AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 50 notes
5
4 avis
4
14 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Swolfs revient avec bonheur au western, avec LONESOME une histoire ben ficelée. Ce premier tome se passe quelques années avant la guerre civile américaine pour nous décrire l'une des causes du déclenchement de la guerre de sécession. C'est très bien mené avec quelques trouvailles scénaristiques : référence au célèbre « Kung fu » série américaine jouée par David Carradine.
Swolfs excelle dans les dessins toujours superbes. Ce n'était pas facile de sortir de Durango, alors même s'il y a des ressemblances LONESOME est bien une oeuvre originale qui m'a séduit. J'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          300
Frontière entre Kansas et Missouri. La guerre de sécession n'a pas encore eu lieu mais ce n'est pas faute pour certains d'attiser les rancoeurs. Des agitateurs sans vergogne entretiennent par tous les moyens les querelles entre abolitionnistes et esclavagistes… pour quel profit ? Raids et représailles se multiplient… les exactions aussi. Si beaucoup se contentent de tirer les rideaux, de tourner les yeux au sol, d'autres ne comptent pas laisser passer de telles injustices sans réagir…

Yves Swolfs, c'est évidemment le Prince de la nuit, Légende et Durango… difficile d'ailleurs de ne pas voir quelques similitudes avec ce dernier titre. Dans Lonesome il défend l'idée d'une origine complotiste à la guerre de sécession. le scénario est bien écrit, Swolf nous délivre une nouvelle fois un western de qualité. Deux détails m'ont cependant chagriné. D'une part l'omnipotence du héros vient émousser la crédibilité pourtant solide du récit. Doté d'une habileté incontestable aux armes à feu, il dispose en plus de cela d'un don de voyance instantané… et ce n'est malheureusement pas tout, son équipement n'est pas en reste : carabine à répétition, à la précision diabolique, et proto gilet par-balles. Autant dire qu'il ne sera pas aisé de mettre le bonhomme en difficultés. A l'ombre de Clint, pas facile de doser la puissance vengeresse d'un cavalier solitaire redresseur de torts. En second lieu, la multiplication des invectives et autres interjections en anglais finit par être agaçante. Graphiquement inattaquable, l'album n'en reste pas moins de très grande qualité.
Commenter  J’apprécie          292
Kansas, un peu avant la guerre de sécession. Un prêcheur attise la haine entre sudiste et nordiste, entre pro-esclavagiste et pro-abolitionniste. Et dans son sillage un homme solitaire le suit.

A première vue, un western des plus classique. Notre héros est un homme taciturne, taiseux mais beau gosse et très doué avec une arme à feu dans les mains. Il suit le méchant, pour une affaire personnelle, mais ne peut s'empêcher de sauver la veuve et l'orphelin sur son chemin. ce qui lui vaudra quelques mésaventures car le méchant prêcheur aura laissé quelques sbires pour se débarrasser de lui. Il s'ensuit quelques duels et batailles armés digne d'un bon vieux western.
Pas vraiment de quoi surprendre. Une petite innovation dans le don de voyance de notre héros, à voir ce que les auteurs en font par la suite.
Après cela reste une lecture plus qu'agréable. Ce premier tome a bien planté le décor et les personnages. Une très bonne introduction et j'espère que maintenant l'histoire va se développer.

Swolfs nous livre un travail toujours sérieux au niveau des dessins. Malgré cette petite habitude des ombres hachurées que je n'aime pas trop et une colorisation qui peut manquer un peu de relief.
Commenter  J’apprécie          212
C'est en tout logique que les éditions Lombard confient à Yves Swolfs le soin de prendre une main une série de western, à une époque où le genre est de devenu tendance. Toutefois, devant la profusion de titres aujourd'hui disponibles, la question de a pertinence peut légitiment se poser.

La réponse sera facile à faire et ce dès la première planche ! Nous nous retrouvons ici entre le Kansas et le Missouri à la veille de la Guerre de Sécession. Et cette fois-ci les Abolitionnistes n'ont pas forcément le bon rôle ! Nous voici aux prises avec une intrigue complexe, dans laquelle visiblement tous les acteurs ne veulent qu'une chose : s'enrichir et pour cela lancer une guerre !

Fort heureusement, une personne ne semble du même avis. Il s'agit d'une sorte de justicier solitaire, un baroudeur à fort potentiel, qui visiblement sait se servir de son arme et ne se fait pas prier pour en user. Et pour pimenter le tout, il peut également compter avec un certain pouvoir qui laisse la porte ouverte à des belles prescrives pour l'avenir.

Scénario et dessins sont ici à l'unisson pour ce premier volume d'une série qui mérite bien plus qu'un simple coup d'oeil et qui recèle un sacré potentiel. C'est avec grand plaisir que le lecteur attendra la suite, même si l'album peut également être lu comme un volume d'un seul tenant.

Voici une bonne pioche, une pépite du genre. Plus qu'à voir comment la série évolue avec le temps !
Commenter  J’apprécie          200
UN NOUVEAU DURANGO !! me suis-je écriée en voyant la couverture sur une tête de gondole d'une grande enseigne.

Il devrait se couper les cheveux, il serait plus beau, mon Durango, me suis-je dis en plus, in petto.

Puis bardaf, l'embardée en lisant le titre : putain, c'est pas un Durango ! Pourtant, il lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

Mince alors, un Canada Dry : ça a la couleur et le style de Durango, mais ce n'en est pas un. Et comme j'ai un gros faible pour les histoires et les dessins de Swolfs, ni une, ni deux, je le fourre sous mon bras. le grand blond de Lonesome, pas l'auteur !

Verdict ? On sent que c'est du Swolfs, c'est son trait, ce sont ses paysages sous la neige (somptueux, rien à redire), ce sont ses têtes à lui et on reconnaît certains traits caractéristiques du dessinateur car des personnages ont des traits de familles avec ceux des autres séries.

Niveau scénario, on pourrait croire au départ que l'on ne s'écarte pas de l'habituel : un cavalier seul, taciturne, poursuit des salopards de tueurs sanguinaires dans la poudreuse, il sait se servir de ses armes, fait des cartons à faire pâlir de jalousie Lucky Luke (sauf que Luke ne tue pas les gens) et on apprend ensuite que les salopards de tueurs sont à la solde d'un riche homme de la ville voisine.

Oui mais, y'a pas que ça ! Ici, on atteint une profondeur dans la recherche scénaristique en ce sens que l'on va plus loin que les mercenaires à la solde du maire ou gros éleveur richissime du coin.

Plus haut, je dirais même, puisque les ramifications sont autrement plus malsaines et ne se limitent pas à la ville ou à la région.

Nous sommes à quelques années de la Guerre de Sécession, au moment où le Kansas et le Missouri sont mis à feu et à sang par des bandes de fanatiques qui sont soit pour l'abolitionnisme, soit pour l'esclavagisme (les Jayhawkers et les Border Ruffians) mais tous les deux pour le pillage et le boxon.

Si vis pacem, para bellum... Si tu veux la paix, prépare la guerre, mais dans notre cas, on devrait plutôt dire "Si tu veux la guerre, prépare le bordel et les exactions et fait en sorte que l'on accuse le voisin".

Parce que si la guerre ne nous rapporte rien, à nous, petites gens, elle rempli les poches des marchands d'armes, des banquiers et autres hyènes qui se repaissent sur les cadavres.

Alors si je me désole de ne plus avoir de nouveau Durango, si je me désole que Légende soit au point mort après un départ tonitruant, je me réjouis de cette nouvelle série western, qui, malgré le fait qu'elle mette de nouveau en avant un grand blond aux yeux bleus et aux pétoires qui visent juste, a tout d'un récit profond et qui explore une autre face sombre des États-Unis.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200
Swolfs de retour au scénario et au dessin sur un western : chouette ! Évidemment cela aurait pu être pour poursuivre sa série phare Durango. Mais non, c'est un nouveau héro : Lonesome.
En quoi est-ce différent de Durango ? Euh, euh, comment dire… Attendez un peu je suis sûr que je vais trouver...
C'est l'histoire d'un cavalier solitaire, peu disert, animé par la vengeance et qui se mêle de défendre la veuve et l'orphelin…. Bon c'est vrai, rien de neuf pour Swolfs...
Ah si il me vient quelque chose, le gars a le pouvoir de voir le futur des gens qu'il touche (si, si...).
Heureusement qu'il n'en abuse pas trop dans ce tome, car moi c'est le genre de mélange des genres qui me fait fuir.
Swolfs ajoute aussi quelques considérations sur des pressions d'infâmes capitalistes nordistes pour que la population du Kansas, nouvel État des États-Unis en 1861, fasse basculer cet État dans le camp des abolitionnistes. Les exactions commises par les porte-flingues soutenant le Nord au nom de la liberté sont assez ignobles.
Même s'il est vrai qu'historiquement l'arrivée de nouveaux États dans l'Union a été l'enjeu de luttes entre États esclavagistes du Sud contre États abolitionnistes du Nord, cette présentation qui indirectement donne le mauvais rôle au Nord m'a un peu gêné.
D'où la note, car pour le dessin Swolfs sur un western spaghetti c'est un régal.
Commenter  J’apprécie          182
J'ai toujours bien aimé les westerns qui s'assument pleinement. Et ici, j'ai trouvé cette atmosphère façon durs à cuire, pros du colt, champions de la veuve et de l'orphelin.

Et en plus, Yves Swolfs, seul au dessin et au scénario, a basé son histoire sur du solide. As a rock... nous sommes en janvier 1861, au Kansas. Les abolitionnistes et les ségérgationistes commencent à se toiser méchamment un peu partout, mais surtout au Missouri et au Kansas. Et certains en profitent pour échauffer les esprits. On monte les uns contre les autres. On attise les rancoeurs, les haines. Et à ce jeu, le Prêcheur semble être un orfèvre. Partout où il passe, on ne dénombre plus les maisons incendiées, les femmes fouettées sous un drapeau sudiste, etc.

Et à peu de distance du Prêcheur, un cavalier solitaire qui ne lui veut pas que du bien. Il arrive dans la petite bourgade de Holton, le Prêcheur vient de partir. le cavalier va vite devenir la cible du banquier, qui marche main dans la main avec le Prêcheur. Avec un final très "Pale Rider".

Yves Swolfs est un excellent dessinateur. Et au scénario, il fait bien mieux que simplement "se débrouiller". J'ai pris un plaisir certain à dévorer ce premier tome des aventures de Lonesome, un "justicier" élevé par les Indiens et qui voit le passé et un peu de futur en touchant les gens. Un personnage charismatique et énigmatique.
Commenter  J’apprécie          80
Lonesome est un western qui fait dans la tradition des pattes avec de la sauce tomate. On aura droit à un héros solitaire qui est véritablement implacable. Bref, on ne s'attachera pas forcément à lui. du coup, c'est vrai que l'on n'aborde pas avec la plus grande sympathie la suite de ses aventures. certes, le contexte historique d'avant la guerre de Sécession est intéressant mais cela ne fait pas tout.

Au final, Lonesome souffre de la comparaison avec Durango que j'ai nettement préféré. Cependant, cela demeure un travail honnête sur le fond et sur la forme. J'aime bien le style réaliste du graphisme. Et puis, il y a une petite dose de fantastique à travers les visions du passé. Une attention particulière a été également apporté à l'ensemble des personnages secondaires qui ont tous un rôle à jouer. L'ensemble demeure assez fluide.

Bref, un divertissement tout de même réussi.
Commenter  J’apprécie          80
Un cow boy solitaire traque un pasteur intolérant dans le Kansas qui cherche à faire monter la colère entre esclavagiste et anti. Nous sommes à la veille de la guerre de Sécession, et hélàs, nous savons que la guerre adviendra rapidement. Il n'empéche… Swolfs réalise une histoire classique où l'on retrouve avec bonheur tous les impondérables : le -beau- héros solitaire, la vengeance, les méchants patibulaires alliés au monde de l'argent, les jeunes filles angéliques (euh non pas vraiment la)...Bref c'est du tout bon surtout en matière de graphisme où il excelle particulièrement.
A noter une touche de fantastique, le héros voit le passé de ses interlocuteurs quand il les touche…
Un vrai plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Chouette, Durango est de retour ;-)
On est toujours dans le western sous la neige, dans le Kansas cette fois, plus dans les Rocheuses.
Et petit plus, le côté historique – en prémice de la guerre de Sécession, le Kansas est tiraillé entre le Missouri esclavagiste et le Nebraska abolitionniste.
Toujours est-il que notre héros taciturne a sa propre interprétation du bien et du mal, tout en défendant la veuve et l'orphelin.
« J'ai entendu parler d'un prêcheur… il possède une façon bien à lui d'interpréter l'évangile et de remettre dans le droit chemin les ‘pécheresses' qui ont eu le malheur de croiser sa route. »
Petite surprise néanmoins, le don de voyance de notre héros.
Vite vite le deuxième tome !
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5236 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}