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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Etant bilingue Français-Japonais (j'ai des origines japonaises), j'ai eu la chance de lire ce roman en VO...J'avais encore dix-sept ans, un âge où même si l'on est pas loin de la majorité, on est encore très impressionnable. Personnellement, c'est le roman le plus horrifiant qu'il m'ait été donné de lire.


Le récit lui même me paraît suffisamment connu du grand public, qui, à défaut d'avoir lu le roman, a certainement vu le film: aussi je voudrais davantage axer ma critique sur l'arrière fond culturel et linguistique du Japon en matière de paranormal, très présents dans Ring.


Primo: Cette histoire est inspiré de faits réels.


Je vous rassure tout de suite: bien entendu, l'histoire de la cassette vidéo dont le visionnage suffit pour en mourir au bout d'une semaine est un pur produit de l'imagination de Koji Suzuki, encore qu'il est admis dans la culture populaire japonaise que les fantômes peuvent nuire aux vivants en se montrant via les supports audiovisuels, ce qui fera l'objet du second point.


le personnage de la mère de Sadako, ainsi que les pouvoirs de Sadako s'inspirent bien de la réalité: il s'agit d'une médium japonaise dont l'existence est historiquement attestée, Chizuko Mifune (御船千鶴子1886-1911).


Comme la mère de Sadako, Chizuko a commencé par connaître un succès fulgurant en tant que médium avant de connaître une chute tout aussi brutale, accusée de trucage au cours d'une démonstration publique: sa fin tragique, par suicide, est également similaire à celle de la mère de Sadako, à ceci près que Chizuko s'est donnée la mort par empoisonnement, là où dans Ring cela se termine par un plongeon dans le cratère du volcan Mihara-Yama, sur l'île d'Oshima, au large de Tokyo.


Pour en savoir plus sur ce premier point, voici l'extrait d'un documentaire sur Chizuko Mifune (malheureusement il n'est disponible qu'en japonais, cela étant dit tapez son nom sur Google et vous trouverez votre bonheur...)
https://www.youtube.com/watch?v=desKMPlwi3o


Deuzio:
L'idée même d'une cassette vidéo capable de tuer renvoie à une croyance, encore très ancrée parmi les Japonais ordinaires, de la capacité qu'ont les fantômes de se manifester via des supports audiovisuelles, voire de causer des nuisances de cette manière.


Il existe même des termes idiomatiques en japonais à ces phénomènes: les shinrei-shashin 心霊写真 (littéralement "photo-esprit") ou shinrei-douga心霊動画 ("vidéo-esprit"), et les moines et curés bouddhistes ou shintoistes japonais suivent une formation dans leur cursus de théologie pour exorciser de telles photos ou vidéos...


Certains de ces religieux sont même invités sur les plateaux télévisés dans des émissions qui seraient l'équivalent de notre Soirée de l'étrange, pour expertiser et exorciser publiquement des photos ou des vidéos envoyés par des téléspectateurs inquiets de tel ou tel détail visuel ou auditif qu'ils croient être la manifestation de quelque esprit malfaisant.
La différence notable de ces émissions japonaises sur le paranormal avec celles existant en France est que l'on y postule d'emblée que les fantômes existent...Et qu'il faut donc agir en conséquence (exorciser, entrer en contact avec l'esprit ou l'apaiser, etc.)


Si bien souvent les Français ne se rendent jamais à l'église et n'y vont que pour leur mariage ou lors des enterrements, on peut dire de la même manière de beaucoup de Japonais qui ne vont jamais au temple bouddhiste en temps normal s'y précipitent dès qu'il faut pratiquer un exorcisme d'une photo/vidéo supposée maudite...


Tercio:
Les régions où se déroule une partie de l'intrigue, le département de Shizuoka et les environs du mont Fuji, sont connues des Japonais pour receler quantité de lieux hantés en tout genre, en particulier la péninsule d'Izu. A titre d'exemple, le tunnel d'Amagi (天城トンネル "Amagi-Tonnellu"), qui est associé traditionnellement au roman de Yasunari Kawabata, la Danseuse d'Izu, traîne également une réputation d'endroit grouillant d'apparitions effrayantes la nuit...


Dans les environs, la forêt d'Aokigahara (青木ケ原樹海, "Aokigahara-Jukai"), certainement plus connue des Français, ou encore le tunnel de Kotsubo (小坪トンネル "Kotsoubo-Tonnellu") et le Caveau des Samourais Suicidés (腹切りやぐら, "Hara-Kiri-Yagura") à Kamakura, ne sont pas en reste en termes de récits de fantômes...Koji Suzuki n'a eu qu'a se ramasser pour camper un cadre lugubre et glauque à souhait, d'autant qu'il connait bien la région, d'après ce qu'il dit dans son autobiographie (disponible uniquement en japonais). Un bon programme de voyage si vous allez au Japon ;-)


Ring s'inscrit donc dans une tradition d'essence religieuse, à savoir la croyance largement partagée par les Japonais, y compris les bouddhistes-shintoistes non-pratiquants, en l'existence des fantômes et de leur capacité à intervenir parmi les vivants, que ce soit pour leur nuire...ou les protéger (cas des Shugo-Rei 守護霊 ou Senzo-Rei先祖霊, protecteurs). Je vous conseillerais à cet égard un livre comme Kwaidan de Lafcadio Hearn, qui est une excellente introduction au Japon des fantômes...


Il n'est guère douteux que cela est en lien profond avec la religion Shintô, qui professe un polythéisme pour le moins extensif...A tel point que pour parler des dieux Shintô, il existe une expression traduisible littéralement par "les Huit Millions de Dieux", Yao-Yorozu-No-Kami 八百万の神. Pour clore l'histoire, un des moyens employés par les prêtres Shintoistes pour exorciser un fantôme récalcitrant à leurs prières est tout simplement...de le diviniser (si, si, je vous jure que ça se fait: et ça marche!).
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Quatre morts étranges survenues au même instant à des endroits différents sur des jeunes lycéens qui se connaissaient, une cassette vidéo un peu étrange et une menace de mort en fin de vidéo : un journaliste enquête. L'histoire de "Ring'' est bien connue par ses nombreuses adaptations ciné au Japon et aux Etats-Unis ainsi que par ses multiples parodies, et bien qu'étant assez frileux à l'idée de regarder des films d'épouvante/horreur, je me suis dit que la version écrite, la racine même de ce classique de l'horreur pouvait être intéressant, et grand bien m'en a pris. Je me souviens avoir vu la version ciné Nippone il y a longtemps, je crois que le film m'avait plu, mais le livre est vraiment prenant. Apres trois lectures précédentes plus ou moins moyennes, j'ai été très content de lire une histoire rythmée que j'ai dévoré. C'est sombre, inquiétant, mais jamais gore ni même vraiment violent, en fait on est plus dans le non-dit ici, ce qui ne fait que renforcer le coté angoissant de cette course contre la mort haletante. le seul bémol selon moi est que le protagoniste principal, Asakawa avance dans son enquête parfois de façon un peu simpliste, je veux dire par là qu'il trouve les indices lui permettant de progresser parfois un peu trop facilement, mais ça ne gène pas vraiment en fait tant on est content de se prendre au jeu. J'ai acheté la trilogie en un seul volume (éditions Pocket: ''Ring'', ''Double hélice'', ''La boucle'') et j'enchainerai avec ''Double hélice'' après une pause d'un livre.
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Tout le monde connaît le film mais peu de gens connaissent le livre qui lui a donné naissance. Dans mon souvenir - car il y a plusieurs années que j'ai lu "Ring" - l'histoire est excellente, menée tambour battant avec l'inexorable sentiment de fatalité menaçant de s'abattre sur les personnages.


Par ailleurs, l'intrigue se déroule au Japon, l'enquête mène l'héroïne dans les îles et le Japon profond, ce qui en soi mérite que l'on s'y attarde à une époque où l'art est grandement dominé par Hollywood et l'Amérique en général. J'ai trouvé "Ring" très dépaysant, pétri de culture japonaise et maîtrisant à la perfection la technique du compte à rebours précipitant les protagonistes vers un horrible destin auquel ils ne peuvent échapper.
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Vu le film avant de lire le livre.

Le film, en comparaison, a énormément basé l'histoire sur de l'horreur alors que le livre est plus calme et serein.
A noter que la littérature japonaise, j'adore : le fait que les temps de conjugaison sont plus simples qu'en français donne une dynamique très intéressante, fluide et agréable.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, tant par son immersion dans un univers asiatique très codifié que dans sa réflexion, et son horreur.

Je le conseille à ceux qui aiment une histoire bien ficelée, qui se tient de bout en bout.
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Je suis amoureux du Japon depuis bien longtemps, ayant eu la chance d'y aller une dizaine de fois dans le cadre de mon travail. la façon d'être et de penser est tellement "autre" que la nôtre que pour moi c'est toujours un émerveillement parfois amusé mais toujours intéressé que de découvrir les différentes facettes de cet étrange empire. La littérature japonaise m'a également happée: Hakuri Murakami est devenu un auteur indispensable pour exemple; et la littérature japonaise d'horreur est aussi quelque chose qui me ravit: il faut goûter l'atmosphère, le non-dit, l'onirique puis plonger dans la pure horreur parfois. Ring est pour moi l'un des chefs-d'oeuvre de cette riche littérature: ne pas hésiter à y plonger.
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Attention, cette analyse comporte des Spoils

La saga Ring fait intervenir des éléments nombreux et variés durant tout son déroulement, mais aussi des personnages emblématique, tout ça fait de ce titre un titre fort et qui marquera le lecteur pour longtemps.

L'investigation est une part très importante du récit.
Tout commence pour Asakawa, journaliste, par une discussion fortuite, avec un chauffeur de taxi, ce dernier a été témoin d'une mort surprenante, un soir, à un arrêt devant un feu, coïncidence ou non, le même soir, la nièce du journaliste mourrait elle aussi, et semble il d'une mort similaire.
Il n'en faut pas plus à Asakawa pour se plonger dans cette curieuse affaire.
En tant que journaliste il n'a aucune difficulté à dénicher et recouper les infos. le lecteur suit d'ailleurs tout l'acheminement du travail de journaliste, les prises de contacts, avec des rencontres très nombreuses et variées, les recherches de documentation...
Son investigation l'amène très vite sur les lieux où la malédiction a frappé les jeunes victimes (au nombre de 4), avant que ce dernier se retrouve lui aussi prit au piège.
Son enquête prend alors une toue autre dimension quand il se retrouve au coeur du mystère et que sa vie est en jeu.
Il lui faut résoudre ce mystère, comprendre qui est derrière tout ça, comment ces images sont arrivées sur cette cassette vidéo, et pourquoi.
À partir de ce moment, on suis les recherches de deux protagonistes, Asakawa et son amis Ryuji. Recherches qui les mèneront en divers lieux du Japon, villes, îles, mais qui les feront aussi « voyager » dans le passé, aux origines du mal...

A travers le récit, l'auteur s'attache aussi à parler des mythes et légendes du Japon, mais aussi de son histoire.
Dès le départ, Sadako peut faire penser au Yurei, ce fantôme dont le ressentiment l'oblige à rester sur terre pour chercher vengeance.
À un moment, lors d'une visite chez la soeur de sa femme, il est aussi question d'un démon, avec le masque qui effraie la fillette de Asakawa.
Enfin, un élément fort du récit, En no Ozunu, dont la statue en pierre à, semble-il, conféré des pouvoirs à la mère de Sadako, et peut-être le déclencheur de tout.
L'auteur mêle cet événement à la seconde guerre mondiale, quand les USA ont pris le pouvoir et qu'ils tentent de se débarrasser de la fameuse statue, récupérée par la suite par la mère de Sadako. À ça s'ajoutent par la suite d'autres événements fictifs mais dont la précision et la cohérence tendent à les rendre réels et à créer un ensemble réaliste.

L'auteur inclut dans son récit quelques questions philosophiques.
Elles sont introduites par certains de ses personnages (la plupart du temps par Ryuji, mais j'y reviendrais plus tard), comme la création de l'univers, via le Big-Bang, comment et pourquoi a t'il eu lieu. La symbiose entre la lumière et les ténèbres, le bien le mal (Dieu et Diable), homme et femme (et hermaphrodisme).
L'origine de l'Homme, sa création, sa naissance, sa mort, sa destination après la vie, mais aussi quelle est sa place, et son rôle.

Il met aussi en scène la peur, qu'elle soit vécu ou simple question.
Peur ressentie lors du visionnage de la vidéo, peur ressentie lorsque la fin est proche, peur de l'inconnue, mais aussi peur pour ses proches.
La peur en tant que question englobe nos « grandes peurs » , les peurs primaires, peur du noir, de la solitude peur du démon, des peurs encrées dans l'homme depuis sa création.

Si ce n'est pas encore trop visible avec Ring, on peut dire que l'auteur met en avant les technologies.
Par le biais du journalisme, Asakawa utilise tout les outils qu'il a sous la main (ordinateur, magnétoscope, fax, téléphone....) afin de mener à bien sa « mission ».
De son coté, Sadako, qui est morte il y a de ça plus de 2 décennies (environ 1965) est capable de « contrôler » des pellicules photos et un poste de TV, grâce à son pouvoir. Plus tard, après sa mort, elle est même capable d'envoyer ses pensées sur une bande magnétique d'une cassette vidéo.

La description pour rendre le récit plus vivant.
Bien que peu descriptif, le récit propose quand même des descriptions au lecteur, descriptions de lieux, d'événements de personnages, de sensations éprouvées par les personnages... afin qu'il se sente plus au coeur des événements.
bien que sans trop rentrer dans les détails, il parvient à faire ressentir au lecteur les sentiments de ses personnages, mais lui donne aussi l'illusion d'être sur les lieux, d'accompagner les personnages dans leur enquête.

J'en parle un peu plus haut, bien que n'étant pas le protagoniste principale de Ring, Ryuji a un rôle important, primordial même.
C'est un homme étrange, dès le départ, Asakawa donne au lecteur une image peu flatteuse de son « ami », pas une bonne fréquentation.
Pourtant, c'est un personnage très intéressant et développé. C'est un homme curieux, un homme de science mais qui croit aussi au surnaturel, mathématicien et philosophe, qui se pose de nombreuses questions sur la vie et la mort et dont les questions et les remarques font réfléchir le lecteur.
C'est aussi un personnage ambiguë qui peut vaciller entre le bien et le mal, intelligent, mais pouvant se montrer immature, cruel et manipulateur. Toujours sur de lui, et donnant l'impression de ne jamais rien prendre au sérieux, il ne sera ébranlé qu'une fois, lorsqu'il comprend que la malédiction n'est pas brisée...

Asakawa, lui, présenté comme le protagoniste de l'histoire, est complètement différent, je le vois comme l'archétype de l'employé japonais, un travail qu'il fait sans être toujours motivé, une femme et une fille qu'il a tendance à délaisser. Il a tendance à la nonchalance au début du récit, en plus du je-m'en-foutisme.
Il est ainsi presque prêt à tout pour découvrir la raison de la mort des 4 jeunes, même jusqu'à profiter du décès récent de sa nièce pour rendre visite à sa belle famille afin de faire des recherches dans la chambre de cette dernière.
Malgré tout, c'est quand même un père qui tient à sa famille, et un homme effrayé par la mort, et si l'auteur développe un peu le personnage, il n'en fait pas pour autant un héros, comme on peut le voir à la fin du récit, où ce dernier imagine différents scénarios quand au futur de l'humanité, sous l'ombre menaçante de Sadako

Sadako, par où tout commence, longtemps dans l'ombre, le lecteur apprends peu à peu qu'elle est responsable de la malédiction, un personnage dur à cerner, énigmatique, tantôt effrayant, tantôt entouré d'une aura sensuelle. On découvre en même temps que les protagonistes les détails de sa vie, une existence assez dramatique, une enfance « bâtarde » fille d'un assistant professeur et d'une medium qui finira par se suicider, elle aussi possédant des pouvoirs (infiniment plus puissants que ceux de sa génitrice) elle n'arrivera jamais à devenir actrice, sans doute à cause d'un secret que renferme son corps, elle finira sa vie au fond d'un puits, après avoir été violée et laissée pour morte, ruminant sa vengeance contre l'humanité tout entière.
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impossible de décrocher de ce livre !!!!
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"Ring" de Koji Suzuki est un roman d'horreur japonais qui a acquis une renommée internationale, en partie grâce à son adaptation cinématographique. L'histoire suit Kazayuki Asakawa, un journaliste, qui se retrouve confronté à une terrifiante énigme après la mort soudaine de quatre adolescents, dont sa propre nièce. Tous sont décédés une semaine après avoir regardé une mystérieuse cassette vidéo.

Ce qui rend "Ring" exceptionnel est la manière dont Suzuki mêle l'horreur surnaturelle à une intrigue de mystère captivante. L'atmosphère du roman est sombre et oppressante, créant un sentiment d'urgence et de désespoir alors qu'Asakawa lutte pour déchiffrer le secret de la cassette vidéo et échapper à la malédiction.

Le concept de la cassette vidéo maudite est innovant et terrifiant, jouant sur les peurs contemporaines liées à la technologie et à l'inconnu. La progression de l'histoire est rythmée et pleine de suspense, avec des rebondissements qui maintiennent le lecteur en haleine jusqu'à la fin.

Les personnages sont bien développés, en particulier Asakawa, dont la quête désespérée pour sauver sa propre vie ajoute une couche d'émotion humaine à l'histoire. Suzuki explore également des thèmes plus profonds, tels que les conséquences des actions humaines et la nature de l'évil.

"Ring" se distingue également par sa capacité à fusionner les éléments de la culture japonaise avec le genre de l'horreur, offrant une perspective unique et rafraîchissante par rapport aux récits d'horreur traditionnels occidentaux.

En conclusion, "Ring" est un roman d'horreur mémorable et innovant qui a marqué le genre. Koji Suzuki crée un univers où la peur s'entremêle avec le mystère, captivant et effrayant le lecteur de la première à la dernière page. C'est un incontournable pour les amateurs d'horreur et ceux qui cherchent une histoire palpitante et originale.
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Wow ! Une vraie claque ce roman ! Un excellent thriller japonais avec un suspens insoutenable tout au long de la lecture. On suit une enquête en compagnie d'Asakawa, un journaliste, et Ryuji, un professeur de Philo dans une université et meilleur ami d'Asakawa depuis longtemps. On ne s'ennuie jamais et l'on découvre une histoire superbement bien cherché avec Sadako Yamamura... Ici, pas de sang, pas de femme au long cheveux mais une angoisse bien plus mystérieuse que ça. C'est plus un roman policier que d'horreur même si c'est angoissant (surtout vers la fin du roman) mais l'auteur opte pour une approche psychologique et non graphique car Sadako n'est jamais réellement présente en tant que fantôme mais son esprit l'est... Bref, un roman simple à lire avec un scénario bien ficelé et les personnages attachants ! Je donne la note de 5/5 sans aucune hésitation, cela fait tellement longtemps que je n'avais pas eu la chaire de poule en lisant un bouquin.
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