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3,18

sur 113 notes
Jours de glace, voilà un titre qui marque, non ce n'est pas une annonce promotionnelle au rayon des desserts surgelés. C'est celui d'un thriller qui nous plonge en terre nord canadienne et dont le synopsis peut vite nous refroidir le sang.
Imaginez une prison high tech, une prison de haute sécurité, qui renferme les pires malfrats de la terre et d'où il est impossible de s'évader. Heureusement d'ailleurs, car s'agissant de certains d'entre eux, on n'aimerait pas les savoir dehors...
J'ai eu un peu de mal au départ à m'immerger dans cette histoire. Et puis, peu à peu je me suis faufilé auprès des personnages.
Je me souviens d'avoir lu il y a très longtemps des polars de Maud Tabachnik que j'avais bien aimés.
Je n'aime pas trop les thrillers. Sauf quand...
Ici l'intérêt que j'ai trouvé à ce roman est surtout l'immersion en terre amérindienne, la dimension culturelle et sociale du roman. La police canadienne compose ou tente de composer dans ses rangs une harmonie avec les populations amérindiennes qu'elle intègre.
Nous sommes à Woodfoll, une petite ville du grand nord Canadien. C'est là que j'ai fait la rencontre de Louise Grynspan, surnommée Lou, c'est la shérif de la ville, une ancienne profileuse de la police du Québec. Elle est venue ici pour oublier une ancienne vie où elle a souffert amoureusement. Elle aime encore Julia, son amour...
Louise Grynspan veut renaître maintenant.
Imaginez une prison high tech, une prison de haute sécurité.
Ce nouveau pénitencier de très haute sécurité installé en bordure de ville suscite la fierté des autorités locales. Il y regorge les pires malfrats.
Il y a cependant une petite fausse note, un grain de sable qui s'immisce à merveille dans la perfection pénitencière. La prison a été construite sur un site sacré où reposent des morts de la communauté des algonquins.
L'impensable va venir. Un ouragan qui amène des trombes d'eau, un vent infernal. Une tempête d'une violence inouïe. Plus d'électricité, plus de téléphone, c'est brusquement devenu un paysage de fin du monde.
Et brusquement, dans ce délire météorologique, les portes de t'établissement vont s'ouvrir comme par magie. En tous cas, cela fut tel pour certains détenus ahuris et peut-être aussi pour la communauté amérindienne.
J'aime bien observer les faits, être attentif lorsque la haute technologie dont nous dépendons défaille. Sauf qu'ici elle va produire des drames. Quatre détenus de la pire espèce, quatre frères d'ailleurs, vont profiter de l'événement pour se faire la belle.
Les chapitres sont courts, rythmés. Je sais par avance qu'il y aura du sang sur les murs, cela ne m'intéresse pas d'en parler.
J'ai été en jubilation lorsque la communauté amérindienne a évoqué l'idée d'une revanche des morts sur les vivants, parce que cette prison était construite sur un lieu interdit.
J'ai adoré le magnifique personnage de Louise Grynspan, chérif bougonne, entière, fragile. Elle mène ici une enquête aux frontières de la raison. Sa bienveillance est en harmonie avec sa rigueur.
J'ai aimé ce roman sans que ce soit un coup de coeur.
J'ai aimé ce roman parce qu'il parle aux minorités.
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J'ai déjà lu il y a des années plusieurs romans de Maud Tabachnik qui m'avaient beaucoup plu.
J'ai donc acheté celui-ci avec plaisir, surtout à la lecture de la 4ème de couverture qui promettait un thriller glaçant!
Je dois malheureusement admettre que je suis assez déçue: je n'arrive pas à accrocher avec le personnage principal la shérif Lou Gryspan ni avec son équipe. On a bien compris que l'on était au Canada, qu'il faisait froid, très froid et que le pénitencier abrite les pires monstres sur terre...
Cela ne m'a pas paru crédible ( les portes de la prison qui s'ouvrent toutes seules suite à une éruption solaire...bof...), l'écriture est assez hachée et décousue..
Bref, il ne restera pas dans mes annales et je ne le recommanderai pas car cette lecture m'a plutôt ennuyée..
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Alors qu'une tempête, d'une ampleur et d'une violence inouïe, fait rage dans la petite ville de Woodfoll, dans le Grand Nord Canadien, une panne informatique entraine un bug dans la toute neuve prison de haute sécurité du Nord canadien. Les portes s'ouvrent suffisamment longtemps, pour que quatre frères, incarcérés dans un secteur à part des autres détenus, se fassent la malle. Ce sont des tueurs sans foi ni loi, récidivistes, qui se retrouvent libérés dans la nature.
L'enquêtrice Lou (Louise) Gynspan est immédiatement dépêchée sur les lieux. Elle dirige les forces de l'ordre qui comprennent douze officiers de police, hommes et femmes, ainsi que des auxiliaires. Petite-fille d'immigrés autrichiens ayant fuit l'Autriche antisémite en 1940, elle a étudié le droit criminel, avant d'obtenir son poste de profileuse...Autant dire qu'elle sait ce qu'elle fait !
La tempête a détruit partiellement la petite ville, mais il n'y a que quelques blessés à déplorer, et des dégâts matériels considérables, mais pas irréparables : les fenêtres ont volé en éclat et, il n'y a plus ni électricité, ni téléphone.
La traque se met en place dans des conditions particulièrement difficiles, le froid, la glace vive perturbant les déplacements. La forêt est aussi obscure qu'en pleine nuit, et la mort rode partout...sans savoir où elle va frapper.
Lou Gynspan et son équipe doivent, en parallèle de la traque des malfaiteurs, élucider le meurtre d'une toute jeune fille indienne habitant à proximité de la ville, ce qui n'arrange pas les relations entre les deux communautés.
C'est alors qu'une des équipes du commissariat ne donne plus signe de vie. Elle était attendue au camp de base pour y passer la nuit. Peu après, leur voiture est retrouvée sur les lieux d'un drame : deux habitants de la région viennent d'être sauvagement assassinés. Vue l'atrocité de la découverte, les auteurs ne peuvent être que les frères recherchés.
Que va-t-il advenir des policiers kidnappés ?
L'angoisse monte d'un cran...

Voilà un thriller bien construit et très prenant.
L'histoire se passe dans un environnement particulièrement hostile, celui du Grand-Nord canadien. Les gens n'ont jamais assisté à une telle tempête, et tout le monde pense aussitôt à l'intervention d'une puissance surnaturelle, venue venger les ancêtres indiens ayant vécus là, et qui se sont vus dépossédés de leur terre par les blancs. D'autant plus que, le chef indien laisse entendre, que cette prison est bâtie sur un ancien cimetière indien, ce que les hommes blancs connaissaient parfaitement avant l'élaboration du projet.
Depuis plusieurs décennies à présent, comme tout le monde le sait, le peuple indien a perdu son âme, et la pauvreté, l'alcoolisme et la violence ont envahi les camps. Il y a beaucoup de tensions entre les deux communautés, canadiennes et indiennes, dans cette partie du Canada.

Les deux intrigues sont menées en parallèle par l'enquêtrice qui tente de se trouver au bon moment, au bon endroit, pour faire avancer les choses. le suspense est au rendez-vous, les scènes de crime sont assez difficiles à lire, car violentes, et créent une atmosphère hautement anxiogène, mais bon c'est un thriller, et donc il n'y a là rien de surprenant. Mais le lecteur n'en sortira pas indemne...
L'auteur, en effet, décrit très bien l'angoisse qui règne en dehors de la prison, à partir du moment où la population et les enquêteurs apprennent que les évadés ne sont pas des enfants de coeur.
Les personnages principaux sont bien décrits et leur personnalité, forte mais humaine, nous les rend bien sympathiques. Ils doivent faire face à des sujets d'actualité pas faciles à démêler. Les "méchants" le sont vraiment et bien entendu, cela prouve que l'auteur a su se documenter sur le sujet. Ils n'hésitent pas à se venger avec cruauté des revers subis au cour de leur vie.
Résultat : ça marche et le lecteur est totalement pris par l'histoire !

Maud Tabanick est l'auteur d'une trentaine de polars. Il était temps que je la découvre car, elle est considérée comme une pionnière du roman noir féminin français. Je n'avais pas encore franchi le pas, alors que j'avais entendu parler d'elle, et lu des critiques très positives sur ses romans. J'ai eu beaucoup de plaisir à la découvrir.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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C'est assez rare que je mette une note aussi basse pour une lecture. Je vais donc donner mes raisons.
Dès les premières pages j'ai été très surprise par des phrases très laborieuses, difficiles à lire, mal écrites. Des répétitions de mots, des verbes faibles, des phrases trop longues qui m'ont essoufflées. Des chapitres au présent, d'autre au passé... un passé simple c'est d'ailleurs perdu dans une narration au présent, probablement une coquille. J'ai compté 7 "et" dans une seule phrase par exemple.
Donc, dès les premières pages je me suis demander sur quoi j'étais tombé et comment on avait pu laisser publier ce livre avec de tels imperfections littéraires. Je me dis que l'intrigue va peut-être rattraper cela et que l'auteure n'est peut-être pas très douée pour les descriptions et sera plus convaincante dans l'action.
En effet, les dialogues sont le point fort du livre et les premiers échanges entre l'héroïne et les gardiens de prison 3AP m'ont fait espérer une lecture qui en vaille la peine. L'ambiance de grand nord canadien est plutôt très bien rendue, même si c'est un peu cliché et déjà vu.
Le résumé au dos du livre était mensongé (où alors les éditeurs n'ont pas lu le livre, possible au regard des coquilles que j'ai repérées). On dit qu'un meurtre sanglant est commis après l'évasion de quatre bandis et que les soupçons se portent sur eux naturellement, or, non, ledit meurtre est commis quatre jour plus tôt donc aucun soupçon ne pèsera sur eux. En fait, les deux intrigues (évasion des criminel du pénitencier et meurtre de la jeune indienne) du textes n'ont aucun lien l'une avec l'autre... et d'ailleurs rien n'a jamais de lien avec rien dans ce livre.
Les policiers ne trouvent pas d'indices, ne collectent pas de preuves, n'interrogent pas vraiment de témoin.
Le lecteur sait dès le départ qui est le meurtrier, donc pas de mystère et pas beaucoup de suspens.
La tempête au début ne sert à rien, on pourrait la retirer du livre sans que cela ne perturbe l'intrigue. C'est d'ailleurs le gros problème du livre, presque tout peut-être retiré sans perturber l'histoire. L'histoire du cimetière indien sous la prison : aucune conséquence. L'enquête de l'héroïne : aucune conséquence (elle ne débouche sur rien), le meurtre de l'indienne : aucune conséquence pour le meurtrier qui va périr pour d'autre raison, l'histoire d'amour de l'héroïne : aucune conséquence, la femme du meurtrier qui écrit des indices sur un carnet : aucune conséquence on en entendra plus parler, etc.
Bref, aucune cohérence dans ce roman, pas d'enquête, pas de résolution, pas de retournements inattendus de situation. Je n'ai jamais lu ça, on tue et on passe à autre chose, les affaires se résolvent toutes seules, les policiers ne servent à rien à part à découvrir les corps, tomber presque par hasard dans des précipice et prendre des balles perdues. Les méchants n'ont pas de mobiles et agissent pour le fun.
Je n'ai pas du tout aimé. Et je trouve même qu'on est pas loin de l'arnaque car ce n'est pas un travail abouti pour moi. Je dois reconnaître que ça se lit vite et facilement (passé les premières pages un peu compliquées), mais on se rend quand même compte une fois fini que le livre n'a pas tenu ses promesses de départ.
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Dans ce roman, essentiellement raconté par Louise, nous découvrons un territoire canadien isolé et loin des grandes villes. Les Blancs doivent vivre avec les indiens, à moins que ce ne soit l'inverse. On sent tout de suite que les relations entre les deux peuples est très tendues. Louise prend des pincettes lorsqu'elle est en présence du chef Shaw. Ce dernier a du mal à accepter la présence des Blancs et leurs lois. Tout s'accélère lorsque la tempête éclate : les terribles frères Bernatchez se sont évadés. Ces quatre criminels sont des sauvages et sociopathes capables des pires actes. Leur interpellation est donc prioritaire, au grand dam des indiens qui pleurent la disparition de Sora, une jeune fille de leur peuple.

Dynamique, l'histoire découverte n'est pas vraiment celle que je m'étais imaginée en lisant le résumé. Ce livre évoque finalement de multiples intrigues, que je ne dévoilerai pas davantage au risque de trop en dire ; de ce fait, on se disperse un peu partout. J'ai été parfois perdue car les personnages, auxquels je me suis peu attachée, et les pistes étaient nombreux. de plus, j'ai trouvé parfois que le récit comportait parfois quelques longueurs. Enfin, j'ai aussi eu du mal avec la narration assez familière, trop « parler » à mon goût.

Cependant, l'auteure, par sa plume, a réussi a distiller une ambiance très sombre et angoissante. On se sent vite oppressé et glacé. L'atmosphère se charge en intensité au fil du temps, un sentiment d'urgence grandi. Les descriptions nous plongent complètement dans l'histoire : on s'imagine bien sur place aux côtés des policiers qui découvrent les crimes et les horreurs perpétrées par les suspects.
Même si j'ai pas été totalement transporté par ce roman, cela reste un thriller implacable et entraînant.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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L'histoire se situe dans le grand nord du Canada principalement à Woodfoll. La shérif Lou Grynspan va devoir s'occuper d'un nouvel asile pénitentiaire, le 3AP, hautement technologique regroupant des pensionnaires très dangereux.

" On m'a dit que les hommes qui sont ici ont été jugés comme présentant de graves troubles psychotiques, schizophréniques, voire sociopathes..."

Mais un climat cyclonique provoque une panne électrique à la prison. Quatre frères prénommés les frères Bernatchez, tueurs psychopathes, en profitent pour s'évader.

" C'est tellement invraisemblable ce soudain déchaînement du climat que n'a précédé aucun signe, aucune alerte météo, qu'on est figés comme des bûches. "

Des meurtres sont commis par la suite. Est-ce l'oeuvre des 4 frères ?
Dans un climat glacial et perturbé par les intempéries, Maud Tabachnik crée un univers assez angoissant et terrifiant.
La nature sauvage et immaculée de neiges développe ainsi une ambiance anxiogène. le récit ne tourne pas qu'autour de la disparition des évadés. Une jeune Amérindienne est retrouvée morte. Au cours de l'intrigue, l'équipe des enquêteurs se voit attribuer des renforts sur le terrain donnant encore plus d'épaisseur au roman. Les techniques et les savoir-faire sont totalement différents; une confrontation qui ne peut que finalement contribuer à une efficacité maximale. La culture canadienne ancestrale est ainsi mise en avant.

" Jours de glace " est un thriller remarquablement bien construit où l'atmosphère glaciale reflète une histoire noire et assez sauvage. Quant à l'intrigue, elle est parfaitement ficelée !
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Alors qu'elle vient d'être informée d'un meurtre et qu'elle s'apprête à se rendre sur place, la shérif Lou Grynspan est appelée de la toute nouvelle prison high-tech. On lui demande de venir d'urgence. Arrivée sur place elle apprend qu'à cause de la tempête, le système informatique qui régit l'entier fonctionnement de la prison a planté et les quatre plus dangereux criminels se sont échappés.

Commence alors une chasse à l'homme qui relègue l'enquête sur le meurtre de la jeune indienne au second plan.
Certes le récit nous donne les grandes lignes sur les deux affaires mais il aurait gagné à ce que l'on rentre un peu plus dans les détails, ce qui donne une impression d'inachevé.

Dans ce thriller l'intérêt principal de l'histoire n'est pas le côté policier mais l'immersion dans la culture amérindienne.

La traque es criminels s'effectue dans des conditions difficiles dues au climat de ce grand nord canadien, ce qui ajoute un plus à l'ambiance.

La tension entre les deux communautés transparaît tout au long du roman.

Hormis le personnage du shérif les autres personnages manquent un peu de profondeur.

Les chapitres sont courts ce qui donne une bonne dynamique de lecture.

Une première approche de l'auteure qui dans l'ensemble est plutôt bonne.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Woodfoll, petite ville du grand nord Canadien. On y fait pas grand chose dans cet univers glacé. Louise Grynspan, surnommée Lou, shérif de la ville, une ancienne profileuse de la police du Québec, est venue presque s'enterrer là pour renaître après des déboires familiaux et sentimentaux. Alors qu'elle est invitée par les autorités locales à découvrir le nouveau pénitencier très haute sécurité installé en bordure de ville, une tempête sans précédent balaie Woodfoll durant quelques heures. Lorsqu'enfin le calme revient, c'est pour découvrir que durant quelques minutes, le système de surveillance de la prison a été déconnecté, et que quatre frères, de dangereux criminels sociopathes, se sont échappés en massacrant leurs gardiens et qu'ils se baladent dans la nature.
En même temps, Lou Gryspan doit enquêter sur la mort d'une jeune fille indienne retrouvée sauvagement mutilée dans la forêt. Dans cette région où la population indienne s'estime avoir été spoliée par les Blancs, et où la localisation même de la prison est remise en question, la tension atteint rapidement son paroxysme…
Je n'avais jamais encore eu l'occasion d'ouvrir un roman de Maud Tabachnik. Je connaissais l'auteur de nom et de réputation, j'ai eu l'occasion de la croiser sur des salons, mais jamais je ne m'étais plongé dans ses pages. Voilà une erreur réparée avec ce « Jours de Glace » paru aux éditions City. Un thriller effectivement glacial. D'emblée, la situation est posée, l'auteure ne s'embarrasse pas de chapitres superflus pour planter le décor. Rappelant par certains aspects le film de Taylor Sheridan, Wind River, il met en exergue les difficultés de communications entre Indiens et Canadiens, leurs façons très différentes de gérer les problèmes, et cette impression constante d'incompréhension presque volontaire. Cette partie du roman est à mon sens la plus réussie. En particulier, les deux policiers Oka et Temiscouata, et surtout le chef Istinak Shaw, sont formidables de justesse. Inversement, le roman n'est pas totalement dénué de petits travers: d'abord, l'héroïne, Lou Gryspan. Intéressante à plus d'un titre, j'avoue ne pas avoir compris l'intérêt d'en faire une ex-profileuse, j'ai parfois l'impression que ce profession devient une condition sine qua non du thriller. D'autant qu'à la suite de l'histoire, on ne peut pas dire qu'elle use particulièrement de ses talents. Comme nous sommes au Canada, nous avons également droit à un certain nombre d'expressions locales, assez amusantes mais pas franchement indispensables.
Les chapitres qui se succèdent rapidement, alternent le point de vue du shérif, Lou s'exprimant alors au présent et à la première personne, avec ceux des autres protagonistes , à la troisième personne et au passé. J'avoue que cela peut paraître parfois déboussolant et peut casser le rythme. Par ailleurs, j'ai eu parfois du mal avec certaines phrases très longues et des répétitions qui auraient mérité d'être supprimées. Quelques considérations digressions m'ont également laissé perplexe, en particulier sur la politique et l'immigration…
Au final, Jours de Glace est un petit thriller agréable à lire, sans doute pas aussi terrifiant et additif que j'aurais pu l'espérer, en particulier en ce qui concerne la traque des quatre frères meurtriers, que j'aurais préférée plus longue peut-être plus dure voire plus sanglante. Ce n'était sans doute pas le propos du roman. Mais la description de l'univers des Premières Nations sonne très juste. Et surtout, il m'a permis de découvrir celui de l'auteure, dans lequel je n'exclue pas à l'avenir de retourner.
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Lou a décidé de quitter Montréal alors que sa carrière au sein de la police était en plein essor. Elle a décidé de poser ses bagages à Woodfoll, un bourg perdu qui se trouve à la frontière de Manitoba afin de panser les plaies de son coeur. Elle qui pensait se trouver dans une bourgade tranquille, elle s'est lourdement trompée car la petite ville près de laquelle elle vit, le gouvernement a construit une prison de haute sécurité inviolable, en tout cas sur le papier car un blizzard va venir contredire cette vérité !



En effet, un terrible blizzard va emporter sur son passage plusieurs riverains et il y a aura des pannes électriques à grande échelle ce qui signifie que la prison de haute sécurité n'est plus sécurisée comme il se doit... Les portes de prison automatiques se sont déverrouillées grâce à ce blizzard qui est une aubaine pour les meurtriers, psychopathes, violeurs et autres s*loperie qu'elle y renferme ! Une fois que ce blizzard est passé, les cadavres fusent. Des pauvres gens ont été sauvagement assassinés et je vous laisse deviner vers qui les soupçons se sont portés...



Qui s'est qui doit mener cette enquête et retrouver les gugusses qui se sont enfuis de la prison ? Je vous le donne dans le mille, il s'agit bien évidemment de Lou ! Mais elle n'est pas convaincu que les quatre évadés soient les coupable de ce meurtre.



Ce thriller ô combien noir et cruel est remarquablement bien mené ! C'est un thriller hors du commun, aussi glacial que le blizzard qui a balayé tout un pays pour nous offrir un récit aussi glaçant que possible ! Lou est un personnage à fort caractère et pour mener ce genre d'enquête, il faut non seulement en avoir dans la tête mais il faut un sacré courage pour arriver au bout de cette enquête.



La plume de l'auteur est sombre, noire, glaçante, flippante mais c'est tellement bien écrit qu'à la fin du récit, on en redemande forcément ! Maud Tabachnik a une plume descriptive, je n'avais aucune difficulté à m'imaginer les scènes qu'elle prenait plaisir à nous décrire, je visualisais ce blizzard qui causait des dégâts effroyables.



Tout ça pour vous dire que "Jours de glace" est un roman qui ne vous laissera pas de marbre et qui saura vous glacer le sang comme il se doit.


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Je n'avais encore jamais lu Maud Tabachnik et vous ?

Ce livre avait tout pour me plaire, il me faisait vraiment envie surtout quand j'ai lu le résumé, je me suis dit qu'il devait être incroyable !

Et bien ? Pour moi c'est un abandon. Vu comme les chapitres sont composés, je ne suis pas parvenue à prendre au sérieux l'histoire que l'auteure veut nous raconter. Je pense qu'elle a voulu faire une sorte de conte macabre. Ça ne fonctionne pas et je n'ai pas envie de m'entêter à vouloir le terminer parce que je m'ennuie tout simplement, que je n'arrive pas à le lire et à rentrer dedans. En ce moment, j'ai envie de lire un livre qui soit prenant !

Je sais que l'année n'est pas encore terminée mais quelles ont été vos meilleures lectures 2020 ?

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