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3,5

sur 125 notes
Stockholm: épicentre d'une épidémie de suicides sur musique d'apocalypse...

Il faut un peu de temps pour rentrer dans cette histoire morbide car on peine, dans les premiers chapitres, à mémoriser tant de personnages, tous cabossés dans leur vie présente ou passée. Mais on s'aperçoit bien vite que l'histoire perd certains quidams en route de façon radicale, et la partition nous enchaîne dans un sombre et mortel requiem de meurtres et suicides.

Des chapitres courts, nerveux, décousus, qui donnent comme une sensation d'urgence à une intrigue étouffante et irréelle, des indices qui peu à peu se mettent en place, un mélange de vengeance, de musique de clubs underground, de sectes satanique ou religieuse. Qui fait quoi, qui est qui?

Une ambiance glauque à souhait, pour ce roman très noir gothique, aux personnages borderline et fracassés. La lecture devient addictive au fil des pages tournées et, même si l'ensemble est assez improbable, cette "mélancolie noire" reste de la belle ouvrage/thriller.
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Même si visiblement Les corps de verre reprend des personnages issus de la première trilogie du duo suédois, le roman peut se lire de façon indépendante.

Le titre du premier chapitre, "Va mourir", donne tout de suite la tonalité du récit. Les quelques pages suivantes ne font que renforcer cette première impression. Gros malaise en Suède où la police se trouve confrontée à une série de morts très dérangeantes. le commissaire par intérim Jens Hurtig, de Stockholm et de retour d'une semaine de congés, vit très mal cette enquête.

Le tandem Erik Axl Sund frappe fort et fait mal. C'est noir, très noir. Si densément noir que, voudrait-on mettre le feu au livre, ça ne prendrait pas. Pas assez d'oxygène.
C'est à une lecture en apnée qu'invite ce tome de la Mélancolie noire. Les auteurs, et ses lecteurs par répercussion, interrogent sur un désespoir profond sous-jacent à nos société consumériste. le rêve d'acquisition à tout va tourne à la désillusion : les biens matériels ne remplissent pas les vides existentiels.
Ajoutez à cela une bonne dose d'esprit de vengeance, et voilà un cocktail particulièrement oppressant.

Si j'ai apprécié la majeure partie du roman, le dernier quart m'a pourtant moins convaincue. Arrive un moment où le "beaucoup" devient "trop", à mon goût. J'ai trouvé que les auteurs voulaient mettre trop d'éléments dans cette partie, qui me paraît par conséquent moins aboutie, moins ciselée.
Ça n'en reste pas moins un roman qui se lâche difficilement tant les courts chapitres focalisés sur un des personnages s'enchaînent à un rythme infernal. Et rythme est le bon mot puisqu'une bonne part du récit tourne autour d'une singulière musique.

Malgré ma petite réserve, Les corps de verre me donne envie de découvrir les premiers romans du duo. Et bravo aux éditions Actes Sud/Babel noir pour la magnifique illustration de couverture. Elle m'a fascinée autant que mise mal à l'aise.
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Selon Wikipedia:
La mélancolie est d'abord vue comme un trouble des humeurs au sens grec de l'acception et comme l'a premièrement théorisée le médecin Hippocrate.
Elle correspond à ce que l'on appelle aujourd'hui la dépression, c'est-à-dire à une maladie mentale pouvant donner lieu à un sentiment d'incapacité, une tristesse profonde, une absence de goût de vivre.

Selon Bibi:
Profond ennuie
Abandon
Échec, après seulement 18% de lecture
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Première découverte d'une oeuvre d'Erik Axel Sund, ce duo de psychologues : je suis tombé sur un livre magistral, dérangeant, d'une violence incroyable, transgressant toutes les lois du genre de façon éblouissante acec son inspecteur principal plus ou moins homosexuel, sa psychologue plus ou moins asexuelle et cette immersion dans la misère et la souffrance sans nom des adolescents suicidaires et paumés. Narration décousue, par brefs chapitres déroutants, construction pointilliste, avec des personnages qu'on a peine à différencier (car, au final, ils seront indifférenciables), une culpabilité diffuse, des remontées du passé comme des nausées, sans qu'on sache qui exactement les éprouve, des monologues intérieurs non attribués.Un dénouement peu en rapport avec les conventions du genre. Une ambiance très glauque, insolite et très prenante, bien éloignée de l'image que l'on se fait ordinairement de la Suède : un roman difficile, passionnant et de grande qualité.
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J'avais envie de lire un polar nordique, la couverture de celui-ci ma interpellée, je me suis lancée.
Autant vous dire que cette lecture n'a pas été de tout repos ! J'ai eu un mal de chien à mémoriser les noms des villes et des personnages. Beaucoup de consonnes, beaucoup de trémas, trop pour moi. Par conséquent, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages.
J'ai aimé l'intrigue : originale. La plume du duo d'auteurs : noire, glauque, trash. Les thèmes abordés : la désespérance des jeunes illustrée par des musiques, drogues, mutilations, rapports à la religion et à la famille ténébreux. Les chapitres courts qui donnent du rythme et de la densité au récit.
Ce 1er tome de la trilogie « Mélancolie noire » me laisse perplexe. J'ai aimé ma lecture sans être transportée. Je tenterai sans doute « Une vie de poupée » pour ne pas rester sur ma faim mais je vais laisser passer du temps.
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J'ai trouvé ce livre dans les nouveautés de ma bibliothèque sa couverture m'a plût et cela faisait un petit moment que n'avais pas lu de thriller nordique. Il ne m'en fallait pas plus pour repartir avec ce petit nouveau sous le coude.

Et puis j'ai vu que cet auteur avait également sorti une trilogie auparavant également que je connais de nom avec Persona, Trauma et Catharsis.

C'est la premier polar venu du froid ou j'ai un coup de coeur, j'aime en lire quelque fois mais je n'avais jamais eu de coup de coeur la c'est chose faite, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur et pourtant dans ce livre le récit est construit selon les différents points de vue des personnages (ce dont je ne suis pas particulièrement friande, je préfère quand il n'y a qu'un point de vue au niveau du récit). On suit ici l'enquête d'Hurtig inspecteur qui va hériter d'une enquête sur des suicides de jeunes qui mettent fin à leurs jours un peu partout en Suède. Lors de cette enquête celui-va découvrir que tous ces jeunes écoutent une cassette au moment de leur passage à l'acte avec une musique qui a été créer spécialement pour eux et dont la durée équivaut à leur date de naissance. Alors oui le sujet n'est pas particulièrement gai mais c'est tellement bien écrit que je l'ai dévoré en 2 jours
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J'ai mis beaucoup de temps à mémoriser tous les personnages et à entrer dans l'histoire. C'est le début d'une trilogie, mais ce thriller n'est pas fait pour moi. Je n'ai pas vraiment apprécié.
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Acheté mercredi, commencé vendredi, terminé samedi! Vous l'avez compris, le dernier opus du duo suédois #ErikAxlSund est extrêmement addictif et diablement efficace! Alors oui, ce polar est très noir, glauque et dérangeant, on y parle meurtres, drogues, scarification et suicide des ados, on y rencontre des personnages complètement perdus et fracassés par la vie... Et pourtant.

Malgré une atmosphère vraiment très sombre, j'ai adoré ce bouquin! Parce qu'une fois qu'on l'a commencé, on tourne les pages frénétiquement et, même si on sait que c'est perdu d'avance, on se prend à espérer pouvoir lire de tout son soul! Parce que les chapitres sont courts, nerveux, décousus, rendant l'intrigue d'autant plus dynamique. Parce que comme il est de coutume avec Erik Axl Sund, l'intrigue se dévoile à travers différents points de vue, alternant la 3ème et la 1ère personne, passé et présent, futures victimes, meurtrier, travailleurs sociaux, légiste et flics. Parce que Erik Axl Sund pointe du doigt une réalité qui dérange, dénonce une grande violence physique et psychique mais sans pour autant surenchérir dans l'horreur. Et enfin parce que l'enquête policière est bien menée, que les personnages, tant principaux que secondaires, sont consistants et que leur univers est très visuel.

En bref, j'adhère complètement et j'en redemande! Seul problème: j'ai déjà épuisé toute leur bibliographie et la suite de Les corps des verre n'a, sauf erreur, même pas encore été publiée en suédois!
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J'ai pris cette série Mélancolie dans le mauvais sens. j'ai commencé par le dernier sortie, Une vie de poupée, Mélancolie grise et comme je lui ai trouvé plein de qualités, il me fallait poursuivre la découverte de ce duo d'auteurs suédois, Erik Axl Sund (alias Jerker Eriksson et Håkan Axlander Sundquist) avec Les Corps de verre, Mélancolie noire.

Le sujet est un peu moins sulfureux (je vous laisse juger en lisant la chronique d'Une vie de poupée) mais néanmoins reste dérangeant. le sous-titre de la série porte bien son nom. le suicide chez les adolescents prétexte à un polar nordique bien ficelé et dérangeant.

Une nouvelle fois, le duo Erik Axl Sund me surprend par la multiplicité des points de vue qui cohabitent parfaitement, en toute cohérence. Les Corps de verre nous perd un peu dans cette multiplicité mais jamais très longtemps. Les auteurs nous guide rapidement en terrain connu. Un polar vraiment bien mené.

Alors bien sûr, certains faits, notamment la méthodologie du tueur me paraît tirer par les cheveux. Heureusement qu'Erik Axl Sund n'insiste pas trop sur cela sachant probablement que c'est un point faible, un léger point faible qui à le mérite d'être original.


Lien : http://livrepoche.fr/les-cor..
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L'histoire est particulièrement sombre puisqu'il s'agit de suicides d'adolescents qui semblent liés à la production musicale d'un énigmatique artiste du nom de Hunger.
Les enquêteurs, dont le commissaire Jens Hurting, perplexes devant cette lugubre épidémie, sont en plus confrontés à plusieurs meurtres sans rapport apparent avec la première affaire.
L'atmosphère de ce roman est particulièrement violente, désespérée, et on ressent un malaise certain face à l'issue dramatique choisie par ces jeunes suédois. Mais la force des auteurs est de maintenir l'intérêt du lecteur avec de courts chapitres, certains d'une seule page, qui nous font passer d'un personnage à un autre de façon faussement décousue, l'ensemble reconstituant peu à peu une intrigue particulièrement complexe dans laquelle il est facile de se laisser mystifier par certains personnages.
Une lecture très addictive et une belle découverte avec cet auteur - en fait un duo d'auteurs - dont je vais lire sans trop tarder les romans précédents.
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