantastique réaliste. On va vivre littéralement une véritable expérience littéraire et sensorielle. Car Ketty Steward est une véritable conteuse
Mais ce que j'ai aimé par dessus tout c'est que notre auteure utile le conte pour nous parler de notre monde, pour interroger le monde et ses zones d'ombre…Ketty Steward a à coeur d'explorer les problématiques de notre temps et de nos existences.
Et je ne vous cache pas que derrière toutes ses histoires fantastiques se cachent une interprétation de notre société. Notre autrice nous interroge sur la place de la femme dans la société, sur nos relations aux autres, étrangers ou voisins, sur notre regard sur les différences, quelques soient ces différences, sociales, culturelles, religieuses, sexuelles … Elle nous questionne sur le handicap et sur notre acceptation de celui-ci. Et aussi sur notre rapport à la nature, sur notre conscience environnementale. Bref derrière toute cette sorcellerie et ses mystères, elle nous offre un monde sont doute utopiste. Un monde que nous aimerions féministe, écolo et inclusif. Et où bienveillance et altérité régnerait en maitresses !
Et du coup…Je ressors de cette lecture totalement ensorcelée.
Faites, vous aussi, l'expérience des Confessions d'une séancière. Je suis certaine que comme moi vous en ressortirez émue, grandie, et engagée et confiante (moi qui ne crois plus en l'humanité) …
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Moi aussi lecteur, je me confesse : ce livre m'a ensorcelé. Et j'en redemande.

Avant toute chose, c'est quoi une séancière ?
Chamane du rite quimbois, religion proche du vaudou.
source : wiktionary

Nous voilà donc en pays créole avec les confessions d'une séancière, une personne qui doit bien connaitre les us et coutumes des Antilles et avoir plein de témoignages de la vie dans les Antilles.

Ce que j'ai beaucoup apprécié ici, c'est la manière de traiter le sujet sans exotisme. Nous sommes aux Antilles, c'est tout. Nous ne sommes pas dans les pas d'un métropolitain découvrant un pays étranger. Nous sommes les Antilles. Donc si tu aimes voyager grâce au Club Med, tu risques de découvrir un pays, une culture autre.

Confessions d'une séancière est un recueil de courtes nouvelles, entrecoupées de poèmes. Nous sommes face à des tranches de vie, de culture et surtout de sorcellerie. Pas celle des films d'horreur ou fantastique, celle que l'on ne sait pas si cela vient de nous, de la malchance ou d'un sort. du fantastique réaliste avec ce qu'il faut de mystères, Tout n'est pas dit, les histoires peuvent avoir plusieurs significations, ce sont des contes ou des récits pour prendre garde.
Ketty Steward nous offre aussi des confessions actuelles, la place de la femme dans la société, la place de l'autre, de l'étranger, des croyances... Pas de Il était une fois.

J'ai commencé ce livre, je suis parti à quelques milliers de kilomètres, j'ai réellement voyagé, une escapade littéraire et poétique, cruelle parfois, avec quelques pointes de légèreté.
Cinq euros, c'est donné !
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Ma mère m'offrirait : Confessions d'une séancière de Ketty Steward

Dans la douceur d'un soir tranquille, le souvenir de mes jeunes années s'éveille au fil des pages de Confessions d'une séancière de Ketty Steward. Ces lectures nocturnes, lorsque ma mère, avec une tendresse infinie, m'offrait les portes d'un monde riche de contes et de légendes de nos régions, s'enchaînent à ce nouveau trésor que j'ai découvert, comme par hasard, en cherchant un autre livre perdu dans le temps « L'évangile selon Myriam ».

Ce petit livre, tel un coffre de secrets anciens et nouveaux, m'a emporté au-delà des mers, dans les Antilles, où le créole danse parmi les récits, où la vie palpite dans chaque ligne. Ketty Steward a tissé dix-huit histoires, miroirs d'un monde à la fois étrange et familier, où les légendes d'antan se mêlent à la réalité contemporaine.

C'est là, dans cette fresque vibrante, que je retrouve l'écho de ma propre enfance, réinventée et réanimée dans les mythes d'aujourd'hui. Ma mère, qui comme je cesserais de le répéter rêvé d'écrire, aurait trouvé dans ce livre un pont entre ses croyances pieuses et la richesse culturelle d'un monde qui lui était autrefois étranger.

Les récits de Steward sont un hommage à la diversité de la vie et à l'universalité de certaines vérités. L'histoire poignante de Papa Dlo, dont les larmes salées continuent de remplir notre mer, résonne comme une parabole moderne sur les conséquences de nos actions, sur la douleur et la rédemption.

À travers ces pages, j'ai été transporté, confronté à la complexité de notre humanité : la bonté et la cruauté, l'amour et la perte, le sacré et le profane. Ce livre n'est pas seulement une collection de contes ; il est un dialogue continu avec nos racines et nos rêves, une manière pour nous, lecteurs, de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de notre propre existence.

Je rends grâce pour ce voyage, pour ce pont entre les mondes que Ketty Steward a si adelphiquement construit. C'est une oeuvre qui nous enseigne, nous confronte, mais surtout, qui nous unit en frères et soeurs, de nous et de tout ce qui vit et existe dans notre cosmos, dans la richesse infinie de nos divers héritages.

Haïku
Antilles lointaines,
Récits dansent, créole chante,
L'âme se réveille.

Tanka
Dans les pages, vie,
Contes des îles sous vent,
Créole murmure,
Héritage et douleurs,
Nouveau monde se dessine.

Sonnet ou presque
Au coeur des soirées bercées par des contes anciens,
Ketty Steward tisse avec art les mots du présent.
Dans son livre s'éclairent des légendes des Antilles,
Dessinant pour nous tous des chemins moins hostiles.

Ma mère, guide oublié de mes jeunes passions,
Trouverait dans ces pages des échos, des leçons.
Les récits, comme ponts entre elle et cette terre,
Relient son amour au grand souffle de l'univers.

La mer, par les larmes de Papa Dlo formée,
Chante dans chaque vague une triste vérité.
Les contes, porteurs d'histoires et de mémoires,

Nous parlons de chagrins, de joies, de déboires.
Dans l'encre de Steward, un chemin se révèle,
Pour ceux cherchant la lumière sous l'étoile éternelle.
Lien : https://tsuvadra.blog/2024/0..
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Qu'est-ce qu'une séancière ? Dans le cadre du livre chroniqué aujourd'hui, il ne s'agit ni d'une conférencière, ni d'une journaliste spécialisée dans le suivi de l'activité parlementaire. Ici, il est question d'une chamane martiniquaise à mi-chemin entre la prêtresse, la conseillère matrimoniale et la rebouteuse. Et les Confessions d'une Séancière sont le prétexte à nous raconter des mésaventures arrivées à sa clientèle ou non avec les esprits locaux et notamment les terribles Papa Dlo et Manman Dlo, roi et reine des eaux et couple dysfonctionnel au possible. Avec ce recueil, Ketty Steward nous livre des tranches de vie mâtinée de fantastique autour de son île natale, la Martinique. Alternant poèmes à la graphie surprenante et petits contes de mise en garde folklorique, sa séancière est tour à tour drôle, inquiétante, douce, mélancolique ou proprement terrifiante suivant les sensibilités de chacun. Sur la trame d'histoires universellement connues — comme une morte qui s'offre une dernière soirée de plaisir, une maison hantée à apaiser ou une vieille femme qui retire sa peau pour se transformer en rat volant — elle nous raconte des récits modernes où les morts utilisent Pôle Emploi pour parfaire la leçon infligée à une jeune insolente. À travers eux, elle nous parle des bons et des mauvais côtés de la société martiniquaise, du rejet ou de l'acceptation de soi et de l'autre, du deuil, de la condition féminine, mais aussi de musique, de rires d'enfants, de chasse aux écrevisses et de plaisir de la danse.
Vous l'aurez compris. Ce livre est de ceux que l'on devrait picorer par-ci, par-là et qui finissent dévorés d'une traite comme un paquet de chips à l'apéro. Quitte à y revenir le temps d'un récit ou d'en réciter en passant un poème dont la musicalité nous a tapé dans l'oreille.
En revanche, les éditions Mü ayant été absorbées par Mnémos, en attendant une ressortie éventuelle sous un nouveau format, il faudra vous tourner vers les bibliothèques ou le marché de l'occasion pour trouver ces Confessions d'une Séancière (ou contacter directement l'autrice sur les réseaux sociaux pour savoir si elle a quelques exemplaires papier en stock).
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
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Avec concision, subtilité et une plume poétique, Ketty Steward aborde des sujets graves : l'enfance malmenée, les secrets de famille, les violences domestiques, les jalousies. le fantastique permet de magnifier et de dénoncer toutes ces souffrances. Un recueil classique dans le meilleur sens du terme, très personnel, qui m'a touché
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Aujourd'hui, je viens vous parler de ma première très très bonne lecture de 2024, à la limite du coup du coeur.
J'ai fait cette lecture un peu par hasard. Vu en coup de coeur sur le site de la librairie Sauramps, librairie indépendante à Montpellier, je l'ai acheté en voyant la comparaison avec la série Black Mirror.
Mais en fait c'est pas du tout, mais pas du tout ça !
Alors c'était une très très bonne lecture, mais ce n'est pas du tout de la SF et donc rien à voir avec Black Mirror, si ce n'est qu'on est sur un format de récit court.
Confessions d'une séancière, c'est un recueil de nouvelles atypique. Seize récits, tel seize actes, introduits par un poème à chaque fois. Seize récits qui nous emportent dans les Antilles, à la merci du quimbois et des mythes et légendes de là-bas.
Si la première nouvelle (La remplacante) dénote dans ce recueil, la plume de l'autrice s'affirme pour nous embarquer avec elle à la découverte des grandes figures de la culture créole.
Le lecteur se fait embarquer dans ces récits remplis de superstitions et de dieux. de l'homme-bâton au soukougnan de Pessyette en passant par le mofawsé du Mari de Jeanne, la richesse de ces croyances nous fait voyager. Les protagonistes se retrouvent souvent démunis et doivent s'en remettre aux anciens et aux Gadézafè.
Mais l'autrice n'hésite pas, en nous faisant découvrir sa culture, à rendre ses récits actuels. Pour preuve le courage des femmes fortes qui refusent le viol de l'homme-bâton et feront tout pour le démasquer (L'homme bâton). de ces gamins qui rejettent un camarade différent mais qui vont vite le regretter (La po zombie). de ce transsexuel qui ne se montre véritablement qu'à mardi gras mais qui finira rongé par la maladie (Mardi gras).
Des récits où les femmes ont une place de choix, une place centrale. Ce sont elles les héroïnes. Elles ne subissent pas, ou pas longtemps. Elles se rebellent, elles ripostent.
Alors embarquez, embarquez dans cet ouvrage rempli de malédictions et de traditions, ponctué de poésie envoutante. Embarquez et savourez.
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Un roman singulier qui vous emporte au coeur des rites, des croyances et de la magie chamanique martiniquaises, captivant !

Confession : Acte de déclarer ou d'avouer quelque chose.

Séancière : Chaman invoquant les esprits pour guérir le mal lors de séances voisines du rite vaudou

Confessions d'une séancière est un ouvrage envoûtant qui emporte le lecteur dans les mythes et superstition martiniquais, au travers de ces pages bien écrites et captivantes, on y découvre les légendes ; Papa D'lo et son océan d'amertume, Manman D'lo et son charme de sirène, côtoyant d'autres créatures viles et joueuses, des esprits perdus ou malins ou encore des hommes démons. Tout autant de choses qui alimentent l'imaginaire et les croyances créoles, sans oublier les malédictions qui nécessitent l'intervention chamanique d'un séancier pour contrer le mal qui ronge.

Chaque nouvelle voit un personnage, qu'il soit enfant ou adulte, dédié à une histoire mettant en scène tout un folklore riche et varié, allant de la divinité aux créatures fantastiques et malines, en passant par des malédictions inopinées et virulentes, voire même des fantômes. Chacun est touché d'une façon ou d'une autre par des actes ou des esprits surnaturels. On y trouve aussi au travers de ces écrits, des descriptions de la vie quotidienne des martiniquais souvent frivole : la danse avec le Zouk ou les relations de voisinage, mais aussi des thématiques plus fortes et actuelles, souvent féminines ; le viol, la violence, la mort,… Les nouvelles ouvrent donc à des réflexions plus subtiles qu'elles n'y paraissent.

Ce qui se dégage de ces nouvelles est très sombre, il y a une grande part d'occultisme dans ces croyances créoles qui surfent sur le Vaudou, il y a d'ailleurs un clin d'oeil à Haïti, avec une grande touche de fantastique et d'imaginaire insolite, inquiétante mais qui dénoue toujours sur quelque chose de positif ou une morale sensée et intelligente. La sorcellerie semble avoir une emprise importante dans ces moeurs sociétaires. Toutefois, l'auteure n'en oublie pas un humour qui vient sourdre parfois au travers de ces histoires.

L'ensemble est vraiment bien écrit, la lecture est fluide et dynamique, avec à chaque nouvelle un suspens et une fin qui contentent. Chaque nouvelle est précédée d'un poème court à la mise en page ludique et originale, des mots qui touchent, qui entretiennent l'imagination, qui claquent dans notre esprit telle des incantations, préparant celui-ci à la lecture de la nouvelle qui suit. Un bel hommage de l'auteure à ses racines avec en prime une nouvelle entièrement écrite en créole (sans traduction toutefois) et un lexique explicatif des différents termes locaux usités dans l'ouvrage.

Un petit mot sur la couverture tout de même, on commence à connaître les oeuvres photographiques de Jean-Emmanuel Aubert qui illustre de belles couvertures chez Mü éditions (Cyberland ou Dernières fleurs avant la fin du monde), en général c'est très linéaire, avec des lignes de fuite qui vous donnent cette impression de sombrer dans l'infini. Dans ce cas, c'est un peu différent mais on y trouve toujours ce quelque chose qui vous capte, ici cette impression d'oeil qui se rapporterait à la partie croyance ou de coquillage qui se rapporterait à l'île des Antilles, et donc au côté créole. En tous cas, elle joue sur les deux tableaux et sublime de manière efficace le contenu.

En bref, un petit ouvrage assimilable aux mémoires d'une Séancière, qui viendrait là nous conter les expériences surnaturelles et fantastiques qu'elle a pu recueillir et annoter dans un vieux grimoire, une façon de transmettre la prudence et le savoir de ces rites anciens. La plume douce et piquante de la Séancière captive et envoûte son lectorat à chaque histoire contée et à chaque poème citée. Quand l'imaginaire créole vous emporte dans l'océan des légendes et croyances, où les superstitions flirtent avec les malédictions, Papa Dlo et Manman Dlo ne sont jamais bien loin.

Je remercie Babelio et son partenaire le Peuple de Mü pour ce très bel envoi.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Ketty Steward est une autrice singulière. Elle a publié en 2006 Je ne sais pas appartenir, un recueil de poésie ; en 2011 Connexions interrompues, un recueil de nouvelles de science-fiction et en 2012 Noir sur blanc, un roman autobiographique à la construction singulière. Elle nous revient en 2018, après avoir disséminé ses nouvelles au gré d'anthologies aussi diverses que variées, avec ses Confessions d'une Séancière, recueil publié aux éditions de Mü qui nous entraîne tout droit vers les contes et mythes des Antilles, plus particulièrement de la Martinique.

Le lecteur découvre ici un folklore très riche et imagé composé de Séanciers et Séancières (sortes de sorciers, sorcières et chamanes) et de créatures parfois viles ou trompeuses (Ti Sapoti) mais souvent terriblement humaines. Il découvre un univers de croyances assez fascinantes et très ancrées dans de petits gestes du quotidien ou dans des habitudes ancestrales qui peuvent sembler rétrogrades (La Maison d'occasion). Car les mythes et contes sont avant tout le reflet de la société qui les a vus naître, des peurs et mises en garde que les parents adressent à leurs enfants, des tentatives d'expliquer l'incompréhensible qui prend vie autour de soi et des façons de maintenir les individus sous contrôle.
Lien : https://lesnotesdanouchka.co..
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