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2,9

sur 143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans l'abécédaire du tout Paris dont j'ai parlé samedi dernier, Amanda Sthers est décrite par l'auteur comme l'incarnation de la romancière parisienne insignifiante... si le trait est- comme assez souvent dans ce livre- un peu chargé, il illustre bien à quel point, Amanda Sthers est mal considérée dans le monde des lettres, et qu'elle paie sans doute son très joli physique et ainsi son statut d'ex épouse de Paaaaatrick Bruel..

Car, pour avoir lu depuis plusieurs années quelques romans-( notamment Madeleine, ma place sur la photo) de la miss, et ce dernier roman en date les promesses le confirme encore, Amandaa Sthers sait assurement manier la plume, et elle le fait, non sans une certaine élégance et sensibilité.

Ainsi, ces récentes promesses, sorti à la rentrée de septembre dernier, en dépit de quelques maladresses de style et d'une certaine naiveté finalement assez touchante, ne mérite pas vraiment les quolibets que j'ai pu lire ici et là et que la romancière a tendance à sèmer sur son passage.

A travers le portait de Sandro , franco italien un peu paumé qui a le sentiment d'être passé à coté de sa vie, et mélange passé et présent, souvenirs heureux et malheureux de sa vie, l'auteur nous livre une confession douce amère qui tente- et parvient souvent à nous montrer que les promesses que l'on a tenues, même de façon imparfaite, sont bien supérieures aux regrets qu'on laisse derrière soi. Sthers a le sens de la formule qui fait souvent mouche ("Devenir un homme, c'est revoir son vol. Comprendre qu'on se trompe en permanence sur ce qu'on s'imagine que sera la vie)", sans que son livre ne soit pour autant une lassante succession d'aphorismes.

Les promesses est un portrait plutôt délicat d'un un personnage qui n'a pas toujours fait les bons choix et le revendique, et également un récit plaisant qui navique entre la France et l'Italie, l'enfance et l'âge adulte....

Dans les livres de la rentrée de septembre, il y a eu certes mieux mais il y a eu aussi assurément bien pire..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Première découverte d'Amanda Sthers, dont j'avais entendu parler à maintes reprises. Concernant le style, rien à dire, cela se lit bien, et l'auteure, une femme, n'a aucune difficulté à nous entrer dans la peau de son "héros" - qui n'en est pas un, loin s'en faut ! - un homme. sa manière de penser, de ressentir les choses, son attitude, sa façon de s'exprimer, tout y est, bravo !
Par contre, quel personnage déplaisant que cet homme, qui au final n'est rien ni personne, en commençant par lui ! Ses réflexions sur l'amour, le couple, les enfants, la famille en général, ... j'avais envie de lui dire deux mots, à ce type !
mais bon, si j'ai été autant contrariée, c'est que le personnage était bien défini, précis, humain, presque vivant !
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Les méandres de la pensée masculine

J'ai découvert Amanda Sthers avec ce roman et j'ai été bluffée par l'habilité avec laquelle elle réussit à se glisser dans la peau d'un homme.

C'est l'histoire d'un homme presque ordinaire à qui tout est promis, un homme à l'avenir tout tracé.
Cet homme est tiraillé entre l'Italie et la très riche famille de son père et la France et la très modeste famille de sa mère. Entre Alexandre et Sandro il a du mal à savoir qui il est vraiment et ne se sent jamais à sa place. Il vit entre deux univers.
Il étouffe entre un père disparu tragiquement lorsqu'il avait 10 ans, une mère absente et un grand père imposant vendeur d'alcool milliardaire.

A force de laisser les autres décider de son destin, avec son incapacité à vivre dans le présent, il a conscience de laisser passer la vie, de rater sa vie en n'étant jamais lui même.

C'est aussi un roman sur un amour impossible avec son étrange histoire d'amour avec Laure, la femme de sa vie, pour qui il éprouve un amour pur.
Amanda Sthers réfléchit aux promesses que la vie nous fait et ne tient pas toujours.

Le roman est construit avec une alternance de chapitres sans ordre chronologique, comme un double récit entre France et Italie, entre enfance et âge adulte. L'auteure joue à nous perdre, elle situe certains événements par la date de la mort de personnages célèbres, Camus, Malraux, Monroe... Cela ne m'a pas dérangée, j'ai pris cela comme un jeu.

On éprouve de l'empathie pour Alexandre qui marche à côté de sa vie pour se retrouver seul avec le désespoir d'être passé à côté de l'essentiel et avec les regrets d'une vie pourtant pleine de promesses.
"Les promesses réalisées même imparfaites sont préférables aux regrets".

Livre mélancolique et sensible où l'auteure fournit de belles réflexions sur les étapes de la vie d'un homme, sur l'incapacité des hommes à aligner envie et cœur, sur leur manie de passer à côté de l'essentiel par peur ou par dépit. Belle écriture truffée de jolies formules.




Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Pourquoi ce roman ? Deux choses m'ont fait craquer : D'une part, le résumé m'intriguait pas mal et d'autre part, j'avais très envie de découvrir la plume d'Amanda Sthers. de ce côté là, je ne suis pas déçue car j'ai beaucoup aimé son style : c'est fluide, c'est un livre qui se lit très bien, on alterne entre le présent et le passé sans soucis. J'aurais peut être voulu plus d'indicateurs de temps pour éviter de calculer l'âge de notre personnage principal à chaque changement de temps mais ce n'est qu'un détail.

On va donc suivre Alexandre qui va nous parler de ses relations avec les autres (famille, amis, amour), il va nous parler de ses choix, de ses envies, de ses illusions, de ses doutes...et je ne vous cache pas que j'ai eu du mal, parfois, à le comprendre. C'est assez difficile à expliquer mais j'ai autant été touchée, qu'agacée par ce personnage. J'ai eu l'impression qu'il subissait plus sa vie qu'il en était acteur et je trouve cela dommage et navrant.

Dans cet avis, je vous parlerai uniquement de ses relations avec les autres et je commence par celle qu'il a eu avec son père, qui m'a plu, même si je trouve qu'à 10 ans cela fait un peu jeune pour apprendre la vie à un enfant. On peut le faire en douceur et non en force comme le fait son père.
Ensuite, nous avons sa relation avec ses deux meilleurs amis qui était intéressante, j'ai bien aimé la longévité de cette amitié : ils sont, tous les trois, très différents mais cela ne les empêche de se comprendre et d'être là les uns pour les autres.....voir la suite sur le blog
Lien : http://leslecturesdeverbook...
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Alexandro Brastini d'Alba : un nom difficile à porter et lourd d'obligations quand le petit garçon puis l'adolescent retourne en Italie, plus exactement en Toscane dans cette presqu'île merveilleuse dominée par l'Argentario ? Car Alexandro, dit Sandro, est l'héritier d'une richissime lignée d'hommes d'affaires italiens, producteurs de vins et d'huile. Sa vie aurait dû être celle d'un fils de grand propriétaire terrien, au soleil, dans un monde tourbillonnant et enchanteur où on suit les conventions, notamment en se mariant dans sa caste.
Mais rien n'est simple et Sandro est aussi l'héritier (purement moral cette fois) de sa mère, une petite Française toute simple née dans la Nièvre et qui lui inculque la liberté, le goût de se réaliser au lieu de réaliser les ambitions de ses riches père et grand-père.

Il aurait eu le choix, Sandro, si ne s'était produit le drame de sa vie : assister, au point de s'en rendre responsable, à la noyade de son père dans les eaux de la mer Tyrrhénienne. Et voilà l'enfant gauche, trop gros et malmené à l'école, qui se trouve rejeté par sa famille italienne, lui le fils de la mésalliance, qui vit à Paris, entre copains de lycée et amours inaccessibles. de Sandra, la petite Italienne morte d'amour pour lui, à Laure, son grand amour qu'il place si haut qu'il ne le concrétise jamais, Sandro-Alexandre, vit écartelé entre deux mondes, passe du rêve à la nostalgie, des possibles imaginés à la frustration, de l'enfant aimé à l'adulte déçu, dans une sorte d'aboulie émotionnelle qui lui interdit de d'être heureux.

Il peut agacer, à force d'être exigeant envers lui-même, envers le destin , à force de passer à côté de toutes les promesses de bonheur qui étaient les siennes. Il peut révolter, lui qui suscite des sentiments forts sans jamais les amener à être vécus. Mais il est touchant aussi et la longue méditation de l'auteur (une jeune et jolie femme souvent épinglée par la critique) sur l'amour, le temps qui passe, le sexe, les petits arrangements avec la vie, la mort et le deuil, cette méditation est bien mélancolique. Un joli moment de lecture .
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Sur la quatrième de couverture de la collection du livre de poche, Christophe Barbier de "L'Express" et Émile Grangeray du "Monde des livres" ont beau s'extasier, je ne partage pas leur dévotion. J'ai lu ce roman en m'ennuyant, pensant toujours que quelque chose "se débloquerait" mais non. J'ai suivi les atermoiements du narrateur comme si je traversais un long couloir inintéressant et vide. Amanda Sthers crée et anime un personnage masculin dont le type lui échappe, à mon sens, totalement. Cet Alexandre m'est antipathique de bout en bout car il est très éloigné de moi et de mon fonctionnement. Je doute même qu'il existe des hommes comme lui, qui, finalement, est misanthrope et égoïste au possible. Ce personnage n'aime rien ni personne en somme. Et il rejette souvent la faute sur les autres. Sa mère ne trouve aucune grâce à ses yeux. Ses épouses ne semblent constituer que des accidents de la vie. Ses enfants aussi. Il n'a qu'une vague attirance moisie pour cette Laure qui ouvre et clôt le roman. Bref, ce personnage paraît bien improbable.
La nostalgie omniprésente et le style de l'auteur sauve en partie ce livre. Ouf.
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Joli roman de cette rentrée littéraire 2015.
Amanda Sthers nous relate, dans "Les Promesses", la vie d'Alexandre - l'homme "fleur bleue" à la recherche éternelle de l'amour avec un grand A.
Comme à son habitude (mais cette fois-ci de manière plus structurée que par le passé), Amanda Sthers élabore son récit en deux temps: d'un chapitre à l'autre, nous passons du présent au passé - mais, cette fois, en respectant la chronologie; Alexandre passant de l'enfance, à l'adolescence et, enfin, à l'âge adulte.
C'est donc l'histoire d'un homme qui, promis à une belle vie, passe son temps à la rater ou, plutôt, perd son temps à passer à côté de sa vie, se raccrochant à un amour idéalisé, à la promesse d'un bonheur.
L'auteur réussit parfaitement - avec une plume tantôt crue, tantôt tendre - à nous faire entrer dans la peau d'Alexandre, cet homme qui termine sa vie désespéré - dans le sens où il n'a plus aucun espoir face à ses attentes / aux promesses de sa vie.
Heureusement, j'ai lu ce roman sous un beau soleil d'automne... bien nécessaire pour survivre à la déconvenue de cet homme.
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Les promesses est un roman qui porte bien son nom.
Depuis son plus jeune age, Sandro est promis à un avenir radieux. du moins c'est ce que son entourage veut lui faire croire. Après la mort de son père, la désillusion prendra doucement le dessus, au fil de l'histoire, déception après déception Sandro comprendra quelque chose d'essentiel: la vie ne se présente jamais comme on l'attend, les choses se passent mieux ou moins bien mais ce n'est pas ce à quoi l'on s'est préparé.
Notre personnage connaîtra les peines de coeur, la pression incessante d'un grand-père omniprésent ainsi qu'un amour dévastateur.
Sandro était un enfant grave puis un adolescent chargé pour devenir un homme prisonnier de ses certitudes.
Ce roman nous parle de la vie, de la mort, de l'espoir et du désenchantement. Toutes ces choses qui parlent à chacun d'entre nous. Amanda Sthers nous apprend à renoncer, à se libérer des promesses dont nous sommes bercer dés la naissance...
Tout cela avec une plume à la fois douce et crue, comme la vie finalement.
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Habituellement, quand j'aime un livre, je déroule un film à partir de ce que je lis. Il faut que je mette en scène, en mouvement ce que je lis. Sinon, c'est que je n'arrive pas à accrocher et je m'arrête.
Là, j'ai imaginé, mis en scène, vu les paysages, les visages, les corps. Tout. Et pourtant, je n'arrive pas à dire que j'ai aimé ce roman. Je ne l'ai pas lâché mais je me suis fait violence face au cru, à l'indigeste, aux mots qui blessent, aux questions trop nombreuses... je suis arrivée au bout presque de guerre lasse en ayant quand même une sensation étrange version « merde, qu'est ce que je vais pouvoir en dire ? ». Parce que ce roman me laisse un peu sans voix. Et je ne sais toujours pas si je l'ai aimé mais je suis convaincue qu'il vaut le détour. #lecture #bookstagram #instabookclub #livre #livrestagram #livreaddict #instabook #amandasthers #grasset
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Les promesses raconte le parcours de Sandro, un homme qui aime goûter la vie, l'excentricité, l'intensité du présent, et, entre toutes les femmes de sa vie, demeure prisonnier du souvenir de Laure.

Si le personnage de Sandro m'a semblé assez imbu de lui-même et pénible pour cela notamment, le récit livré par Amanda Sthers est en revanche très habile à transmettre des réflexions et des enseignements riches, tirés des différents épisodes vécus par Sandro, de sa nostalgie, de son approche de l'existence.
Lien : http://viederomanthe.blogspo..
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