Sous le signe du scorpion

Les choses sérieuses maintenant : j'ai adoré ! C'est totalement l'histoire à laquelle je m'attendais quand j'ai vu la couverture, un truc du genre : océan, amour, poésie, courage, orage et passion ! En plus, je l'ai lu à la toute fin d'octobre c'est-à-dire dans la même temporalité que le livre donc ça m'a carrément projeté dans cette frénésie d'avant les courses du Scorpion. J'ai vraiment trop aimé lire tout ça au fond de mon lit toute la nuit avec le bruit du vent et de la pluie par ma fenêtre. le temps parfait !

La fin, quant à elle, est genre, triste, et, sublime, ouais. On est au comble de l'émotion. Flots de larmes pendant que je tournais les dernières pages (j'en ai tellement marre de chialer à chaque fois devant des livres, relouuuu 😭). Ça se termine bien pour un, un peu plus mal pour l'autre. Corr est toute sa vie, sa moitié, sa famille ! Son rêve, c'était tout simplement d'être libre, sentir les muscles de Corr sous lui et galoper et galoper, laissant le vent lui gifler les joues et emmêler ses cheveux (comment le vent pourrait emmêler des cheveux lisses ? Je raconte n'importe quoi). Bref, ça m'a ému.

Le passage du bouquin qui m'a le plus marqué et qui selon moi, est le plus beau, c'est lorsque la nuit sur les falaises bordant la mer en contrebas, Sean et Puck chevauchent Corr à toute vitesse ensemble sous le regard des étoiles 🌌 J'imagine et c'est beau. Et la seule chose que je peux me dire maintenant c'est : à quand mon tour ?

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Un livre qui parle de chevaux, au mois de novembre.
Des chevaux sauvage carnivores sur une île éloigner de tout.
Des passionnées de chevaux qui veulent gagner une course sur des chevaux indomptable.
Cette histoire m'a tellement touchée ! Je me suis retrouvée dans certaine parole, je me suis imaginée à leur place, j'ai senti ce qu'il ressentais sur leur monture.
J'ai senti le vent, les odeurs des chevaux dans les écurie. J'ai vécu le bonheur d'être à cheval et en leur compagnie.
C'est un livre très touchant mais aussi très spooky car oui les chevaux ici carnivores et l'odeur du sang et de la violence était bien présente.
Ce fut une histoire aussi assez misogyne ce qui m'a beaucoup agacée mais on sent que cette histoire a été écrit par une femme qui traite de ce sujet.
J'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture qui était parfois un peu compliqué (les tournures de phrase).
Le personnage de Sean était à la fois mystérieux et attachant. Il était très renfermé sur lui-même mais tellement aimant envers son cheval.
Puck quant à elle était un peu plus grande gueule si on peut dire mais très touchante. Parfois un peu agaçante tout de même.
Cette fin était réellement une épreuve. Mon coeur battais la chamade avec eux, j'ai était triste et surprise de cette fin.
C'est un livre que je recommande surtout au cavalier car parfois le vocabulaire peux être un peu spécifique mais même outre cela, c'est un roman incroyable !

Publié en 2011, The Scorpio Races – ou traduit en français sous le titre Sous le signe du scorpion qui pour moi n'est pas le meilleur choix en termes de titre, mais passons – est écrit par Maggie Stiefvater, autrice américaine qui a notamment écrit la série The Raven Boys. J'ai, pour ma part, lu le livre en version originale.

The Scorpio Races se déroule sur l'île de Thisby, où chaque année en Novembre se tiennent les courses du Scorpion, où les participants doivent monter des capaill uisce : des chevaux surgissant de la mer, plus forts et plus rapides que leurs cousins terrestres notamment grâce à leur régime particulier, de sang et de chaire. Les capaill uisce, fortement inspirés des kelpies du folklore écossais, sont des créatures dangereuses, capables de tuer un homme ou de l'entraîner vers la mer à tout instant. Finir la course n'est pas tant la première difficulté, plutôt que de simplement y survivre. le livre nous invite à suivre principalement deux personnages : Sean, dont le père est une des victimes des courses et qui a déjà remporté plusieurs fois la course, et Puck qui participe pour la première fois, poussée par le besoin d'argent bien qu'elle ne connaisse rien à ces créatures ni aux courses en général.

Maggie Stiefvater fait partie de mes autrices préférées. Son style est captivant et elle a le don pour créer des univers et des personnages incroyables, aussi fascinants qu'attachants à leur manière. The Scorpio Races n'y échappe et à travers l'histoire, on se laisse emporter par la plume de Stiefvater. Thisby l'île est presque un personnage à part entière, fascinant et dangereux endroit que certains habitants semblent vouloir fuir tandis que d'autres sont incapables de s'imaginer ailleurs. Plus qu'un livre d'action, le plot de l'histoire demeurant au final plutôt simple et même peu important, c'est l'ambiance qui prime ici. Cette île fascinante, avec ses chevaux carnivores, ses falaises fouettées par le vent et la mer qui chante aux chevaux comme aux hommes. La relation de Puck et Sean se construit lentement, au rythme des marées presque, sans rien précipiter, Puck approchant Sean comme on apprivoise un animal. Leur entourage n'est pas en reste et on s'attache particulièrement à Puck et ses frères, le lien fort indéniable les unissant malgré que la vie les pousse parfois vers des chemins différents.

Mais les plus fascinants de tous, ce sont les capaill uisce. Pour qui a eu la passion des chevaux, il est impossible de ne pas comprendre ce besoin qu'on les habitants de mettre leur vie en danger pour les approcher et les monter. Entre respect et humilité, dominance et effroi, les rapports entre les hommes et les chevaux de mer sont au coeur du récit et rythme la vie de l'île.

Un coup de coeur pour ce livre si particulier, qui laisse avec une envie presque vitale d'aller voir l'océan pour sentir les embruns.

Je ne connaissais pas cette auteure, ou du moins je n'ai pas lu la saga "Mercy Falls". Je n'ai pas été déçu. C'est une très belle lecture qui m'a beaucoup marqué.

Étant une passionné de chevaux, l'idée d'une course organisé tout les ans, ou les cavaliers montent des chevaux carnivores m'à tout de suite emballé. Pourtant il y a très peu d'action, on peut très vite s'ennuyer, mais pour le coup, je suis tout de suite rentrer dans le monde des capaill uisce et de l'ile. Je suis tout de suite tombé amoureuse de la vie des habitants de l'ile et je suis resté en haleine du début à la fin. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, elle nous emmène dans son univers et nous fait apprécier les personnages et leur histoire. Je suis rapidement rentré dans leurs peaux. La légende des capaill m'à terrifié, de voir autant de personnages se faire tuer par ces chevaux assoiffés de sang… ça donne pas envie d'avoir un de ces animaux, même s'ils sont superbe et rapide. le final est très prenant, je n'ai pas pu m'arrêter (et pourtant j'avais qu'une envie, c'est dormir !).

J'ai apprécie les deux personnages qui racontent leur histoire. Sean et Puck, deux personnages attachants qui ont perdu leurs parents à cause des capaill. J'ai plus été attaché à Sean, qui a un lien très fort avec son capall, Corr. D'ailleurs la scène finale est très émouvante, j'ai presque versé ma petite larme. Puck, elle aussi, à eu une vie difficile, elle s'occupe de garder la maison avec ces deux frères. Tout comme Sean, elle a un lien fort avec sa jument, Dove.

Pour conclure, ce roman est une superbe découverte, qui me donne envie de lire des romans de cette auteure. C'est un roman complet, très émouvant avec des personnages attachant. Je vous le conseil vivement, même si vous n'aimez pas forcément les chevaux.

Puck et Sean ont tous les deux un point commun : leur amour des chevaux. Mais l'une aime ces bêtes comme celles que l'ont connait, tandis que l'autre s'occupe de chevaux des mers cannibales.
Tous les ans, la course des Scorpions est organisée sur la plage. Les hommes montent les chevaux cannibales au péril de leur vie. Aucune femme ni équidé normal ne sont accepté comme candidats. Mais pour cette session, exceptionnellement, Puck devra concourir avec son cheval.
Ce n'est pas une course faite pour le simple plaisir de galoper sur la plage, c'est une sorte de rite initiatique dont celui qui sort vainqueur est auréolé de gloire.
Pour Puck et Sean, qui participent tous les deux, les enjeux sont énormes et leur avenir repose sur la victoire ou la défaite.

J'ai beaucoup aimé ce roman hors du temps ! Des chevaux des mers cannibales... c'est assez incroyable, et pourtant Maggie Stiefvater a rendu ça très crédible.
J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Puck, cette jeune fille presque femme, pleine de courage et de détermination malgré ses difficultés financières.

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L'atmosphère envoûtante de ce roman nous transporte dans un ailleurs absolument fantastique.

A Thisby, île isolée et pauvre, chaque automne, l'océan se déchaîne et les tempêtes font rages, des chevaux de mer, les Capail Uisce, massifs, somptueux, rapides et néanmoins dangereux prédateurs carnivores s'échappent de l'océan. Les habitants les plus téméraires les capturent et les dressent pour participer à une course unique, la Course du Scorpion, attirant la population huppée du continent. le gain ? Une somme mirobolante pour tous les habitants de l'île vivant une situation précaire pour la plupart.

Sean Kendrick est, à 19 ans seulement, le redoutable vainqueur de 4 courses. A 10 ans, il a vu périr son père sous les sabots de Capail Uisce dans un course, depuis il travaille pour le compte de Malvern, le riche propriétaire du plus beau harras de l'île. Froid, distant et serein, il voue une passion à ces créatures troublantes et superbes tout droit sortis de légendes nordiques. C'est un personnage solitaire qui communique aisément avec les chevaux qu'ils affectionnent, il chuchote les mots "qu'ils ont besoin d'entendre" à leur oreille, son talent inné est reconnu et son aide maintes fois demandé en cas de problème, pourtant il semble craint et évité par les autres et est surtout détesté du fils de son patron, Mutt. Il noue une relation particulière avec son étalon à la robe rouge sang, Corr, qu'il aime sincèrement, un lien unique voire fusionnel les unit. Pourtant Corr n'appartient pas à Sean et remporter une autre fois cette course lui permettrait que le cheval de mer soit enfin sien. Sean est à l'image de ces créatures mythiques, il comprend l'océan, est attentif à chaque bruit de vagues et se sent pleinement heureux les pieds dans le sable et les embruns lui fouettant le visage, il est ancré profondément à cette île qu'il ne peut envisager de quitter. On a toujours une impression de maîtrise parfaite quand ce personnage regarde, parle ou encore ressent, il est tellement juste dans son étrangeté qu'il en devient très attachant, un personnage superbe. Sa rencontre avec Georges Holly, un riche acheteur de chevaux lui ouvrira les portes d'une amitié inattendue et sereine, celle avec Puck achèvera de lui faire prendre conscience de ses véritables besoins et envies.

Kate Conolly, dit "Puck", est, depuis un an, orpheline. Ses parents ont été tués par des Capail Uisce lors d'une sortie en mer. Depuis, elle vit avec ses deux frères, Gabe son aîné qui souhaite quitter l'île pour rejoindre le continent, et Finn, son cadet, passionné de mécanique et respectable garçon de foi. Elle décide de participer à la course par besoin d'argent, cependant par respect pour la mort de ses parents, elle prévoit de courir avec Dove, sa petite jument nourrie au foin bon marché et sur laquelle elle a grandi. du courage ? C'est bien le mot qui définit ce personnage tempétueux, sincère et aux répliques cinglantes. Une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et qui se prépare sérieusement à se battre contre des coureurs experts et leurs monstrueuses montures. Difficile de trouver sa place quand on décide de courir avec une simple jument et qu'en plus vous êtes la première femme à participer, pourtant elle tiendra tête au plus farouche de ses détracteurs. Entre sa colère contre son aîné, qui lui donne l'impression de l'abandonner et sa tendresse pour son jeune frère, Puck se sent responsable. Tout comme Sean, elle est liée de manière viscérale à son île et ne peut envisager de partir. Lorsqu'elle le rencontre, celui-ci lui est antipathique, pourtant il ne cesse de la subjuguer par son lien étroit avec les chevaux, son attitude, ses gestes et ses mots, ne peuvent l'empêcher d'être admirative. A son contact, elle prend confiance, étoffe son savoir sur cette course dangereuse et apprend à se faire confiance.

L'auteure nous offre une histoire pure, sincère et sans fioritures. Elle décrit un environnement brumeux, venteux, froid et humide au bord d'un océan vivant et dangereux. L'atmosphère qui en découle est justement dosé et s'accorde parfaitement à nos deux personnages qui ne sombrent jamais dans la caricature, bien au contraire, ils sont absolument parfaits dans leur imperfection. Maggie Stiefvater a voulu conter une belle histoire mêlant créatures marines fantastiques et personnages authentiques, c'est très réussi, on peut par ailleurs souligner sa plume douce, efficace et élégante qui ne fait que sublimer son récit. On sombre dans cette histoire originale qui nous engloutit complètement, on sent le sel, le sang des morts nombreuses, le froid humide de cette contrée isolée et la précarité des hommes passionnés par ces chevaux de mer et tendrement accrochés à leur racine. Ce livre se destine, a priori, à un public jeunesse, pourtant le sang coule à maintes reprises, les chairs sont atrocement mutilées, arrachées et piétinées, dans cette ambiance sombre, le rouge s'inscrit souvent et dénote à l'image de la couverture qui reflète parfaitement le contenu du roman. Ce n'est pas ici une simple histoire de chevaux mythiques, mais une histoire de relation entre les hommes et leur animal, entre les hommes et leur île, entre les hommes tout simplement, on ressent toutes les émotions possibles à la lecture de ce roman qui a bien su s'exclure de tout cliché du genre ou s'affranchir de guimauve collante.

Bref un roman magique qui laisse un doux manque quelque temps après sa lecture, que l'on aimerait ne jamais avoir fini tellement on s'y est perdu pleinement. Un livre fantastique que je recommande vivement !
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Alors je viens juste de terminer ma lecture et j'ai les idées un peu embrouillé tellement ce livre m'a bouleversé. Vous l'avez compris, j'ai adoré cette lecture.
Le 1er novembre de chaque année ont lieux les Courses du Scorpion. le principe : gagner la course sur le dos d'un cappal uisce, un cheval de mer cannibale terriblement dangereux. Sean Kendrick connaît bien ces créatures et pour la sixième fois il tente de gagner ces courses. Après 4 victoires, il est loin d'être effrayé mais cette fois il joue pour un enjeu précis. Kate Connolly, appelé Puck, n'a jamais participer aux courses et n'en avait aucune envie. Mais elle n'a pas le choix si elle veut sauver sa famille et sa maison, elle se doit de gagner la course.
J'ai totalement adoré ce livre. Cela faisait un bout de temps que je voulais le lire, depuis sa sortie, mais je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. J'avais adoré la saga des loups de Mercy Fall ainsi que La prophétie de Glendower. Je m'attendais donc à obtenir le même résultat avec Sous le signe du Scorpion. Et je n'ai pas du tout été déçu.
J'ai trouvé l'histoire très originale et j'ai vraiment adoré l'univers décrit par Maggie Stiefvater. Je me suis complètement immergé dans ce livre, avec tout son décors et ces chevaux fantastique. J'ai été assez fasciné par ces chevaux de mers qui Semblent aussi dangereux qu'attirant avec leur besoin irrépressible d'aller vers l'océan. J'ai trouvé ce roman très lié à la Terre, à la nature, à l'océan et je pensais que cela me poserait problème mais au contraire j'ai adoré.
J'avais hâte de découvrir l'histoire d'amour entre Puck et Sean puisque c'est souvent ce que j'adore dans un roman. Pourtant ici, c'est vraiment cette romance qui m'a marqué mais l'histoire d'amour entre Sean et son cheval Corr. J'ai vraiment été touché toucher par cette relation. Et j'ai préféré cette histoire d'amour à celle de nos deux personnages principales. J'ai beaucoup aimé cette romance également mais j'ai eu l'impression à un moment donné que j'avais loupé un épisode. J'ai eu l'impression que Puck et Sean s'étaient rapproché sans qu'on ( par on j'entend lecteurs) le sache. J'ai trouvé que leur histoires manquait de détail.
J'ai adoré le personnage de Puck, son courage et sa détermination. J'ai aussi apprécier son côté sensible face à la relation entre elle et son frère aîné qu'elle ne comprenait pas. Son personnage m'a vraiment touché.
Ce qui m'a dérangé c'est ses deux prénoms Puck et Kate. D'habitude lorsqu'on a deux prénom on en utilise qu'un et dans ce roman on utilise les deux. Mais ce qui m'a perturbé ce n'est pas tellement ça c'est le fait que pour moi les deux prénoms renvoie une image très différente et qu'ils sont tous les deux attribué à la même personne. On pourrait y voir un sens comme quoi notre héroïne aurait deux facette d'elle même d'ou les deux prénom et ça aurait été très intéressant mais j'ai pas trouvé que cette explication correspondait à notre protagoniste.
A part ça, j'ai adoré le style de l'auteur, comme toujours. Elle a une belle plume qui sait nous charmer et nous emmener dans sa réalité. de plus la narration est à "je" mais elle alterne entre Puck et Sean et je trouve ça très intéressant. En ce qui concerne l'histoire elle même, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au tout début mais une fois que c'est partie, c'est partie. Ce qui m'a plu c'est qu'on a vraiment le avant de la course, la période où rien n'est joué et où la participation n'est pas encore sûre, puis la période qui suit ou tout commence et enfin la course pour de bon. J'avais hâte qu'on y arrive depuis le début et y'a eu un moment ou je l'ai oublié et j'ai trouvé ça bien. L'histoire n'est pas totalement sur la course même si c'est le truc de l'histoire et ça fait du bien.
J'ai adoré la fin, j'ai pleuré aussi. Franchement c'est une fin magnifique et peut-être que j'étais bien durant toute ma lecture mais ça vraiment la fin qui m'a bouleversé. J'ai eu un coup de coeur sur ce livre et je vous le conseille fortement.

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j'avais entendu pas mal de bien sur ce livre, surtout à l'occasion de sa sortie en poche. Je l'ai trouvé un jour en librairie et j'ai craqué, je l'ai acheté. Il n'a pas fait long feu dans ma pal puisque j'ai profité d'un challenge pour l'en sortir. J'avais un peu peur d'être déçue, mais au final ça n'a pas du tout été le cas.

On découvre deux personnages qui se partagent la parole dans ce roman : Puck et Sean. ça m'a surpris que Puck soit une fille car dans mon esprit c'est un prénom de garçon. A part cette remarque assez superficielle, je dois dire que le début m'a déçue. Je me suis ennuyée et je n'étais pas du tout convaincue d'arriver à accrocher avec la suite. Certains moments aiguisaient ma curiosité et me forçaient à ne pas lâcher ce livre, mais tout de suite après cet élan retombait. Néanmoins j'ai fini par accrocher et à être prise par "la fièvre des courses".
Ce livre contient une grosse dose d'adrénaline, de suspens et d'action (particulièrement vers la fin, c'est vrai). Une fois que j'ai accroché à l'histoire, c'était pour tout : la narration, les personnages, le récit...
La course finale, c'est le moment qui m'a fait le plus angoisser, où je ne pouvais plus du tout lâcher ce roman car il fallait que je sache. Je ne peux pas dire que c'était le meilleur moment, mais il était très beau. Et j'ai apprécié la fin également, c'était exactement celle que je voulais !

J'ai autant apprécié Sean que Puck : ils ont un caractère très marqué et très différent l'un de l'autre, mais pourtant ils ont des points communs auxquels je ne m'attendais pas. Ils sont courageux et c'est le point fort de l'histoire. J'ai beaucoup aimé la mini part de romance que l'auteur a mise dans le roman, ni trop grosse ni trop faible.
Je n'ai au début pas du tout apprécié Gable : il se comportait de façon égoïste, sans penser aux autres. Mes impressions sur lui se sont améliorées au fil de ma lecture, mais il n'est pas pour autant devenu mon personnage préféré ! A l'inverse, j'ai beaucoup aimé Finn, je l'ai trouvé touchant et mignon.

le roman parle un peu en quelque sort de sexisme, quand les hommes qui participent à la course ont tout d'abord refusé que Puck se joigne à eux. Toute cette partie m'a rendue furieuse contre ces personnages, je déteste ce genre de discours.

le style de l'auteur est bien marqué, beau et simple à la fois. Je n'ai pas eu de soucis avec ça. Les moments poignants ou sanglants qui faisaient ressentir des émotions tristes, on le devait aussi à l'écriture de l'auteur, très persuasive. C'était triste, mais c'était beau aussi. le fait que l'histoire parle principalement de chevaux ne m'a pas gêné, même si je n'adore pas les chevaux.

En conclusion, j'ai passé un excellent moment avec ce roman, bien que le début ait mal démarré.
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Thisby est une petite île au climat inhospitalier perdue en mer, à des heures de bateau du continent. Ses quelques millieurs d'habitants y vivent au rythme de l'océan, des légendes qu'il inspire et sont partagés entre la peur et la fascination pour les capaill uisce, de monstrueux cheveux de mer carnivores auxquels de nombreux habitants de l'île doivent la mort, mais qui attirent aussi une foule éclectique chaque année au mois de novembre, quand ces créatures mythiques quittent la mer et se laissent parfois capturer par les hommes, qui organisent alors des courses mortelles, les Courses du Scorpion. Une gloire sans pareille attend le vainqueur de ses courses, mais une mort certaine est aussi le prix à payer pour les concurrents les plus malchanceux.

Sean Kendrick ne vit que pour les chevaux et pour Corr, son étalon capaill uisce qui lui a déjà permis de remporter la course à plusieurs reprises. Mais cette année, la victoire devient pour lui une nécessité qui ne laisse plus place à la moindre défaillance. de son côté, Puck Connolly s'est jurée de rester à l'écart de ces créatures maléfiques qui ont causé la mort de ses parents. Mais cette année, sa participation aux Courses du Scorpion pourrait être la seule façon pour elle de continuer à vivre sur Thisby.

L'un et l'autre n'ont donc pas d'autre choix que de lutter jusqu'à la victoire ... ou jusqu'à la mort.

Maggie Stiefvater est une jeune écrivaine américaine (elle a juste un an de moins que moi !) qui a connu le succès en France avec sa trilogie Frisson (tome 1 : Frisson ; tome 2 : Fièvre ; tome 3 : Fusion). En 2013, son titre Sous le Signe du Scorpion a remporté le Grand Prix de l'Imaginaire, catégorie Roman Jeunesse Etranger.

Et franchement, c'est amplement mérité !

Ce roman destiné aux jeunes adultes renouvelle le genre en abordant un thème original, à des lieues des vampires, zombies et autres romances paranormales qui sont le fond de commerce de ce type de littérature. Sur cette île battue par les vents, les inquiétantes légendes écossaises, irlandaises ou anglo-normandes prennent corps sans effort, se modèlent de lambeaux de brumes, se glissent au creux de la normalité, et la cruauté ordinaire se mêle à l'élément fantastique pour donner un oeuvre passionnante et qui ne cède pas à la facilité.