En ce 30 mars 1924 Jane Faichild, jeune femme de chambre, rejoint son amant Paul Sheringham. C'est
le dimanche des mères, jour de repos accordé aux domestiques pour visiter leur mère, journée que Jane, orpheline, emploiera pour une dernière rencontre avec Paul dans sa propriété d'Upleigh car Paul doit épouser dans deux semaines une jeune femme de sa condition. Et pourtant tout bascule en ce jour particulier, ouvrant des perspectives bien différentes sur lesquelles Jane se repenchera dans les années qui suivront et jusqu'à la fin de sa vie.
Roman très intimiste, feutré, tout en délicatesse, sensibilité et sensualité.
Il dépeint l'aristocratie et surtout la fin d'une époque en cette période d'entre deux guerres.
Il dépeint également ces instants où tout chavire mais aussi où des portes s'ouvrent et sur lesquels on porte pour la vie un regard empreint de tendresse et d'émotion.