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3,52

sur 1040 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si ce roman participe à notre « fameux » challenge du mois de juin, c'est qu'il a déjà reçu un coup de coeur de notre club de lecture. Il m'avait échappé et je suis ravie de rattraper mon retard. Si, pour ma photo, je l'ai associé à la célèbre série « Downton Abbey », c'est que ce roman se situe exactement dans cette lignée. Nous sommes avec une jeune bonne de 20 ans, Jane, qui bénéficie du seul jour de congé de l'année : dans ces années-là , les riches familles de l'aristocratie donnait un jour à leurs domestiques pour qu'ils aillent voir leur mère. Ce 30 mars 1924, il fait un temps superbe et avant de partir en pique-nique, la famille Niven, s'inquiète de ce que fera Jane de cette journée de liberté puisqu'elle est orpheline. Comme le goût de le lecture est accepté, voire encouragé par ses employeurs, Jane sait déjà à quoi elle va passer son temps. Un coup de téléphone va bouleverser ses projets, son amant le jeune Paul Sheringman, un voisin d'une très bonne famille lui donne rendez-vous, chez lui. Ils pourront pour une fois bénéficier de la maison seuls sans se cacher. Il doit dans une quinzaine de jours se marier à une jeune fille de la même condition que lui. Commence alors la description de « la » journée exceptionnelle pour Jane. Elle profite délicieusement de ce rapport amoureux et elle enfouit, à jamais, en elle le secret de cette relation.

Graham Swift sait, avec un talent tout en délicatesse, nous faire revivre cette journée et comprendre les relations des differentes classes sociales brtanniques. Peut être aidés par la fameuse série télévisée, nous savons à quel point ces deux mondes : celui des serviteurs et celui des aristocrates étaient totalement séparés même si ces gens se côtoyaient tous les jours. Jane n'a aucunement l'intention de posséder le moindre pouvoir sur Paul. Et pourtant, grâce à l'acte amoureux, elle sait qu'un moment dans sa vie, elle a été l'égale de Paul. L'auteur sait rendre ce moment à la fois très érotique et chargé de la différence sociale, sans juger aucun des deux personnages. C'est un très beau moment de littérature. de plus, il projette Jane dans un futur plein de vie puisque, de ce jour si particulier, il en fait le déclencheur de sa vocation d'écrivaine.
Lien : http://luocine.fr/?p=8864
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Superbe petit bijou que ce livre.
L'histoire de Jane est touchante, émouvante et l'on ne peut que faire preuve de sympathie face à cette jeune bonne. Nous sommes en 1924, dans une atmosphère post première guerre mondiale, et la jeune Jane, orpheline, ne profitera pas de "dimanche des mères" de ce mois de mars pour retourner dans sa famille (rendre visite à sa mère selon la tradition) mais se retrouvera dans la demeure et dans le lit de Paul Sheringham - jeune homme de bonne famille et son amant de longue date.
Ce qui devait être une journée faite de douceur et de langueur se transformera en journée dramatique et deviendra, pourtant, le jour où la vie de la jeune femme a complètement changé de cap.
Le style est sciemment désuet, nous replongeant avec délice dans l'aristocratie et leurs codes, mais empli de sensualité et de subtilité.
Un vrai coup de coeur!

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Lu d'une traite tellement j'étais avec le personnage principal, Jane Fairchild.
La scène de début est décrite avec une vraieprécision littéraire pleine de sensualité tout en restant romantique et gardant comme un suspense. On sent qu'il va peut-être arriver quelque chose, que ces moments sont fragiles et on s' accroche.
Très beau roman qui m'a laissée réveuse quant aux forces de l'amour versus l'éducation aritocratique, les effets de la 1ère guerre mondiale, le pouvoir des secret et des choses invisibles mais réelles.
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30 mars 2024, en Angleterre c'est le dimanche des mères. Ce jour de la semaine où les employés donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils rendent visite à leur famille. Dans cette campagne anglaise, qui se remet petit à petit de la guerre, Jane est éprise de Paul. Mais Jane est bonne et Paul, un aristocrate qui va bientôt se marier. En ce 30 mars, il l'invite à pénétrer pour la première fois chez lui, mais Jane sait que ce sera la dernière.

En ce dimanche des mères, Graham Swift nous entraîne dans une chambre, là où Jane et Paul se découvrent pour la dernière fois. Ce dimanche marquera à jamais la vie de Jane, qui 70 ans plus tard, alors écrivaine, nous raconte ce jour mémorable. Sensuel, déroutant, avec une écriture gracieuse, on plonge dans ce récit émouvant aux côtés de Jane, qui fera partie d'une classe nouvelle, émergente, en quête de liberté.
Lien : http://untitledmag.fr/la-poc..
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Pour les amateurs de Dontown Abbey.
Le 30 Mars, l'Angleterre offre à son personnel de maison un jour de congé afin de visiter les familles. Nous sommes en 1924, Jane, femme de chambre chez les Niven reste seule dans la maison. Elle est orpheline, elle est aussi la maitresse de Paul, le fils de cette famille aristocratique. Elle l'attend et erre dans la maison de pièces en pièces, ils ont convenu d'un rendez-vous secret, le dernier car Paul doit se marier.
Ils vont s'aimer avant que Paul ne reprenne la route pour rejoindre sa famille et sa future épouse. Mais sur cette route anglaise, Paul a rendez-vous avec son destin et la vie de tous en sera changée.... Roman subtil et délicat, sobre et sensuel. Une atmosphère merveilleusement rendue par l'écriture de Swift.
Sentiments feutrés mais intenses, l'attente, la résignation, le chagrin que l'on ne peut ni réprimer ni exprimer... Comment peut on partir aussi loin en si peu de pages ??
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C'est un petit roman agréable à lire, et très intéressant.
Le point de départ, c'est une journée de mars 1924 : une bonne retrouve son amant, un jeune « maitre », lors d'une magnifique et chaude journée. Elle a son temps : une fois par an, les domestiques peuvent aller rendre visite à leur mère, mais elle est orpheline, donc totalement libre.
Cette évocation est déjà très belle, mais il y a plus. La jeune femme adore lire et écrire, du coup, il y a beaucoup de réflexions sur la fiction et la réalité. Et sur les choix de vie, la liberté. "Qui suis-je ?" Elle qui a été une enfant trouvée, sans nom et date de naissance, décidera qui elle veut être.
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Par petite touche, l'auteur sème des petits indices sur le destin de notre héroïne.

Une histoire d'amour qui au début ne l'était pas, une intimité sans retenue, une fin ..... je n'en dirai rien de plus.

Un très beau roman, tout en sensualité.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Une très belle histoire pleine de sensualité et de fragilité. le dimanche les bonnes vont voir leur mère mais Jane est orpheline et prétexte cette journée pour aller rejoindre son amant qui n'est autre que le fils de bonne famille du manoir d'à coté. Toutes les pages de ce livre vont être consacrées à cette journée. Cette journée où tout est lenteur, abandon de soi et maîtrise des sentiments. C'est tellement bien écrit ! J'ai adoré !
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ngleterre, printemps 1924. C'est le dimanche des mères (rien à voir avec ce qui sera instauré plus tard),le jour où les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'elles puissent visiter leurs mères. Un jour où il fait exceptionnellement beau, de quoi donner à Jane, la femme de chambre orpheline,envie de lire au soleil un des romans d'aventure que lui prête son employeur, ou de parcourir la campagne à bicyclette. Elle rejoindra plutôt le fils des aristocrates voisins, dernier survivant d'une fratrie fauchée par la guerre .
Arrivés là, vous vous dites qu'on peut déjà dérouler à l'avance le fil de l'histoire et, comme moi, vous aurez tort. D'abord, parce que la relation qui s'établit ce jour-là entre les deux amants est très particulière, emplie de sensualité , de liberté, de renversement de situation comme annoncé dans la citation de ce billet. Ensuite parce qu'au milieu du roman, un événement surgit, qui va totalement changer la donne et sera même l'occasion à la fin du roman d'une nouvelle interprétation. Enfin, parce que Graham Swift titille notre curiosité en parsemant son texte d'indices qui donnent à penser que la destinée de Jane va prendre une toute autre direction.
De magnifiques images,celle d' une femme nue s'appropriant une demeure où elle n'a pas sa place, la peinture d'un monde déliquescent, où les seuls véritables vivants sont les domestiques, une domestique intelligente et primesautière qui saura prendre son destin en main, font de ce roman un indispensable !
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Un pur régal, ce roman est un pur joyau, à tous points de vue
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