En soi, l'histoire est belle et touchante. Il s'agit d'une ado vivant dans une famille modeste qui est très attachée à sa grand-mère. Tellement qu'elle ne mesure pas bien combien cette dernière a besoin d'aide car elle perd ses repères et est parfois bien confuse. Zoé a bien conscience que sa grand-mère perd de son autonomie, mais elle croit qu'elle pourra à elle seule subvenir aux soin de son aïeule.
Parallèlement, elle vit une situation de harcèlement dans son école. Sur un coup de tête, elle décide de fuir avec sa grand-mère afin de lui éviter la maison de retraite et retrouver son fils, qui est également son oncle. Décision hasardeuse s'il en est car elle part sur un coup de tête vers Toronto, la grande ville.
Belle histoire donc qui va mener Zoé à coller un peu plus à la réalité, celle de sa faiblesse et de la prise de conscience de l'état de sa grand-mère. Sans oublier la connaissance de son oncle, qui finalement se trouve être sa tante...
Mais si je mets une note aussi basse pour une belle histoire, c'est à cause de la pauvreté du vocabulaire, sa grossièreté, voire sa vulgarité. Vingt fois j'ai pensé abandonner le livre. Ce qui m'a tenue, c'est l'histoire que je pressentais intéressante et touchante. A mon sens, on peut écrire pour des ados et les intéresser, sans être ordurier. Ce serait déjà les respecter.
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