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3,65

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Jeune, j'ai écumé des collections entières de polars, de thrillers et de romans noirs. Des bons, des mauvais, et des très mauvais. Aujourd'hui, je lis un polar de temps en temps. J'essaie donc de bien le choisir… J'essaie !... Mais malheureusement, il m'arrive de me fourvoyer.

kabukichô est le nom d'un quartier chaud de Tokyo, une sorte de super-Pigalle. La quatrième de couverture du roman qui porte ce nom avait retenu mon attention. le parcours de l'auteure plaidait aussi en sa faveur : spécialiste du polar noir, Dominique Sylvain a vécu dix ans au Japon ; une professionnelle qui sait de quoi elle parle. Enfin, l'enthousiasme presque unanime des critiques avait achevé de me rassurer.

Je vais me mettre à dos nombre de ces lectrices et lecteurs enthousiastes !...

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, ni ses péripéties simplettes, pour ne pas dire ridicules, ni son écriture simpliste, pour ne pas dire indigente.

Puisqu'il fallait produire un roman noir, on a empilé des meurtres aussi barbares qu'absurdes. Pour procurer quelques émois adolescents, on a inséré quelques détails sentimentaux croustillants. Sous couvert de donner une coloration exotique à un produit de librairie destiné au marché français, et au prétexte que le Japon serait un univers de faux-semblants, on a brossé des personnages sans consistance, à la psychologie fumeuse.

Ce livre serait en même temps un roman et un document sur les moeurs au Japon ?... Quelle blague ! Pour moi, c'est plutôt une japoniaiserie !

Ah, j'allais oublier ! kabukichô a été lauréat du prix roman Interpol'Art. Pour le coup, un vrai faux-semblant en mode franco-français ! Des prix comme celui-là, il y en existe des dizaines.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Dominique Sylvain, née en 1957, est un écrivain français de romans policiers et de romans noirs. Journaliste indépendante pour le Journal du dimanche, puis journaliste d'entreprise et responsable du mécénat dans la sidérurgie (groupe Usinor), Dominique Sylvain commence à écrire en 1993 lors de son premier séjour au Japon. Son dernier roman, Kabukicho, est sorti récemment.
A la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier chaud de la capitale nipponne. Au coeur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l'art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l'oreille attentive, et Kate Sanders, l'Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l'un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l'exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. Un jour, sans prévenir, la jeune femme disparaît tandis qu'à Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo où elle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : « Elle dort ici. » Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l'aidera dans sa recherche. Yamada, l'imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l'enquête officielle. Résumé fourni par l'éditeur.
Tout le monde semble s'extasier devant ce bouquin, s'il n'était aussi court je l'aurais abandonné très vite. Rien n'est à sauver de ce naufrage qui s'apparente à une japoniaiserie pour petites filles. L'intrigue policière est cousue de fil blanc à gros points quant à l'écriture… elle n'est pas à la hauteur dans les scènes un peu « agitées », les passages sensés nous instruire sur la vie au Japon sont plaqués sur le texte comme des emplâtres et last but not least, l'écrivain prétendant la jouer psychologique, (« Elle ne s'intéressait pas tant aux actes qu'à la psychologie des personnes impliquées, voyez-vous. ») avance à gros sabots bien lourdingues qui ne pourront séduire que les préadolescentes…
De qui se moque-t-on ?
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