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3,34

sur 166 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Belle photo de couverture ! Cet avion jaune sur le bitume de la piste, ça flashe ! L'héroïne qui s'apprête à s'installer aux commandes d'un pas décidé, hum ! hum ! Jetons un oeil à la quatrième de couverture et découvrons des avis autorisés : « plaisir immédiat, sens de la dramaturgie, style piquant, cran et fantaisie élevés au rang de vertus cardinales »…Hum, hum, hum ! Y a plus qu'à décoller, les ami(e)s.
Le Looping, c'est spectaculaire, ça fascine toujours le « rampant » qui observe le virtuose au-dessus de lui. C'est dangereux également parce que les professionnels, genre « Patrouille de France », le disent : une erreur et c'est la catastrophe. Et là, l'erreur, c'est le Looping. C'est ce looping raté qui va m'obliger à m'installer à la DCA pour tenter de le descendre en flammes. Je m'explique : comme beaucoup de lecteurs, j'adore être baladé, trompé, surpris, étonné, mystifié, tout ce que vous voulez par le patron ou la patronne de l'histoire, l'auteur(e). Bon, alors quoi ? Il y a un rebondissement, dans les trois dernières pages, sur lequel je ne m'étends pas car, au vu du grand nombre de critiques très positives, je ne doute pas que, même après avoir parcouru mon petit billet, il y ait beaucoup de nouveaux lecteurs. Donc, nous avons un coup de théâtre, comme on l'enseigne maintenant à l'université. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est quand même nettement mieux parce que ça fait une fin bien réussie et comme je viens de vous le dire, le lecteur aime ça.
Mais dans le cas présent, pour trois pages de surprise, il m'a fallu avaler 240 pages d'une histoire à l'eau de rose, les optimistes diront d'un conte de fée gnangnan, que les deux héroïnes, si belles et si mignonnes, traversent d'humeur égale et les fleurs au fusil. le ton est badin, ce qui, au début est agréable, mais lasse rapidement car, n'étant pas aviateur et n'ambitionnant pas de le devenir, je n'ai trouvé (les destins, le siècle, les personnages) ici que du survol. On enfile les clichés (le paysan taiseux, la jeune fille analphabète mais qui apprend si vite, la mère de famille qui adore cuisiner, le jeune premier beau, intelligent, fidèle et docile, le bédouin noble, digne et amical) comme dans les romans-photos du temps de la splendeur de Cinecittà.
Etait-il nécessaire de prêter au président de la république italienne des pouvoirs qu'il n'a jamais eu ou d'imaginer qu'on puisse apprendre à piloter sans doubles commandes (sur un bombardier !) ? Fallait-il absolument croiser, sans autre intérêt pour l'histoire que la mention de leurs noms, M. Ferrero (oui, celui des soirées de l'ambassadeur comme dans la publicité), Mme Farah Diba Pahlavi ou Mme Onassis alias la Callas? Ca aussi, semble devenir incontournable, « o tempora, o mores », plus de roman à prétention historique sans le passage en « vedette américaine » des « people » du temps jadis.
Mais réussir à obtenir de Kadhafi des concessions pétrolières grâce aux poules livrées à son grand-père, fallait oser ! Non, ce n'est pas ce que vous pensez, je parle de gallinacées, de vraies pondeuses d'oeufs, pour des omelettes comme chez la Mère Poulard. Je sais ce que vous allez me dire, je ne comprends rien à la poésie, je ne sais plus rêver et je suis incapable d'enjoliver la réalité comme les deux héroïnes de ce roman. Vous avez raison, j'ai peur de ne pas figurer dans le coeur de cible de cet ouvrage dont le format semble être une puissante invitation à le glisser dans un sac à main. Avant de conclure, je précise, pour les amoureux des animaux, que les poules du grand-père de Kadhafi n'étaient pas élevées en batterie (elles étaient même en liberté pendant le voyage dans l'avion) et je retourne à la mienne…la batterie de DCA, vous suivez toujours ?
J'aperçois une trainée noire sous l'aile gauche de ce si joli monomoteur, j'arrête le tir pour lui permettre de se poser rapidement. Rejoignez Madame Figaro dans l'ambulance pour lui porter secours. Quant à moi, je regrette déjà…
« Pourquoi est-il si méchant ? Parce que... ! »
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Entre Noélie, l'héroïne de "Looping" et moi, le courant n'est pas passé.
Pas d'étincelle, ni d'envolée au septième ciel.
De la petite paysanne ligure, née bâtarde à la riche femme d'affaires, négociatrice au plus haut niveau pour les contrats pétroliers avec la Lybie, le conte de fées manque de vraisemblance et son histoire parait décidément trop simpliste : s'exercer à piloter un avion est pour elle aussi élémentaire que d'apprendre à faire des confitures. Tous ses exploits relèvent de la même baguette magique.
Réussite exemplaire d'une femme déterminée diront certains, mais où est sa part d'humanité ?
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Comme si l'on écoutait les souvenirs d'une vieille tante fantasque, bon, eh bien, ce ne sont que des souvenirs de famille dans lesquels le lecteur se sent très peu concerné.
Certains passages auraient mérité un développement, la période "Avion" de Noélie par exemple, ça ne serait pas l'image de la 1ère de couverture ? Ou la disparition de Noélie.
Bref on kiffe pas, on recommande pas.
Ceux qui ont attribué le Grand prix de l'héroïne étaient dans une période down-down ou bien les autres livres en lice n'arrivaient pas non plus à décoller !
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C'est l'histoire de Noelie qui est née au début du 20ème siècle dans une ferme en Italie
On va suivre sa vie rapidement comme un looping
Elle va décider de tout prendre du bon côté d'être heureuse
Cette histoire est racontée par sa petite fille qui porte le même prénom et qui l'admire
A la fin du livre il y a un rebondissement donc surtout ne pas la lire avant d'avoir fini le livre
C'est un livre divertissant mais avec beaucoup de faits invraisemblables
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Dans ce récit, Alexia Stresi, dresse le portrait de sa « grand-mère » Noelie et de son destin inimaginable. Noelie voit le jour dans une petite ferme située au fin fond de l'Italie. Issue d'une famille modeste, elle est élevée par sa mère et semble prédestinée à une vie de paysanne.

Et pourtant ! Son destin sera bien différent. Elle sera comme guidée vers les palais, princesse du désert lybien, ambassadrice à l'étranger, diplomate, pilote d'avion… Absolument tout semble réussir à Noelie qui traverse la vie avec une facilité déconcertante…

Ces rencontres extraordinaires seront également insufflées par Bruno, son mari. Il ne saura rien lui refuser et ira même jusqu'à prendre tous les risques pour assouvir le moindre de ses désirs : allant jusqu'à lui laisser piloter son avion au mépris des règles militaires élémentaires.

Noelie, cette femme forte et fragile, au sourire désarmant et qui parvient à atteindre tous ses rêves.

Alexia Stresi nous offre un roman féministe, un joli moment de lecture qui ne restera pas forcement ancré dans ma mémoire.

J'ai aimé voyager en Lybie avec Noelie et j'ai apprécié sa force et sa ténacité. Cependant, le portrait de Noelie lisse et parfait ne nous permet pas de déceler les zones d'ombres et les fissures qui se cachent derrière ce personnage romanesque.

J'aurais aimé accéder à la psychologie des personnages et deviner de l'humanité derrière cette vision idyllique d'une destinée.
Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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Je n'ai malheureusement pas réussi à finir ce livre. L'enthousiasme du début, lié aux rebondissements dans tous les sens s'est petit à petit mué en désintérêt pour cette histoire peu crédible et totalement survolée. J'ai englouti les 80 premières pages, et puis le livre s'est retrouvé abandonné, sans la petite étincelle qui donne envie d'en savoir plus, lassée par ces deus ex machina à chaque page.
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