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Yves SWOLFS comme à son habitude il s'est surpassé dans une belle aventure de western comme il s'est si bien le faire. Des dessins merveilleux une narration d'actualité et ressemblance avec un de ses héros du nom de DURANGO mais bon on l'aspecte car sur cette nouvelle histoire il à tout fait. Scénario dessins et ce n'es que le tome 1. A lire et pour les collectionneurs de BD ce procurer l'édition de luxe en noir et blanc.
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Dès la toute première planche affichant ce poor lonesome cow-boy, pas vraiment Lucky, traçant péniblement son sillon sous la neige, l'on sent l'énorme potentiel du projet.

Un taiseux sans nom pourchassant inlassablement un méchant qui fait rien que des vilenies, mazette, le vieux pitch moisi vu et revu à l'envi.
Oui mais non.
Ce serait faire offense au coup de crayon hypnotique du sieur Swolfs et à sa capacité à surprendre.
Le western, on connait, on en mange depuis tout petit.
Mais le western fantastique, alors là, on se dit que le mec est follement audacieux ou complétement inconscient.
Constat final, le gros coup de massue derrière la caboche.
Tout se tient parfaitement. Prend corps sous nos yeux ébaubis, à la limite de la larmichette traîtresse à la découverte terriblement frustrante de l'encart final "fin de l'épisode".

Excellentissime, ni pluss, ni moinss.
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Swolfs revient avec bonheur au western, avec LONESOME une histoire ben ficelée. Ce premier tome se passe quelques années avant la guerre civile américaine pour nous décrire l'une des causes du déclenchement de la guerre de sécession. C'est très bien mené avec quelques trouvailles scénaristiques : référence au célèbre « Kung fu » série américaine jouée par David Carradine.
Swolfs excelle dans les dessins toujours superbes. Ce n'était pas facile de sortir de Durango, alors même s'il y a des ressemblances LONESOME est bien une oeuvre originale qui m'a séduit. J'ai hâte de lire la suite.
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Frontière entre Kansas et Missouri. La guerre de sécession n'a pas encore eu lieu mais ce n'est pas faute pour certains d'attiser les rancoeurs. Des agitateurs sans vergogne entretiennent par tous les moyens les querelles entre abolitionnistes et esclavagistes… pour quel profit ? Raids et représailles se multiplient… les exactions aussi. Si beaucoup se contentent de tirer les rideaux, de tourner les yeux au sol, d'autres ne comptent pas laisser passer de telles injustices sans réagir…

Yves Swolfs, c'est évidemment le Prince de la nuit, Légende et Durango… difficile d'ailleurs de ne pas voir quelques similitudes avec ce dernier titre. Dans Lonesome il défend l'idée d'une origine complotiste à la guerre de sécession. le scénario est bien écrit, Swolf nous délivre une nouvelle fois un western de qualité. Deux détails m'ont cependant chagriné. D'une part l'omnipotence du héros vient émousser la crédibilité pourtant solide du récit. Doté d'une habileté incontestable aux armes à feu, il dispose en plus de cela d'un don de voyance instantané… et ce n'est malheureusement pas tout, son équipement n'est pas en reste : carabine à répétition, à la précision diabolique, et proto gilet par-balles. Autant dire qu'il ne sera pas aisé de mettre le bonhomme en difficultés. A l'ombre de Clint, pas facile de doser la puissance vengeresse d'un cavalier solitaire redresseur de torts. En second lieu, la multiplication des invectives et autres interjections en anglais finit par être agaçante. Graphiquement inattaquable, l'album n'en reste pas moins de très grande qualité.
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Kansas, un peu avant la guerre de sécession. Un prêcheur attise la haine entre sudiste et nordiste, entre pro-esclavagiste et pro-abolitionniste. Et dans son sillage un homme solitaire le suit.

A première vue, un western des plus classique. Notre héros est un homme taciturne, taiseux mais beau gosse et très doué avec une arme à feu dans les mains. Il suit le méchant, pour une affaire personnelle, mais ne peut s'empêcher de sauver la veuve et l'orphelin sur son chemin. ce qui lui vaudra quelques mésaventures car le méchant prêcheur aura laissé quelques sbires pour se débarrasser de lui. Il s'ensuit quelques duels et batailles armés digne d'un bon vieux western.
Pas vraiment de quoi surprendre. Une petite innovation dans le don de voyance de notre héros, à voir ce que les auteurs en font par la suite.
Après cela reste une lecture plus qu'agréable. Ce premier tome a bien planté le décor et les personnages. Une très bonne introduction et j'espère que maintenant l'histoire va se développer.

Swolfs nous livre un travail toujours sérieux au niveau des dessins. Malgré cette petite habitude des ombres hachurées que je n'aime pas trop et une colorisation qui peut manquer un peu de relief.
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C'est en tout logique que les éditions Lombard confient à Yves Swolfs le soin de prendre une main une série de western, à une époque où le genre est de devenu tendance. Toutefois, devant la profusion de titres aujourd'hui disponibles, la question de a pertinence peut légitiment se poser.

La réponse sera facile à faire et ce dès la première planche ! Nous nous retrouvons ici entre le Kansas et le Missouri à la veille de la Guerre de Sécession. Et cette fois-ci les Abolitionnistes n'ont pas forcément le bon rôle ! Nous voici aux prises avec une intrigue complexe, dans laquelle visiblement tous les acteurs ne veulent qu'une chose : s'enrichir et pour cela lancer une guerre !

Fort heureusement, une personne ne semble du même avis. Il s'agit d'une sorte de justicier solitaire, un baroudeur à fort potentiel, qui visiblement sait se servir de son arme et ne se fait pas prier pour en user. Et pour pimenter le tout, il peut également compter avec un certain pouvoir qui laisse la porte ouverte à des belles prescrives pour l'avenir.

Scénario et dessins sont ici à l'unisson pour ce premier volume d'une série qui mérite bien plus qu'un simple coup d'oeil et qui recèle un sacré potentiel. C'est avec grand plaisir que le lecteur attendra la suite, même si l'album peut également être lu comme un volume d'un seul tenant.

Voici une bonne pioche, une pépite du genre. Plus qu'à voir comment la série évolue avec le temps !
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UN NOUVEAU DURANGO !! me suis-je écriée en voyant la couverture sur une tête de gondole d'une grande enseigne.

Il devrait se couper les cheveux, il serait plus beau, mon Durango, me suis-je dis en plus, in petto.

Puis bardaf, l'embardée en lisant le titre : putain, c'est pas un Durango ! Pourtant, il lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

Mince alors, un Canada Dry : ça a la couleur et le style de Durango, mais ce n'en est pas un. Et comme j'ai un gros faible pour les histoires et les dessins de Swolfs, ni une, ni deux, je le fourre sous mon bras. le grand blond de Lonesome, pas l'auteur !

Verdict ? On sent que c'est du Swolfs, c'est son trait, ce sont ses paysages sous la neige (somptueux, rien à redire), ce sont ses têtes à lui et on reconnaît certains traits caractéristiques du dessinateur car des personnages ont des traits de familles avec ceux des autres séries.

Niveau scénario, on pourrait croire au départ que l'on ne s'écarte pas de l'habituel : un cavalier seul, taciturne, poursuit des salopards de tueurs sanguinaires dans la poudreuse, il sait se servir de ses armes, fait des cartons à faire pâlir de jalousie Lucky Luke (sauf que Luke ne tue pas les gens) et on apprend ensuite que les salopards de tueurs sont à la solde d'un riche homme de la ville voisine.

Oui mais, y'a pas que ça ! Ici, on atteint une profondeur dans la recherche scénaristique en ce sens que l'on va plus loin que les mercenaires à la solde du maire ou gros éleveur richissime du coin.

Plus haut, je dirais même, puisque les ramifications sont autrement plus malsaines et ne se limitent pas à la ville ou à la région.

Nous sommes à quelques années de la Guerre de Sécession, au moment où le Kansas et le Missouri sont mis à feu et à sang par des bandes de fanatiques qui sont soit pour l'abolitionnisme, soit pour l'esclavagisme (les Jayhawkers et les Border Ruffians) mais tous les deux pour le pillage et le boxon.

Si vis pacem, para bellum... Si tu veux la paix, prépare la guerre, mais dans notre cas, on devrait plutôt dire "Si tu veux la guerre, prépare le bordel et les exactions et fait en sorte que l'on accuse le voisin".

Parce que si la guerre ne nous rapporte rien, à nous, petites gens, elle rempli les poches des marchands d'armes, des banquiers et autres hyènes qui se repaissent sur les cadavres.

Alors si je me désole de ne plus avoir de nouveau Durango, si je me désole que Légende soit au point mort après un départ tonitruant, je me réjouis de cette nouvelle série western, qui, malgré le fait qu'elle mette de nouveau en avant un grand blond aux yeux bleus et aux pétoires qui visent juste, a tout d'un récit profond et qui explore une autre face sombre des États-Unis.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Swolfs de retour au scénario et au dessin sur un western : chouette ! Évidemment cela aurait pu être pour poursuivre sa série phare Durango. Mais non, c'est un nouveau héro : Lonesome.
En quoi est-ce différent de Durango ? Euh, euh, comment dire… Attendez un peu je suis sûr que je vais trouver...
C'est l'histoire d'un cavalier solitaire, peu disert, animé par la vengeance et qui se mêle de défendre la veuve et l'orphelin…. Bon c'est vrai, rien de neuf pour Swolfs...
Ah si il me vient quelque chose, le gars a le pouvoir de voir le futur des gens qu'il touche (si, si...).
Heureusement qu'il n'en abuse pas trop dans ce tome, car moi c'est le genre de mélange des genres qui me fait fuir.
Swolfs ajoute aussi quelques considérations sur des pressions d'infâmes capitalistes nordistes pour que la population du Kansas, nouvel État des États-Unis en 1861, fasse basculer cet État dans le camp des abolitionnistes. Les exactions commises par les porte-flingues soutenant le Nord au nom de la liberté sont assez ignobles.
Même s'il est vrai qu'historiquement l'arrivée de nouveaux États dans l'Union a été l'enjeu de luttes entre États esclavagistes du Sud contre États abolitionnistes du Nord, cette présentation qui indirectement donne le mauvais rôle au Nord m'a un peu gêné.
D'où la note, car pour le dessin Swolfs sur un western spaghetti c'est un régal.
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Après avoir exploré le western avec une série culte comme “Durango”, les “Guerres de Vendée avec ”Dampierre“, le surnaturel et les vampires dans les séries “Légendes” et ”Le Prince de la Nuit”, la politique-fiction avec “Vlad”, pour les séries les plus connues, Yves Swolfs revient au western avec une nouvelle série baptisée “Lonesome” à qui l’on souhaite de nombreux albums.

1861, à la veille du conflit qui va ensanglanter les futurs États-Unis, un cowboy solitaire (peu ressemblant avec Lucky Luke), traverse les plaines enneigées du Missouri et fait étape dans une auberge. Pris à partie dès son arrivée par d’autres voyageurs, il se passera peu de temps pour que les revolvers crachent le plomb, réduisant ainsi le nombre d’hôtes pour la soirée. Ces belliqueux voyageurs n’étaient qu’une poignée de disciples chargés d’éliminer un cavalier solitaire soi-disant à la poursuite d’un certain pasteur Markham.
Ce prêcheur traverse les jeunes états du Nebraska et du Kansas, créés en 1954, pour haranguer les foules, la Bible à la main et le revolver dans l’autre, pour convaincre de force s’il en est besoin, qu’il faut abolir l’esclavage (certes), et se conformer aux préceptes du Livre Saint. Si le discours du départ est on ne plus louable, les pratiques employées le sont beaucoup moins, et qu’un imprimeur dénonce la terreur de ces méthodes, son imprimerie et ses biens vont partir en fumée la nuit suivante, et qu’une femme vive dans le péché avec un homme qu’elle a omis d’épouser devant Dieu, elle sera punie, fouettée, mutilée et mise à mort. Tout ça notre cow-boy solitaire ne le supporte pas.

Ce n’est que le début d’une série dont le dessin reste irréprochable, Swolfs est au sommet de son art, (cf les séries déjà citées) et les couleurs que sa femme y appose sont d’une grande subtilité au point que j’en suis encore à me demander si la mise en couleurs est à la main, ou à la tablette numérique…
Je n’ai pas lu la série Durango - à mon grand regret - mais j’imagine que les lecteurs de cette série mythique retrouvent avec plaisir le talent de Swolfs dans un univers qui leur est familier.

Du grand art !
M.G.
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J'ai toujours bien aimé les westerns qui s'assument pleinement. Et ici, j'ai trouvé cette atmosphère façon durs à cuire, pros du colt, champions de la veuve et de l'orphelin.

Et en plus, Yves Swolfs, seul au dessin et au scénario, a basé son histoire sur du solide. As a rock... nous sommes en janvier 1861, au Kansas. Les abolitionnistes et les ségérgationistes commencent à se toiser méchamment un peu partout, mais surtout au Missouri et au Kansas. Et certains en profitent pour échauffer les esprits. On monte les uns contre les autres. On attise les rancoeurs, les haines. Et à ce jeu, le Prêcheur semble être un orfèvre. Partout où il passe, on ne dénombre plus les maisons incendiées, les femmes fouettées sous un drapeau sudiste, etc.

Et à peu de distance du Prêcheur, un cavalier solitaire qui ne lui veut pas que du bien. Il arrive dans la petite bourgade de Holton, le Prêcheur vient de partir. le cavalier va vite devenir la cible du banquier, qui marche main dans la main avec le Prêcheur. Avec un final très "Pale Rider".

Yves Swolfs est un excellent dessinateur. Et au scénario, il fait bien mieux que simplement "se débrouiller". J'ai pris un plaisir certain à dévorer ce premier tome des aventures de Lonesome, un "justicier" élevé par les Indiens et qui voit le passé et un peu de futur en touchant les gens. Un personnage charismatique et énigmatique.
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