Aaricia est aux mains des Berserkers. Thorgal se lance à la poursuite de ses ravisseurs en embarquant sur le drakkar du valeureux Sigurd.
J'ai bien apprécié ce quatrième tome même si certains dialogues m'ont paru encore bien légers. Mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver notre héros préféré.
Cette aventure est à son image : audacieuse, généreuse et pleine de bonnes intentions. Les méchants sont punis, les affreux sont pris à leur propre piège, les plus faibles se révèlent.
On regretterait presque que tout se déroule aussi bien... Mais, bon, il fallait bien trouver un moyen pour justifier l'acceptation par Gandalf des épousailles futures.
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Cet album suit directement le précédent (Runa) sans ellipse : Gandalf-le-fou cherche à effacer les traces des festivités sanglantes du Sumarblôt, tandis que Thorgal vogue sur les mers, affublés d'accolytes rivaux, à la recherche d'Aaricia, enlevée par Moldi-le-furieux et Runa, la skjalmö de l'épisode précédent.
L'histoire est riche en rebondissements et en action, et pourtant tout sonne creux. Thorgal semble lobotomisé par son amour pour Aaricia, on lui a connu des heures plus glorieuses, et les "super méchants" que sont les Berserkers s'avèrent vite plus empotés que dangereux, plus ridicules et inefficaces qu'effrayants.
Des jurons tels "par les mamelles blêmes de la déesse Hel" ou "par les fausses plumes noires de l'aigle Thiassi" sonnent anachroniques et contribuent à éloigner le ton de cet album de la série originale.
Quelques lueurs, avec Hiérulf qui sort de son habituel rôle diplomatique, et Nigürd dit "Ratatösk" dont l'évolution, quoique très cliché, apporte un peu d'intérêt à l'histoire.
C'est également lors de cet histoire qu'Aaricia est officiellement promise à Thorgal par son père (bien qu'à contre-coeur! ), et ça mon côté fleur-bleue a adoré!
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