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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman qui est dans ma PAL depuis au moins 3 ans !
Une couverture sombre et qui est assez effrayante avec les yeux bleus d'un enfant qui ressortent sur ce fond noir.
Il a fallu une pioche dans ma PAL polar pour l'en faire, enfin, sortir.

On plonge rapidement dans l'histoire. Un gars des renseignements, Jean-Raph' est appelé en renfort par les gars de la crim' car il est d'Haïti et que les meurtres sur lesquels ils enquêtent semble avoir l'île pour point commun.
Nous avons la chance, nous lecteurs, car de temps en temps, l'auteur nous indique comment les meurtres se sont déroulés, afin de comprendre, pourquoi ils ont eu lieu et il choisit de le faire à rebours.

Un polar noir ou finalement, on en apprend assez peu sur les différents personnages qui mènent l'enquête.
Un polar qui est différent des autres par cet aspect à rebours.
Toutefois, je me suis doutée de l'identité du meurtrier un peu après avoir passé la moitié et je ne pense pas être la seule. Ca fait du bien de se sentir un peu Hercule Poirot mais on redescend vite sur Terre, c'était certainement voulu, car il n'y avait pas grand choix dans les candidats possibles à ce poste.
Pour autant, ça ne m'a pas gâché la suite de l'histoire puisqu'il fallait savoir comment il allait s'en sortir ou tomber.

Une bonne surprise et je pense que je vais rajouter d'autres romans de l'auteur à ma PAL.
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Un polar noir
Merci aux éditions Flamant Noir de m'avoir fait découvrir cet auteur que je ne connaissais pas.
Avec ce court roman, Samuel Sutra nous plonge dans l'ambiance au 36 quai des Orfèvres à Paris. Jean Raphaël, lieutenant à la sécurité intérieure, est missionné à la brigade du commandant Bay, suite à une série de meurtres violents qui ont un point commun Haïti, et qui mieux que lui d'origine haïtienne pour enquêter.
Le récit est écrit à la 1ère personne. Avec un style d'écriture clair et précis (tant dans les dialogues et description des personnages) l'auteur nous plonge directement dans l'enquête policière. Il y a une alternance dans les chapitres entre l'avancée de l'enquête et le tueur avec ses victimes. C'est un livre avec du rythme, même si on se doute très vite du coupable. L'auteur a su rendre cette fiction très réaliste.
Un livre que je conseille à tous les amateurs du genre.
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Coupable(s)
Un thriller noir, percutant et caustique, en à peine 250 pages Samuel Sutra nous emporte dans son monde au sein du fameux 36 quai des Orfèvres dans un Paris que l'on revisite au fils des meurtres. C'est efficace et ça se lit bien. A la suite d'une série de meurtres on finit par les relier entre eux et à penser qu'ils sont probablement l'oeuvre d'un sérial killer. Tous les crimes ont pour point commun Haïti et un projet nommé «Kenscoff ». On pense donc à un tueur haïtien et qui mieux qu'un jeune Lieutenant lui-même originaire d'Haïti pourrait aider à l'enquête. On va ainsi suivre Jean Raph' qui fait de son mieux pour intégrer le 36 et ses manoeuvres de terrain, lui qui fait plutôt partie des administratifs. J'ai beaucoup aimé le découpage de l'action avec un chapitre réservé à chaque meurtre et distillé lentement mais avec beaucoup d'efficacité. le récit c'est jean Raph' qui parle à la première personne et c'était agréable de découvrir les autres personnages de son point de vue. Les personnages secondaires sont aussi attachants, il y a le nouveau boss du 36, le commandant Blay, qui malgré son côté ours des cavernes conserve de profondes valeurs humaines et puis il y a la belle Psy/profileuse Vanessa celle qui fera toute la différence. Mon souci avec ce choix de prénom c'est que je n'ai pas arrêté d'entendre la voix de Doc- gynéco en fond sonore, pfff. J'ai trouvé l'intrigue très réaliste et du coup on entre dedans en ce disant que oui ça peut exister et même plus c'est bien possible que cela ce soit passé en Haïti comme ailleurs il y a toujours des profiteurs. Un seul bémol pour moi et il est de taille c'est d'avoir trouvé la chute sans surprise et bien trop rapidement, cela ne pas empêcher d'apprécier ma lecture mais c'est quand même mieux quand le lecteur se prend sa claque pendant le dénouement. Pas de claque mais une très belle scène bien écrite et qui explique tout dans une chambre d'hôpital c'était du bon de chez bon. Merci pour ce superbe Polar/Thriller. Bonne lecture.

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Ce polar est un vrai régal. Il débute par quatre meurtres. le lien entre ces quatre meurtres est Haïti et permet l'entrée en lice de Jean Raph, originaire de cette île mais adopté lorsqu'il était enfant et emmené en France. Son histoire d'Haïti peut permettre d'apporter un regard nouveau sur cette série de meurtres. L'intrigue est très bien construite avec des flashback sur les meurtres et sur les victimes intelligemment exploités. On y découvre, malheureusement sans surprise, l'exploitation des aides octroyées à Haïti par des escrocs et leurs conséquences dramatiques. On touche également du doigt la tragédie du séisme de 2010. Je trouve intéressant l'idée de construire une intrigue sur l'exploitation des aides accordées à l'île et à ses habitants. le final est assez réussi même s'il n'est pas totalement surprenant. C'est un bon polar à découvrir.
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J'ai beaucoup aimer ce thriller que l'auteur à su bien ficeler et nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page avec un sujet réel qui nous à tous toucher de prés ou de loin.
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Jean Raph', policier à la sécurité intérieure, est transféré temporairement au 36 quai des orfèvres pour prêter main forte à une enquête concernant 4 meurtres qui semblent être relié à Haïti. Jean Raph' connaît bien cette île pour y être né. Qui est donc ce meurtrier ?
J'ai apprécié son écriture, son style. Cet écriture permet de retranscrire avec réalisme l'univers de la Crim'. Et c'est pas mal en à peine 250 pages. Malgré tout le scenario reste un polar classique sans grand retournement de situation puisque j'ai découvert le meurtrier avant la fin.
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Un cauchemar. Une église, sur les hauteurs d'Haïti. Jean-Raphaël franchit le parvis et pénètre à l'intérieur. Il est seul, un cercueil se dresse devant lui, près de l'autel. Alors qu'il s'approche, les murs se lézardent soudainement, laissant craindre un effondrement. Jean-Raphaël ouvre les yeux, désorienté par ce rêve encore tiède. Son portable vibre, c'est cela qui l'a arraché à sa torpeur. Une affaire en or va lui être proposée. de celles qui changent une carrière.

Trois meurtres à Paris. En trois jours. La Crim' est sur les dents. Aucun lien apparent, aucun suspect, les policiers du 36 pataugent. Puis un quatrième homicide survient, quelques temps plus tard. C'est là que Jean-Raphaël entre en jeu. Lui, jeune lieutenant à la Sécurité Intérieure. Car pour les flics du 36, la donne à changé : Haïti se pose en filigrane sur chacun des meurtres. Et Haïti, Jean-Raphaël y est né.

Simple, efficace. Deux mots qui résument parfaitement ce polar. Pas d'enquêtes à rallonge, ni de détours bancals. Non, l'auteur va droit au but. Avec brio. Énormément de dialogues et d'échanges entre les différents protagonistes viennent ponctuer ce roman. C'est parfois dense, mais l'ensemble est très bien ficelé, et c'est sans peine que l'histoire prend forme. Samuel Sutra remonte parfois le temps et nous ramène le soir précédent chaque meurtre. du dernier au premier. Nous suivons les traces du tueur (voire des tueurs), mais à l'envers. Comprendre ses (leurs) motivations, pas à pas. Une orchestration au poil. L'auteur n'en fait pas des tonnes, et ça m'a plu.

Se servant d'un fait réel comme pilier de l'histoire, il dénonce la cupidité dont une poignée d'hommes est capable lors d'un tel drame. S'emparer de la misère des autres pour en faire un business lucratif, il y a hélas un parfait de vérité là-dedans. Ça pue le vice et la corruption à plein nez. Et là, bim ! La fin arrive. Sans crier gare. Un excellent épilogue, auquel je n'y ai vu que du feu. Et je parle pas d'un dénouement brodé en deux minutes. Non, non, non. Là encore je pose les deux adjectifs qui me viennent immédiatement à l'esprit. Simple. Efficace.
Lien : https://chroniquesdepapiers...
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Petite remarque en préambule : dans le titre, le "s" est volontairement entre crochet et donc, dans mon article, lorsque je parlerai de coupable, entendez le coupable ou la coupable ou les coupables, les trois propositions s'offriront à vous.

Nouveauté Flamant noir et nouveauté Samuel Sutra l'auteur de l'excellente série avec Tonton mais aussi d'un très bon polar sur fond de jazz, Kind of black. Cette fois-ci, bien que le roman, entre policier et thriller, se déroule entièrement en France, Haiti est omniprésente. Si j'ai découvert assez vite qui était coupable-vous reporter à la note du début-et que la pirouette finale m'a un peu déçu, mon plaisir n'en a point pour autant été émoussé et c'est gaillardement et avec entrain que j'ai lu ce dernier opus de S. Sutra, il me faut préciser que pas mal d'indices sont distillés dans les chapitres qui permettent d'échafauder la même hypothèse que la mienne, qui s'est avérée. J'ai aimé l'ambiance et la bonne idée de mettre Haïti au centre sans tomber dans la caricature avec le vodou et autres images que l'on pourrait avoir de l'île. Bien sûr, il en est question, mais justement pour aller plus loin que cela, il explore les suites du séisme et l'aide humanitaire qui arrive de partout. Samuel Sutra ne bâtit pas un polar historique sur Haïti, il se concentre sur ces dernières années -dans le genre polar haïtien très bien documenté, Tonton Clarinette de Nick Stone, m'avait fait beaucoup d'effet. J'ai aimé aussi, comme toujours chez Samuel Sutra, ses personnages, normaux, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs limites et leurs déchirures. Tout cela fonctionne très bien dans un roman rythmé, très actuel, moderne dans son histoire, dans sa construction qui alterne les points de vue, et dans son écriture, loin des Tonton, preuve que l'auteur ne fait pas toujours dans la gaudriole. Ce polar -forcément conseillé par mézigue- débute par ces phrases :

"L'église est rayonnante. Je la situe étrangement sur les hauteurs de Les Cayes. Sur un coteau où, pourtant, je sais qu'il n'y a jamais eu cette église. Je pense que j'avais besoin qu'elle soit là et pas ailleurs. Elle est peinte, comme le sont encore certaines églises ici. D'un rose pâle et délicat. On croirait une goutte de sang qui viendrait troubler le lait. Elle ressemble à Notre-Dame de l'Assomption, la cathédrale de Port-au-Prince." (p.11)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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36 Quai des Orfèvres - Meurtres - Haïti = quelle affaire !

Samuel Sutra nous présente à travers ce roman une histoire percutante avec une écriture précise, dure, réaliste. Samuel va droit aux buts ! Il envoie du lourd !

Ce dernier roman de Samuel Sutra a, d'un côté, pour toile de fond la catastrophe qui a dévasté Haïti en 2010, mais aussi la reconstruction de cette île avec les enjeux financiers qui vont avec !

D'un autre côté, nous faisons la connaissance de Jean-Raph, jeune flic qui rêve de rejoindre le 36 Quai des Orfèvres. Rapidement, il va y avoir des cadavres, une enquête que notre policier va intégrer grâce à ses origines Haïtiennes.

Je n'en dirai pas plus mis à part que c'est un agréable roman policier !
Efficace, précis, bien ficelé, Samuel Sutra va droit au but.

Avec du recul, je trouve que cet auteur a un registre varié et c'est ce qu'il me plaît  :
- King of black est un titre qui m'a séduite, un polar sur fond de jazz !
- ou encore la série des Tontons : mélange de polar et humour !

En résumé, je vous invite à découvrir cette plume extra, et n'hésitez pas : osez !

Bonne lecture,

L.
Lien : https://leslecturesdelouisew..
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