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2,9

sur 143 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un homme, sous la plume d'une femme, raconte le désastre de sa vie, en passant par l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte et même un peu après quand l'inquiétude de la mort vient ajouter une perturbation de plus à son univers onirique d'éternel insatisfait, indécis sur presque tout, possédant quelques fausses certitudes dont seul ses vrais amis peuvent le détromper.

Alors, le lecteur a droit à la totale sur Alexandre le français ou Sandro l'italien, ses émois d'enfance acceptables mais peu intéressants, son entrée dans l'adolescence, ses érections, ses éjaculations, il en met partout d'ailleurs, jusque sur les couvertures des programmes de télévision, sa toilette détaillée jusqu'au nettoyage de son anus, moment important de son existence! Il ne cesse de répéter qu'il est beau, séduisant, qu'il sera riche, cela après la mort du grand-père tout puissant qui surviendra à 96 ans... Je suppose que les lectrices auront détesté cet homme, certaines l'ont dit clairement, d'autres ont peut-être éprouvé un peu de compassion à son égard.

Il rate surtout, on ne sait vraiment pas pourquoi, celle qui aurait été le grand amour de sa vie. Finalement, ne l'a-t-elle pas été parce qu'il n'a pu la posséder, ni physiquement, ni sentimentalement?

Deux étoiles pour quelques bonnes phrases sur l'existence, les livres, le vin, la musique, mais il faut lire le tout pour les saisir...

J'avais déjà goûté à l'écriture d'Amanda Sthers, championne pour aligner les évidences et les clichés, s'abstenant de susciter l'attachement de ses lecteurs à l'un de ses héros, cela elle le réussit très bien. Alors, jamais deux sans trois? Qui sait?
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Globalement, j'ai aimé ce livre écrit par une femme dont le sujet traite des 4 saisons de la vie d'un homme : Alexandre. Il parle de son enfance, de la mort brutale de son père, de son grand père, de sa mère qui l'aimait tant. Pas facile de trouver sa place dans cette famille patriarcale italienne.

Il vit ses experiences affectives dans sa vie d'homme en donnant l'impression d'avoir fait toujours les mauvais choix : il épouse une femme qu il n 'aime pas, puis une autre, il a des enfants qu'il n'investit pas. Il a toujours en tête Laure, mais il ne parvient pas à l'aimer,car elle se marie, il vit avec le fantasme de cette jeune qui lui échappe...Scénario classique, quand il se decide, Elle est partie.
C'est l'histoire tourmentée d'un homme qui recherche le bonheur, mais il passe a côté.
Elle est ponctuée de quelques récits de ses batifolages. Laure meurt et Alexandre ne comprend pas pourquoi, ce qui s' est passé.

Il y a de beaux passages, c'est bien écrit mais, pour ma part la construction de l'histoire, le sujet traité ferait une belle adaptation au cinéma mais ce n'est pas pour autant un coup de coeur en cette rentrée littéraire.
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Déçue par ce roman, pourtant un début prometteur et au fil des pages j'ai découvert Alexandre, le personnage ne m'a pas plu, pourquoi sans doute parce que c'est un nian nian, un homme médiocre. Un enfant élevé dans du coton, une belle époque, un beau pays, puis l'absence d'un père qui me semblait à la hauteur mais disparu tragiquement, une mère fuyante et un grand père autoritaire. le garçon se cherche il ne cesse de courir après son bonheur, les femmes, (un tantinet obsédé), puis il se marie, une fois, deux fois avec des femmes qu'il n'aime pas, a des enfants dont il ne soucie à peine, ne sait pas les aimer. Et puis il y a Laure, inaccessible, bref ce Sandro, j'avais hâte de m'en débarrasser. Enfin c'est l'histoire de ce garçon !
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Je venais de refermer "Lithium" d'Aurélien Gougaud, que je n'avais pas aimé, quand j'ai ouvert "Les promesses" d'Amanda Sthers. Mêmes ingrédients, le mal-être, le sexe, les paradis artificiels.
Sauf que là, l'écriture est belle (le langage de la bourgeoisie du 20ème siècle est plus châtié que celui de la jeunesse du 21ème) et le cadre est idyllique (la Toscane italienne est plus belle que la Défense parisienne).
Un point singulier : n'étant pas fan d'histoires de femmes racontées à la première personne par un homme, j'étais curieux de découvrir une histoire d'homme racontée à la première personne par une femme.
Et Amanda Sthers m'a surpris : elle écrit comme un homme, avec des couilles, bande au premier jupon qui passe, baise et encule à tout va ! Sauf Laure, un amour idéalisé et platonique...
Alors l'écriture se féminise au point que je me suis demandé si Laure n'était pas la part féminine du héros, éternellement insatisfait. Interprétation toute personnelle, qui aurait valorisé, à mon sens, cette histoire.
Malheureusement, la forme du roman, aux relents autobiographiques, est une suite de souvenirs jetés en vrac, sans chronologie, et se termine laborieusement par un constat de vie ratée fait par le héros pour lequel je n'ai éprouvé aucune empathie.
Dommage, les premières pages étaient prometteuses de *****. Leur nombre diminue en avançant dans la lecture que j'avais hâte de terminer.
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Tout commence quand Alexandre apprend la mort de Laure, la femme qu'il a follement aimé, toute sa vie durant, qu'il a attendue sans attendre et espérée malgré son mariage, ses enfants avec une autre à laquelle il n'a pas su s'attacher.
Le roman traite d'un joli sujet, mais très vite j'ai trouvé le personnage d'Alexandre extrêmement désagréable, au point que je ne voulais plus trop entendre parler de lui... pas facile puisqu'il s'agit du protagoniste!!
La plume d'Amanda Sthers est magnifique, j'ai rarement lu des livres aussi bien écrits, et c'est bien cela -et uniquement cela- qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Mais pour le reste, j'ai trouvé l'histoire redondante et plate...
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Un début qui m'a enthousiasmé puis rapidement, à la moitié du roman, j'ai commencé à m'ennuyer un peu pour à la fin carrément en avoir marre du personnage et du style, hâte d'en finir.
Je n'aime jamais un(e) auteur(e) dont le héros est du sexe opposé au sien, ce roman ci ne fait pas exception, les sentiments masculins sont clichés et tombent souvent à plat.
Cet Alexandre/Sandro qui nous parle des femmes, de sa bite, des parties de baise, ça lasse...
Pas certain que je retenterai l'expérience avec madame Sthers
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Si j'avais lu ce roman à l'aveugle, j'aurais juré qu'il avait été écrit par un homme. Vous savez un de ces auteurs un peu misogyne qui force le trait pour provoquer son lecteur. Et le fait qu'il ait été écrit par une femme m'a gênée. La façon dont elle parle et traite son propre sexe est déroutant. S'il s'agit d'un exercice littéraire auquel Amanda Sthers s'est livré, alors c'est très réussi ! Sinon ... je ne sais quoi en penser.
Lien : http://www.lalecturienne.com..
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Une petite déception ... Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire du personnage principal Alexandre. Homme que nous découvrons au début du roman et qui nous raconte sa vie, entre deux pays la France et l'Italie, deux mondes, deux cultures.
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Il y a plusieurs sortes de promesses ; de celles que l'on tient et qui nous procure espoir et joie… Et d'autres, promesses non-tenues, qui nous échappent, qui nous conduisent à la chute et qui amènent avec elles déception et résignation…

Les promesses, c'est l'histoire d'Alexandre Brastini d'Alba, au destin prometteur. Issue d'une riche famille italienne de par son père, mais aussi fils d'une femme née à la campagne, dans la Nièvre, dans une famille modeste, il semble promis à la destinée des hommes de la famille Brastini d'Alba. Plus encore, il DOIT revêtir le costume du digne successeur de Nonno, son grand-père paternel, après le décès brutal, et devant ses yeux d'enfant, de son père. Sous le joug des traditions et des valeurs familiales, Alexandre, ou plutôt Sandro, grandit, évolue, rencontre des femmes, se marie, a des enfants, est toujours entouré de ses fidèles amis. A chaque fois, la promesse d'un vrai bonheur se dessine, à chaque fois l'espoir finit par s'éteindre. Toujours, le même recommencement. Même le jour où il rencontre Laure, qu'il fréquentera et aimera platoniquement des années durant, là encore s'esquisse la promesse d'un bonheur que jamais Alexandre n'atteindra.

C'est l'histoire d'un homme, à tous les âges de la vie, en quête d'un bonheur absolu, qui tente de lutter contre les effets du temps et des événements de la vie, éternel insatisfait.

Malgré tout cela, tout cet ensemble qui me semblait prometteur, je n'ai pas savouré ma lecture. J'ai mis beaucoup de temps à terminer ce roman, que j'ai néanmoins tenu à finir. Je me suis parfois perdue, peut-être à l'image du personnage principal qui semblait s'égarer dans les méandres de l'amour et de la vie… Je me suis aussi souvent sentie irritée par ce personnage qui m'a semblé très égocentrique et auquel je ne me suis pas du tout attachée.

Je tiens cependant à souligner l'exercice de style réalisé par l'auteure, de se glisser dans la peau d'un homme avec autant de vraisemblance qu'il était tout à fait possible de s'imaginer un homme derrière cette plume.
Lien : http://lismoisituveux.com/le..
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Sandra n'est pas jolie, mais elle intéresse les hommes, sa nounou est Espagnole et moustachue, la femme de Nonno est une Allemande à l'accent …prononcé, papa parle italien, Jacques collectionne les femmes de toute beauté, Laure est comme un vêtement sans couture, Ornella sait sucer le narrateur, trop bien. Just Fontaine est son idole. Il ne sait nager le crawl ni lire Pouchkine. Sandro raconte sa vie, mais ça ressemble trop à l'écriture d'une fille pour y croire vraiment.
Amanda est bandante, avec un coeur de jeune fille. Basta.
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