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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit d'un western crépusculaire. Les légendes de l'Ouest sont toutes mortes et il ne reste que le héros de ce livre qui est aussi au crépuscule de sa vie. On sent la nostalgie poindre pour la grande époque des hors la loi et des sheriffs et il m'a manqué un petit quelque chose pour que çà soit un grand roman inoubliable. Ce roman avait fait l'objet d'une adaptation au cinéma sous le titre « le dernier des géants » avec John Wayne dans le rôle principal et il s'agissait aussi du dernier rôle de l'acteur mort peu de temps après d'un cancer…quand la réalité et la fiction se rejoignent…
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Texas, 1901. Cela fait neuf jours que John Bernard Books, en proie à de vives douleurs, chevauche en direction d'El Paso où il compte retrouver le Dr Hostetler, un médecin qui lui a sauvé la vie par le passé alors qu'il avait reçu un projectile d'arme à feu. Il se sait gravement malade, mais il veut l'avis de ce dernier. Il s'installe à la pension de Mme Rogers, à laquelle il donne un faux nom, et à qui il ment quant à la durée de son séjour. Mais Gillom, le fils de dix-sept ans de cette dernière, a tôt fait de révéler sa véritable identité, et c'est bientôt une bonne partie de la ville qui défile pour le voir, qui pour le tuer, qui pour s'enrichir de sa mort prochaine. Car Books est une légende, un tireur célèbre, peut-être bien le dernier de son espèce.

Publié en 1975, le Tireur dépeint un homme solitaire et désabusé, une figure crépusculaire qui regarde avec une pointe de regret le monde en évolution qu'il s'apprête à quitter. Bien que je ne sois généralement pas adepte de ce genre littéraire qu'est le western, il se pourrait bien que la plume de Glendon Swarthout m'y gagne, tant j'ai dévoré ce court roman qui touche à des thèmes universels avec humour et sobriété. Non seulement JB Books est une légende du Far West, mais Swarthout en fait un personnage de légende qui m'aura marquée plus que je ne m'y attendais.
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Arrivant de peine et de misère à El paso, J.B Books sait qu'il va bientôt passer l'arme à droite. Nous sommes en 1901 et Books est la dernière grande gâchette américaine de l'époque de la conquête de l'ouest. Ne pouvant s'imaginer attendre la fin de ses jours dans une petite pension, le tireur prévoit un dernier coup d'éclat, pour bien terminer sa légende. Surtout maintenant qu'il ne lui reste que son âme et sa dignité.

« Tu es trop modeste Johnny. Tu te rends pas compte que tu es célèbre. Mince, tout le monde a entendu parler de J.B Books - tout le monde parle de toi. Tu es sans arrêt dans les journaux.  »
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En dire trop serait dévoiler l'intrigue de ce western court de 200 pages.
La 4 eme de couverture en dit largement assez sur les différents protagonistes qui ne veulent pas du bien à Books.

Ce roman parle d'un homme- Books- , un tireur (le dernier …), au début du 20eme siècle. C'est un homme qui est malade, qui est condamné et qui veut décider de comment il s'en ira et quand.

Roman superbement écrit et qui va droit au but.

A découvrir !
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J.B. Books est la dernière légende de l'Ouest, un des plus fins tireurs que l'Amérique ait connu. En ce mois de janvier 1901, il se rend à El Paso pour consulter un docteur qui lui avait retiré une balle du ventre quelques années auparavant. Celui-ci lui apprend qu'il est condamné, un cancer de la prostate ne lui laissant que quelques semaines à vivre. Books s'installe chez la veuve Rogers et son fils Gillom qui vénère cette célébrité de l'époque. Toute la ville se précipite au chevet du desperado pour en retirer un peu de sa gloire ou de son argent : le shérif, le croque mort, une ancienne maîtresse, un journaliste… Mais Books ne veut pas mourir au fond de son lit. Quand il apprend que trois prétendues gâchettes sont en ville, le Tireur va organiser ses derniers instants pour tirer dignement sa révérence.
Le Tireur est un western crépusculaire qui se déroule presque intégralement dans une chambre à coucher ! Glendon Swarthout brasse avec humour et beaucoup d'humanité des thèmes comme la maladie, la mort, la célébrité, les occasions manquées et, in fine et malgré le nombre de morts que l'épique affrontement final dénombre, célèbre la valeur de la vie et des relations humaines.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Après l'excellent roman Bénis soient les enfants et les bêtes, je continue ma découverte de Glendon SWARTHOUT.
Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman. Si vous devez lire un western , laissez vous tenter par ce roman court d'environ 200 pages que vous ne verrez pas passer.
Une histoire qui se déroule sur quelques semaines , à El paso, la moitié du temps dans la chambre du tireur. Si sa réputation n'est plus à faire, sa fin de vie sera moins glorieuse, en effet, J.B. Books est atteint d'un cancer incurable qui le condamne à une fin douloureuse et ineluctable.
Du point de vue du héros, cela manque un peu de prestance. Pour ne rien arranger, la nouvelle se propage et les vautours défilent un par un, qui offre une galerie de portraits géniaux et des dialogues savoureux.
Mais tout moribond qu'il est, Books est bien conscient de sa situation et il est bien décidé à garder le contrôle jusqu'au bout, ne voulant pas faillir à sa réputation et à ses principes.
L'auteur brosse la fin d'une époque et le début d'une nouvelle ère axée sur la modernité, nous sommes en 1901, tout un symbole.
Il malmène son héros, il ne nous cache rien de sa douleur, de sa solitude, un personnage qui vit au jour le jour sa déchéance physique et sa fin toute proche, pourtant un sursaut de fierté fait s'envoler l'histoire.
Et que dire de la fin du roman, elle est à la hauteur de son héros, avec une belle petite pointe de cynisme.
Un auteur et une plume à découvrir. Je suis curieuse de découvrir l'adaption cinématographique avec John Wayne : le dernier des géants de Don Siegel.
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Fin XXeme, nous sommes plongés dans le dernier tournant du grand ouest américain. Les villes s'organisent, les indiens sont repoussés et devenus "inofensifs" et il ne reste plus qu'un dernier As de la gâchette, John Bernard Books. Après avoir subi un voyage douloureux de 8 jours, Books arrive enfin à destination à El Paso au Texas. Objectif faire soigner cette vilaine blessure. Hélas, le diagnostic tombe, ce n'est pas une simple blessure, mais les signes d'un cancer à un stade avancé. Verdict, il ne lui reste que peu de temps à vivre.
Il va donc élire domicile dans l'hôtel de Mme Bond, au grand désespoir de cette dernière. Car loger le dernier tireur de l'ouest n'est pas sans le moindre risque. Rattrapé par des anciens bandits, victime de tentative d'escroquerie, Books ne compte pas en rester là. Lui qui souhaitait se retirer dans le calme, ce sont de toutes autres aventures qu'il l'attendent.

Dans le Tireur, on retrouve un peu de l'univers de Larry McMurtry avec Lonesome Dove, mais aussi de S. Craig Zahler dans Les Spectres de la Terre Brisée.

Lecture qui participe au challenge Multi-Défis 2019 avec l'Item n° 21 Livre pioché dans la liste à lire d'un autre challenger.
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Glendon Swarthout : le Tireur. Traduit par Laura Derajinski, Gallmeister (Totem 23)
Résumé de l'éditeur :
Au tournant du XXe siècle, John Bernard Books est l'un des derniers survivants de la conquête de l'Ouest. Après des années passées à affronter les plus grandes gâchettes du Far West, il apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable : il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Les vautours se rassemblent pour assister au spectacle de sa mort, parmi lesquels un joueur, un voleur de bétail, un pasteur, un croque-mort, une de ses anciennes maîtresses, et même un jeune admirateur. Mais Books refuse de disparaître sans un dernier coup d'éclat et décide d'écrire lui-même l'ultime chapitre de sa propre légende.
Mon avis :
Le tireur est un excellent western crépusculaire : John Books n'est pas l'horrible tueur sans pitié que son curriculum laisse entendre. On apprend à le connaitre pendant ses dernières semaines, ce temps de repos forcé qui lui permet de se livrer à des moments d'introspection. Ses visiteurs en revanche ne sont pas animés des meilleures intentions, car ils espèrent tirer quelques avantages de la mort à venir du tireur, qu'il s'agisse du croque-mort ou du pasteur… La frontière entre les bons et les méchants est assez poreuse. Cette ambiguïté, un personnage l'incarne totalement : il s'agit de Gillom Rogers, le jeune fils de la logeuse du Tireur, fasciné par les armes et les actes de violence.
A la fin de ce très beau western, un clou d'éclat explosif permet à Books de se racheter aux yeux des hommes !
Glendon Swarthout, un auteur extraordinaire découvert grâce au #PicaboRiverBookClub, et accessible grâce aux éditions Gallmeister !
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Avec ce titre,-Une-gachette, Glendon-Swarthout ajoute une pierre de plus au mausolée des grands romans de western, et non des moindres. le critique littéraire Claude Mesplède n'a-t'il pas dit de ce livre qu'il s'agissait d' « un des plus extraordinaires récits sur la mort de toute la littérature ». Atteint d'un cancer, John Bernard Books est le dernier des professionnels légendaires de la gâchette, revenu en ville, il entend terminer ses jours dans une pension tenue par une veuve et son fils. La maladie qui le ronge et la présence d'ambitieux, qui souhaiteraient faire un beau carton pour ajouter leur nom à la légende de l'ouest, vont amener Books à mettre en scène sa sortie finale, une apothéose pour clore le chapitre de sa vie et conséquemment, celle d'un des derniers mythes de l'ouest. Renonçant à mourir dans un lit (endroit qui est, rappelons-le, le plus dangereux au monde puisque la plupart des gens y meurent...), le dernier des géants (titre du film adapté du roman -et dernier rôle de John Wayne) choisi de livrer son dernier combat en mettant en scène sa propre sortie. Un récit poignant, une réflexion sur la mort, la souffrance, la vacuité des ambitions, enfin, une analyse fine sur la psychologie de ces hommes qui ne faisaient pas qu'avoir un pistolet à la ceinture, mais qui s'en servaient. Un western véritablement incontournable.
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Ayant décidé de me lancer dans une session de lectures "Western", mon attention a rapidement été attirée par ce "Tireur" de Glendon Swarthout, un auteur américain que je ne connaissais pas du tout jusqu'à présent... Et si quelques critiques élogieuses me faisaient partir avec un a priori positif, après lecture je ne peux que le confirmer : ce fut une très bonne pioche ! Le Tireur, c'est J.B. Books, légende de l'Ouest connu pour avoir descendu une trentaine d'hommes lors de duels au pistolet en Californie, au Nevada ou ailleurs. Désormais quinquagénaire, affaibli, fatigué, il se retrouve dans la petite ville texane de El Paso, où un médecin lui diagnostique un cancer qui ne lui laisse que quelques semaines à vivre. Trois options s'offrent alors au fameux tireur : l'attente de la mort et des intolérables souffrances qui la précéderont, le suicide, ou l'accomplissement d'une dernière action d'éclat avant de tirer sa révérence...

Le personnage de J.B. Books ne pouvait que me séduire : je suis toujours très friand de ces anciens héros (ou anti-héros, car nous avons affaire à une belle crapule !) en bout de course, qui ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont été. Mais ici, en plus du crépuscule d'un héros, nous sommes témoins de la fin d'une ère : en 1901, la Conquête de l'Ouest est achevée, tous les grands tireurs sont morts, et la ville de El Paso entre pleinement dans le 20ème siècle en s'équipant de l'électricité, de l'eau courante, du téléphone, du tramway... Ce n'est pas seulement J.B. Books qui est condamné, mais le mode de vie traditionnel des pionniers. Cet aspect suffit à faire de ce roman un Western particulier ; il ne faut d'ailleurs pas s'attendre à y trouver des chevauchées épiques dans de vastes paysages comme nous en offre souvent le genre. La plus grande partie de l'intrigue se déroule ainsi entre les murs de la pension de la veuve Rogers, où J.B. Books, de plus en plus diminué au fur et à mesure que passent les jours, voit sa fin approcher. Les relations entre les personnages sont au centre du récit. On assiste notamment à l'indécent défilé des hyènes alléchées par la mort annoncée du vieux lion : ainsi le journaliste à l'affût du scoop, le croque-mort qui compte sur un coup de pub en organisant les obsèques d'une célébrité, le brocanteur venu négocier ses maigres effets, le pasteur qui espère qu'une éventuelle repentance servira d'exemple à la jeunesse, jusqu'au barbier qui gagnera quelques dollars en revendant des cheveux devenus reliques... Mais l'essentiel est la relation de J.B. Books avec sa logeuse, la veuve Rogers, laquelle évite heureusement l'écueil de l'histoire d'amour mièvre – le roman dans son ensemble est, de toute façon, dépourvu de toute mièvrerie et de tout sentimentalisme : c'est dur, âpre, violent, comme l'était l'Ouest américain à cette époque. Il s'agit d'ailleurs moins d'une histoire d'amour que de respect et d'amitié, et je l'ai trouvée très juste et touchante.

"Le Tireur" est un excellent roman court (un peu moins de 200 pages), tellement prenant qu'il peut se lire d'une traite, de la même manière que l'on est happé par un bon film – il a d'ailleurs été adapté au cinéma en 1976 sous le titre "Le dernier des géants", avec John Wayne dans le rôle de J.B. Books et Lauren Bacall dans celui de la veuve Rogers.
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